0354 – Irène Malek

L’organisation de nos « turnus » à Comblain-la-Tour reste pour moi une énigme !

Comment se fait-il que nous avons gardé cette impression de retrouver là, d’année en année, les mêmes enfants et les mêmes jeunes … alors que toute une série d’autres, du même âge, de la même génération, nous sont inconnus ? Pourtant ils étaient bien là, eux aussi … et même très souvent.

Je suppose que les organisateurs de l’époque répondaient à des critères en décidant que ceux du Borinage, cette année-là, croiseraient ceux d’Heusden-Zolder et ceux de Charleroi ; que ceux de Liège seraient présents en même temps que les allemands et les hollandais ; etc … Je suppose qu’il y avait une logique … mais elle m’échappe. Si vous avez une théorie … n’hésitez pas à partager.

Entendons-nous bien, je ne regrette pas les merveilleuses rencontres que j’ai faites là-bas. Bien au contraire. La preuve : 50 ans plus tard, j’ai toujours envie de vous revoir tous. Mais je regrette d’avoir « loupé » certaines personnes avec qui – j’en suis sûr – le courant serait bien passé.

Les photos d’aujourd’hui proviennent de l’album d’Irène Malek de Maasmechelen.

Je ne pense pas avoir séjourné à Comblain en même temps qu’Irène. Pourtant, j’étais-là très souvent … et apparemment elle aussi … si j’en juge par le nombre de photos que j’ai déjà vu d’elle.

Il faut croire que ceux du Borinage et ceux de Maasmechelen ne se sont jamais croisés !

Par contre, on m’a souvent parlé d’Irène … de sa présence régulière aux colonies, de son engagement, de ses capacités à fédérer, à organiser, … Voilà, une personnalité qui a largement marqué Comblain-la-Tour et … que j’aurais eu plaisir à connaître.

Je profite donc de l’occasion pour lui faire un petit « Coucou » amical et lui garantir que beaucoup d’Anciens de Comblain, qui l’ont bien connue, se souviennent d’elle avec beaucoup d’émotion.

15/07/2022 – JP Dz

3.257 : Monsieur Paterka ; Irène Malek, en blouse verte ; en arrière-plan, Aline Bień.
3.258 : Assis, à gauche, Philip Kurek ; avec la boîte en main, Sylvie Fluder ; à droite debout, Alexander Klimzak, en pull blanc et noir ; tout au fond, Karin Malek, à gauche du totem ; et Claudine Verheyden, de l’autre coté ; à droite, avec les lunettes, Irène Malek.
3.259 : Pâques 1983 : ( ? ) ; … ; assise à droite, Pani Ludmilla Merta ( Ludka ) ?
3.260 : Pâques 1983 : Derrière debout, de gauche à droite : Irène Malek, avec les lunettes ; Monica Kurek ; Stefania Ludwikowska ; … ; et toute à droite, saluant : Alex Klimzak.
3.261 : Ognisko : de gauche à droite : Czesław Fluder ; son épouse Suzanna ; Lodzia Fluder ; Irène Malek en casquette ; Jerzy Kiełtyka ; ( ? ).
3.262 : 1974 ? : la petite fille, Chantal Schladen ; son papa, Eduard Schladen ; et derrière lui, Wadzek Merta ; la dame ( ? ).
3.263 : 1982 Jamboree à Comblain-la-Tour : Elisabeth Kciuk ; ( ? ) ; Karin Malek, en souliers brun ; et juste derrière elle, Claudine Verheyden, en souliers brun aussi.
3.264 : 1972 : Irène Malek prend son bain dans l’Ourthe au fond du parc.

0351 – Des duos mythiques et des ognisko d’enfer …

Voici encore quelques petits bijoux de mémoires !

Cette fois-ci, les photos proviennent de la région du Centre. Et c’est notre amie Liliane Kiełtyka qui a eu la bonne idée de nous les transmettre. Merci Liliane.

Comme à chaque fois – et pourtant notre aventure perdure déjà depuis plusieurs années – je suis toujours très ému de découvrir de nouveaux documents. Dans la série d’aujourd’hui, il y a encore beaucoup de tendresse … et de surprises. Mais ce sont les « duos » qui m’ont le plus ému.

Comme celui de la première photo ( 3.233 ) où on peut voir côte à côte Annie Nowicki et Zosia Król. Je suppose que l’une était monitrice et l’autre sous-monitrice ? Qui pourrait confirmer ? Je crois reconnaître sur la même photo Béatrice Laffut. Si vous pouviez nous aider à identifier les autres ce serait extra. Remarquez à l’arrière … l’ognisko est flamboyant ! Pas de doute … c’est sûrement un « pro » qui s’en est occupé.

Sur la photo suivante ( 3.234 ), c’est un autre « duo » mythique ; il rassemble notre regrettée Francine Załobek et notre inénarrable Dominique Ogonowski … l’une étant monitrice et l’autre « sous ». Sur la même photo, on découvre, parmi les chanteuses, Christine Piech et sans doute Anne-Marie Kantyka, puisque ce duo-là était inséparable. Et à l’arrière … le « pro de l’ognisko » ; vous l’aurez évidemment reconnu … l’infatigable Alexandre Persich … cheville ouvrière de tant de feux de camp. Il faudrait quand même un jour que tu nous expliques, mon cher Alexandre, pourquoi c’est si souvent toi qui était « préposé » à l’allumage ? Je suppose qu’avec une telle expérience tu es devenu aujourd’hui le roi du barbecue.

La photo suivant ( 3.235 ) est effrayante … On peut y voir une sorcière faire des sortes d’incantations au pied d’un bûcher sur lequel une jeune fille, en short et chaussettes hautes, semble défier la sorcière ! Juste derrière les flammes du feu de camp donnent une dimension spectaculaire à la scène. À côté des flammes … tiens tiens  … le « maître du feu » est toujours là ! Cette fois-ci, tu ne peux plus faire semblant de rien Alexandre. Tu dois nous expliquer.

La photo d’après … c’est la petite sorcière. Mais je ne suis pas rassuré … où est passée la fillette en short et chaussettes hautes ?

Photo suivante ( 3.237 ) : encore un duo de moniteurs, ou plutôt un trio ? Fabienne Laffut, Isabelle Swiderski et Liliane Kiełtyka. Mais quelques années sont passées et je ne vois plus d’ognisko … ni d’Alexandre. Peut-être avait-il déjà pris sa retraite ?

C’est Isabelle Swiderski et Liliane Kiełtyka qu’on retrouve sur la photo d’après … en mode « meilleures amies du monde ». Ensuite, Fabienne Laffut en mode « monitrice ». J’ai du mal à reconnaître les autres …

Et je termine la série par une photo de Liliane Kiełtyka que je remercie encore pour ce partage.

20/05/2022 – JP Dz

3.233 : Annie Nowicki ; Zosia Król ; Béatrice Laffut ; …
3.234 : Francine Załobek ; Dominique Ogonowski ; Christine Piech ; Anne-Marie Kantyka ; … ; et derrière l’ognisko : Alexandre Persich.
3.235 : ( ? ) ; ( ? ) ; et toujours Alexandre Persich.
3.236 : ( ? ).
3.237 : Fabienne Laffut ; Isabelle Swiderski ; Liliane Kiełtyka ; ( ? ) ; …
3.238 : Isabelle Swiderski ; Liliane Kiełtyka.
3.239 : Fabienne Laffut ; ( ? ).
3.240 : ( ? ).
3.241 : ( ? ) ; …
3.242 : ( ? ) ; ( ? ).
3.243 : ( ? ) ; …
3.244 : ( ? ) ; …
3.245 : ( ? ).
3.246 : Liliane Kiełtyka.

0350 – 1972 … et plus encore

Voici quelques photos inédites !

Elles datent majoritairement de l’année 1972, mais aussi des années qui suivent.

J’ai eu la bonne surprise de les trouver ce matin dans ma boîte aux lettres.

Avant d’arriver chez moi, ces photos ont voyagé … elles viennent de loin … et plus précisément de Maasmechelen dans la province de Limbourg. C’est Eduard Schladen qui a eu la bonne idée de nous les envoyer. Je dis bien « de nous les envoyer » car c’est précisément pour que NOUS puissions tous en profiter qu’il a décollé ces photos de son album de souvenirs et qu’il les a mis dans une enveloppe à l’adresse des Anciens de Comblain.

Je ne connais pas Eduard Schladen … sans doute que nous nous sommes croisés à Comblain-la-Tour dans les années 1970 … j’en n’ai pas de souvenirs précis. Plus que probablement, Eduard n’a pas non plus de souvenirs précis avec moi … Pourtant, depuis qu’il est tombé par hasard sur nos aventures et nos évocations sur le web, il n’a pas hésité à ouvrir son album et à me transmettre des photos auxquelles il tient énormément. Merci pour ta confiance Eduard.

Évidemment d’ici quelques jours, ces photos reprendront la route dans l’autre sens et reviendront à Maasmechelen … bien sûr. Personne ne souhaite spolier ceux qui nous font confiance. Et si je vous ai parlé de la démarche d’Eduard, c’est pour vous encourager à suivre son exemple. Nul besoin d’être des amis intimes depuis toujours pour se faire confiance … Il suffit de se rappeler que nous avons tous baigné dans la tendresse de Comblain pour être sûr que nous sommes devenus – tous – des gens bien.

Reste à commenter ces photos … à reconnaître sont qui sont dessus. Et pour ça … je compte sur vous.

Et joyeuses fêtes de Pâques à tous.

12/04/2022 – JP Dz

3.222 : 1972
3.223 : 1973 – en vacances ! Je ( Eduard Schladen ) me promène dans le parc avec notre fille de 7 mois !
3.224 : 1972 – Irene Malek, sa maman Maria Malek et madame Frayer, une amie ! La petite fille, c’est Karin Malek, environs « 3 ans ! ». Les tentes ( 3 ou 4 ) étaient placées juste derrière le parc, à coté de la petit route de promenade, le long du chemin de fer !!
3.225 : 1974 – Petra donne cours de tennis à notre fille Chantal ! Sur la chaise, Gina Malek !
3.226 : 1972 – Au fond du parc ! Vacances vraiment magnifique ! La tente au milieu et à droite de la famille Rowald-Fluder de Maasmechelen ( Eisden ) !
3.227 : Claudine Verheyden au milieu de la photo !
3.228 : Natascha Jeurissen ( à gauche ) et Chantal Schladen !
3.229 : Si je me souviens bien ! 2ieme de gauche : Silvie Brismez, fille de Madame Alice Bardot et le 4ieme, c’est David, le fils d’Alice,  3ieme : Chantal Schladen !
3.230 : Dans le parc !
3.231 : Karin Malek ( G ) et Chantal Schladen
3.232 : 1990 – Karin Malek fait un massage à Chantal Schladen

0339 – Opération sauvegarde

Jamais encore – de mémoire d’Ancien de Comblain – autant d’efforts n’ont été déployés pour sauver des documents comme ceux que je vous propose de découvrir aujourd’hui …

À l’origine, ces clichés ont été pris en version diapositives, mais sous un format de 110. « Et alors ? » me direz-vous … « Eh bien » vous répondrais-je « C’est un format qui a totalement disparu depuis plusieurs décennies. Aucun photographe n’a voulu, ni n’a pu nous aider à développer le contenu de ces clichés … ni ici en Belgique, ni en France. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé ».

C’est finalement Piotr Rozenski – notre alchimiste à nous – qui s’est chargé du sauvetage. Je vous épargne tous les détails, mais sachez que l’entreprise qui scanne les négatifs ne voulait pas s’y risquer : trop abîmées, rayures partout, … qualité médiocre, les scanners domestiques ne donnaient qu’un résultat décevant, les macros à partir d’appareil reflex n’amélioraient pas la qualité … c’était à désespérer !

Mais c’était sans compter sur l’opiniâtreté et l’acharnement de Piotr. Je ne sais pas de quel grimoire il a tiré la solution, le fait est qu’il a réussi. Bien sûr, comme tous les sages ( et les druides ), il a souhaité garder le secret « des moyens mis en œuvre ». De toute façon, je ne suis même pas sûr de comprendre ses explications savantes. Je me réjouis du résultat.

Par contre … on n’est pas parvenu à sauver l’intégralité de la mémoire vive de Piotr … C’est dommage !

Je suis sûr qu’il y avait là des souvenirs très intéressants … voire même des détails croustillants …

Vu l’aura qu’il a su conserver sur nombre de ses fans, j’imagine ce que devait être sa richesse mémorielle.

Mais je ne désespère pas … peut-être que sous hypnose ?

En attendant, je vous livre pêle-mêle ce qu’on a pu sauver :

« Sur le contenu : je pense que ces photos datent de 1984 ( peut-être 1983 ). Pas mal de photos ( bus … ) ont été prises lors d’une excursion, mais je me souviens plus où ( Stavelot ??? ) ».

Je plaisante … vous l’aurez compris. C’est bien Piotr qui a annoté chaque photo, qui a retrouvé les noms et les détails, et qui a une mémoire à me faire pâlir de jalousie. Alors … pour une fois que je peux le charrier un peu !

Piotr, je t’autorise à te venger.

13/06/2021 – JP Dz

3.115 : Annie Paluszkiewicz ( de Liège ) et Barbara Glauber, la fille de l’infirmière.
3.116 : Annie Paluszkiewicz ; Wanda Omasta de Zolder ; Danusia Osiadacz de Maasmechelen ; et l’infirmière, Maria Skowron, en lunettes de soleil.
3.117 : Annie Paluszkiewicz, agressée par deux sbires.
3.118 : ( ? ) ; ( ? ).
3.119 : ( ? ).
3.120 : ( ? ) ; ( ? ).
3.121 : ( ? ) ; Suzy Król, la petite soeur de Carlo Król.
3.122 : Suzy Król ; ( ? ).
3.123 : Suzy Król ; ( ? ) ; ( ? ).
3.124 : Complètement à gauche ( un peu flou ) : Franek Maj ( frère de Stan Maj ) ; ( ? ) ; …
3.125 : Suzy Król de Maasmechelen ; Chantal ? ; ( ? ) ; …
3.126 : Carlo Król de Maasmechelen.
3.127 : Piotr Rozenski : « Ceci est mon groupe, avec à l’époque pas mal de garçons de Pologne, qui s’étaient installés à Anvers. Je reconnais un Piotr, 1er à gauche avec les boucles, et Ziggy, 2e de droite. A droite : Irena Malek, la mère de Karine ».
3.128 : ( ? ) ; … ; ( ? ).
3.129 : ( ? ) ; ( ? ).
3.130 : Barbara Glauber ; Annie Paluszkiewicz dans un super déguisement de clown ; ( ? ).
3.131 : Carlo Król et sa petite sœur Suzy, gentiment ensemble au bord de l’Ourthe.
3.132 : Dr Witold Bernat, le mari de l’infirmière ; et sa fille, Barbara Glauber.
3.133 : Annie Paluszkiewicz, la monitrice.
3.134 : 1er à gauche : Arek Stankiewicz, d’Amsterdam, un concentré de bon humeur ; les 2 autres venaient d’Allemagne, Piotr et Marcin. 
3.135 : ( ? ) ; ( ? ).
3.136 : Encore des clowns … Annie Paluszkiewicz ; Barbara Glauber ; ( ? ) ; ( ? ).
3.137 : Frédéric Swiderski, toujours là quand il fallait manger ; … ; complètement à gauche : Daniel Lewkin de Zolder.
3.138 : Ziggy ; Carlo Król ; ( ? ), à la « plage ».

0312 – Insolite !

Et pour commencer l’année … voici quelques photos insolites … En espérant que cette nouvelle année nous ramène la légèreté et les sourires dont 2020 nous a tant privés !

Excellente année 2021 à tous !

04/01/2021 – JP Dz

2.757 : COMBLAIN-LA-TOUR : Safari photo … : Pan Bardo.

Commentaires :

Stefan Broniecki : To był fantastyczny człowiek ! Ostry lecz sprawiedliwy ! Tak samo jak Pan Kiełtyka i inni zadużo aby ich wszystkich wymienić. Dzięki ich Comblain istnieje, a teraz dzięki tym co teraz bezpłatnie swoje plecy i czas wkładają aby te działo dalej istniajało ! Jean-Pierre gratulacje.

2.758 : COMBLAIN-LA-TOUR : Le petit singe semble dire : « On m’avait pourtant dit qu’il y avait un arbre aux singes ici ? ».
2.759 : COMBLAIN-LA-TOUR : Pani Bardo à l’aise … Faut dire qu’elle avait l’habitude avec nous …
2.760 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ks Kurzawa en mode « Diego Maradona ».
2.761 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ks Kurzawa : « Prends garde à toi David ! ».
2.762 : COMBLAIN-LA-TOUR : Il avait chaud Mr Bardo …
2.763 : COMBLAIN-LA-TOUR : C’est le bar qui vient d’ouvrir ???
2.764 : COMBLAIN-LA-TOUR : Pan Bardo : « Je vous assure Mr le Curé, je ne sais pas du tout où ils sont … Ils se sont tous échappés en même temps ».
2.765 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ks Kurzawa : « Ils vont finir par me faire tourner chèvre … ».

0289 – Les fratries à Comblain

« T’as bien connu Chose ? » comme dirait François Pirette « Mais si … même que sa sœur elle venait avec … V’la que j’ne reviens plus sur l’nom de famille ! » Eh oui, on en est tous là … Pourtant, nous aussi on a bien connu « chose » et même sa petite sœur … et même son grand frère … mais quand il s’agit de remettre un nom de famille sur un visage … ça devient plus compliqué. Il faut dire que c’était il y a tellement longtemps.

Et puis, nous avons une bonne excuse, en colonie, tout le monde s’appelait par son prénom. Du coup, on était parfois surpris d’apprendre, au bout d’une semaine, qu’une telle était la sœur de celui-ci ou que celui-là était le frère de ces deux autres. Dans certains cas, la ressemblance physique ne laissait aucun doute « ça se voit sur son visage que c’est son frère … ». Mais … dans d’autres cas … on n’aurait pas dit !

Quant aux liens du sang, ceux qui sont normalement là pour créer des liens forts, durables et invisibles … on aurait dit – parfois – qu’eux aussi ils étaient en vacances … mais ailleurs. Sans doute que les colonies étaient des moments propices à découvrir les autres … ceux avec qui on ne cohabitait pas au quotidien … comme une sorte de trêve socio-familiale. Un peu de distance, ça ne peut pas faire de tort … Peut-être même qu’après la colonie, les relations n’en seraient que meilleures ? Oui … peut-être. Mais quand même … parfois, ces trêves ressemblaient plus à des « cessez-le-feu » et les hostilités n’attendaient qu’un petit détail pour embraser à nouveau les esprits ! Il y avait comme de l’électricité dans l’air ! Au moins, ça mettait de l’ambiance.

Dieu merci, dans leur immense majorité, les « choses » se passaient bien … Et j’avoue que je regardais, avec une certaine envie, ces grandes sœurs qui avaient des gestes de tendresse envers leur fratrie … qui parvenaient à veiller sur leurs petites sœurs et petits frères tout en gardant cette distance nécessaire qui permet de faire croire aux plus jeunes qu’ils sont libres et totalement livrés à eux-mêmes. Pour le fils unique que j’étais, cette tendresse-là, c’était une émotion teintée de regret que seuls l’esprit de famille qui régnait à Comblain et la certitude d’être entouré d’amis parvenaient à atténuer.

Que reste-t-il aujourd’hui de ces familles, plus ou moins grandes, qui ont fait les beaux jours de Comblain-la-Tour ? Le temps est passé … avec son cortège d’épreuves, de chagrins et de fatalités. Certaines de ces fratries ont disparues complètement … d’autres tentent de se remettre de quelques absences définitives … d’autres encore, se sont perdues dans les vicissitudes d’un quotidien qui les a malmené et sont persuadées que rien ni personne ne pourra jamais les réconcilier … Pourtant, vu de l’extérieur, ils nous paraissent encore tellement complémentaires … Mais comme dirait cet autre humoriste : « Cela-ne-nous-regarde-pas ! ».

Il reste des « Smalas » qui sont restées intactes, qui cultivent la famille comme on cultive un jardin et récoltent l’attachement comme un fruit précieux dont la saveur n’a pas d’égal. Il reste le souvenir de ces noms à consonance polonaise – mais pas toujours – qu’on a si souvent entendus mais qu’on ne sait plus si ceux-là étaient des cousins ou des frères … Il reste quelques photos … celles d’aujourd’hui sont consacrées à une de ces grandes familles dont tous les enfants sont passés par Comblain et ont marqué l’histoire de la colonie … les Konarski : Christiane, Danielle, Bogdan, Janek, Richard et Michel. Si nous avons côtoyé à Comblain beaucoup de fratries, avoir eu les six qui se sont succédé … c’est rare … même exceptionnel. D’autant plus que leur présence s’est répartie entre les années soixante et les années quatre-vingt … belle amplitude ! On peut dire qu’on a tous connu au moins un Konarski.

Reste encore l’envie de retrouver d’autres noms de fratries avec qui nous avons partagé de si doux moments. Rafraîchissez-moi la mémoire … avant que tout cela ne se mélange définitivement …

Reste enfin, pour moi, se souvenir mélancolique qu’à chaque fois que je revenais d’un séjour à Comblain-la-Tour, je ne pouvais pas m’empêcher d’écouter en boucle la chanson de Maxime Leforestier :

« Toi le frère que je n’ai jamais eu
Sais-tu si tu avais vécu
Ce que nous aurions fait ensemble
Un an après moi, tu serais né
Alors on n’se s’rait plus quittés
Comme des amis qui se ressemblent
On aurait appris l’argot par cœur
J’aurais été ton professeur
A mon école buissonnière
Sur qu’un jour on se serait battu
Pour peu qu’alors on ait connu
Ensemble la même première
 ».

03/08/2020 : JP Dz

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2.449 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1969 : Les Konarski : Christiane Konarski et Thérèse Dudziak.

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2.450 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1969 : Les Konarski : Patricia Moury ; Christiane Konarski ; Thérèse Dudziak ; Danielle Konarski ; Emilia Wawczyniak ; Jean-Pierre Dziewiacien ; Devant : Patricia Młynarski ; Jeanine Dudziak ; ( ? ) ; ( ? ) ; Bernadette Bierczyk.

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2.451 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1969 : Les Konarski : Devant le château de Fanson : Emilia Wawczyniak ; Patricia Moury ; Danielle Konarski ; Jean-Pierre Dziewiacien ; Thérèse Dudziak ; Christiane Konarski ; Jeanine Dudziak ; Patricia Młynarski ; ( ? ) ; devant : Bernadette Bierczyk ; ( ? ).

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2.452 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1969 : Les Konarski : Au marché de Comblain-au-Pont : Lydie Gilson ; Jean-Pierre Dziewiacien ; Danielle Konarski ; Emilia Wawczyniak ; Marek Bujanowski ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; Christiane Konarski ; ( ? ).

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2.453 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1969 : Les Konarski : Devant le perron : Christiane Konarski.

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2.454 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1967 : Les Konarski : Sur la balancelle : Bogdan Konarski ; Christine Mironczyk.

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2.455 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1967 : Les Konarski : Sur la balancelle : ( ? ) ; Jacqueline Mikus ; Bogdan Konarski ; ( ? ).

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2.456 : COMBLAIN-LA-TOUR : Les Konarski : Dans les bois : Freddy Fuitowski ; Janek Konarski.

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2.457 : COMBLAIN-LA-TOUR : Les Konarski : Dans le parc : Janek Konarski, entouré de son groupe. Et derrière dans les buissons, Alexis Łagocki et Charlotte Milik.

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2.458 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1964 : Les Konarski : Devant le perron : Pierre Front ; Richard Konarski ; Jean-Pierre Dziewiacien ; ( ? ) ; Pierre-Marie Pytel.

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2.459 : COMBLAIN-LA-TOUR : Les Konarski : Dans le parc : Richard Konarski ; Betty Nowicki.

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2.460 : COMBLAIN-LA-TOUR : Les Konarski : Dans le parc : Piotr Rozenski ; Michel Konarski ; Freddy Motala.

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2.461 : COMBLAIN-LA-TOUR : Les Konarski : Sur le perron Fabienne Laffut ; Michel Konarski ; Richard Chwoszcz ; … ; Thérèse Spiewak. En bas à droite, le garçon avec le pull bleu : Ziggy et c’est un allemand.

 

0287 – Verba volant, scripta manent !

Les paroles s’envolent, mais les écrits restent ! Il en est ainsi aussi de nos mémoires … Les souvenirs s’envolent … disparaissent, mais les photos demeurent. Et ces petits commentaires qu’on écrivait rapidement au dos des photos – quand on les développait encore – sont toujours là … ils nous survivront … sauf si les générations futures ne comprennent pas que garder la trace de nos émotions c’est garder le meilleur de nous.

Notre communauté de souvenir se nourrit de tout ça … tel un ogre qui en veut toujours plus. Le but … peindre ensemble le tableau d’une époque. Et sur cette toile, tous les personnages sont importants … même le tout petit là, tout en haut à gauche, qu’on distingue à peine … Sur ce tableau, toutes les couleurs sont essentielles … elles sont autant d’émotions, de vibrations … chaque coup de pinceau a un sens, un message, chaque petite touche personnelle est un passage vers autre chose. On vous invite à participer à cette création … ce sera une œuvre créée par mille pinceaux … une aquarelle composée par milles peintres qui tous utilisent la même palette, le même chevalet … mille artistes qui s’inspirent du même décor.

Et si parfois on « s’emmêle les pinceaux » … ce n’est pas bien grave. Et même si on fait quelques taches … qu’importe. Il vaut mieux l’imperfection dans l’action que la perfection dans l’inaction ! Alors ne craignez plus de vous mettre à nu … racontez-nous votre Comblain. Ne traînez plus …

Je ne sais pas si vous connaissez la merveilleuse chanson d’Anne Sylvestre « Écrire pour ne pas mourir » ?

« On arpente sa vie au pas de promenade
Et puis on s’aperçoit qu’il faudra se presser
 ».

Il arrive toujours un moment où c’est le moment … Je vous laisse y réfléchir en compagnie d’Anne Sylvestre :

« Écrire pour ne pas mourir,
Écrire, tendresse ou plaisir,
Écrire pour tenter de dire,
Dire tout ce que j’ai compris,
Dire l’amour et le mépris,
Écrire, me sauver de l’oubli.
Écrire pour tout raconter,
Écrire au lieu de regretter,
Écrire et ne rien oublier,
Et même inventer quelques rêves
De ceux qui empêchent qu’on crève
Lorsque l’écriture, un jour, s’achève … »

 20/07/2020 – JP Dz

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2.424 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1978 : Rassemblement du matin : Dans le fond, Ks Kurzawa ; derrière lui, peut-être Michel Konarski et Philippe Pietka ; devant, ( ? ) ; … ; Fabienne Laffut ; Aniela Wiertelak Kozanecka ; ( ? ) ; …

Commentaire : ( ce commentaire vient de New York ! )

Aniela Wiertelak Kozanecka : Dziękuję, znalazłam też siebie choć tylko plecy widoczne, byłam wtedy pielęgniarka. Stoje za małymi dziewczynkami, biały sweter i spódnica we wzory, obok blondynki z długimi włosami. Miłe wspominam ten czas spedzony w Belgii, pozdrawiam z gorącego New York.

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2.425 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1968 : Devant le perron : ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ).

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2.426 : COMBLAIN-LA-TOUR : Au bord de l’Ourthe : Marek Bujanowski ; Alfred Materna ; Géniu Bujanowski ; Francis Leleu ; Richard Konarski.

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2.427 : COMBLAIN-LA-TOUR : Distribution de frites : Mr Franek Bujanowski ; ( ? ) ; Mirka Mironczyk ; Pan Jan.

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2.428 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1970 : Dans le parc : Malvina Rusowicz entourée de ses parents.

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2.429 : COMBLAIN-LA-TOUR : Devant la grille : Annie Nowicki.

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2.430 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1979 : Sur le chemin de l’église : Richard Szymczak ; Béatrice Laffut ; ( ? ).

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2.431 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le réfectoire : Ciocia ( tante ) Franka ; Mme Chudzicki ; Mme et Mr Kciuk ; Jan Mista ; ( ? ).

Commentaire :

Regina Gymza : Je me souviens que j’avais beaucoup de « cioci » et « wujki » … chez moi, on appelait les amis de mes parents comme ça. On ne disait pas Monsieur et Madame. Et on ne les appelait surtout pas par le prénom. Times have changed !

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2.432 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le réfectoire : ( ? ) ; ( ? ) ; Mme et Mr Kiełtyka ; ( ? ).

Commentaire :

Stefan Broniecki : Wspaniała para, tylko miłe wspomnienia.

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2.433 : COMBLAIN-LA-TOUR : Rue du Parc : Mme et Mr Ogonowski.

Commentaire :

Elisabeth Saweruk : Deux belles personnes des souvenirs plein la tête et le cœur.

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2.434 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le hall d’entrée : Derrière : ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; Michel Łagocki ; Elisabeth Rozenski ; Annie Paluszkiewicz ;
Devant : ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ).

Commentaire :

Elisabeth Rozenski : C’était des filles de mon groupe, la plupart du Limburg et d’Anvers. Année 1979 ?

Karin Malek : Je pense que je reconnais Sonja Studzianski et ensuite Danusia Osiadacz et Angelica et aussi Elzunia Osiadacz et notre Monitorka Elisabeth Rozenski.

Elisabeth Rozenski : les deux filles gauche et droite d’Elzunia, je pense, étaient d’Anvers. N’ y avait-il pas une Alicja ?

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2.435 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1979 : Dans la maison rouge : Georges Załobek ; … ; Irena Malek ; … ; Dominique Ogonowski ; Ks Kurzawa ; ( ? ) ; Hélène Piech ; … ; Nathalie Haine ; ( ? ) ; … ; Mme Koldziejka ; ( ? ) ; ( ? ).

 

0260 – Et si on partait au soleil ?

Par ce froid de canard, j’avais envie ce lundi matin de vous emmener un peu au soleil … Rassurez-vous, nous n’allons pas aller à l’autre bout du monde … Le soleil, c’est comme la jeunesse, c’est avant tout un état d’esprit … surtout en Belgique. C’est parfois un souvenir lointain … comme en ce moment !

Mais heureusement les photos – que m’a envoyées Jacqueline Mikus – tombent à pic ! Le soleil est là … partout. On peut le voir briller dans le ciel, mais aussi se refléter sur les toits des maisons, comme sur le toit de la serre qui était encore bien là ! Mais on peut voir le soleil aussi dans les tenues légères des filles … voire très légères de certains garçons … On imagine aisément que la chaleur est puissante, qu’elle incite les vacanciers à l’indolence … au farniente. Ce n’est pas le bon moment pour aller se promener très loin … mais plutôt celui de profiter de la fraîcheur de l’herbe. On se laisse doucement envahir par une certaine langueur propice à la tendresse et aux émotions amoureuses.

Le soleil est là … dans les sourires, les postures, les attitudes … dans le relâchement, et dans les glaces qu’on mange goulûment pour essayer de se rafraîchir le corps et … l’esprit.

Tiens à propos de glace, sur les deux dernières photos – celles où les filles sont assises sur des marches d’escalier pour déguster leurs cornets – je me suis demandé où ces photos avaient été prises ? Il y a là, juste au-dessus des marches, une espèce de monument que je ne reconnais pas. Et vous, vous le reconnaissez ?

C’était sans doute lors d’une excursion quelque part dans ou autour de Comblain-la-Tour ! Mais moi, j’avais beau creuser mes méninges … je n’avais aucun souvenir de ce monument haut perché … ni de l’avoir croisé durant les colonies, ni de l’avoir revu lors des cinq promenades récentes qui nous ont permis – durant nos week-ends des Anciens de Comblain – de redécouvrir le théâtre de nos promenades d’antan. J’avoue que ce mystère m’a quelque peu titillé. Je me suis donc lancé dans des recherches approfondies et je pense avoir trouvé … Mais je n’ai pas envie de vous donner la réponse trop vite …

Je vous laisse donc « chercher ». Mais comme je ne suis pas complètement « maso », je vais quand même vous donner un indice : entre les années soixante ( quand ces photos ont été prises ) et aujourd’hui, le monument a été déplacé ! Et oui, sinon ce serait trop facile ! La question est donc : « où était ce monument et où est-il aujourd’hui ? ». Bien sûr, je demande aux autochtones de ne pas répondre trop vite.

On va enfin savoir dans quel état sont vos mémoires.

27/01/2020 – JP Dz

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2.086 : COMBLAIN-LA-TOUR- 1967 : Devant l’Ourthe : ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ).

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2.087 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1967 : Devant l’Ourthe : ( ? ) ; ( ? ) ; Jacqueline Mikus.

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2.088 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1967 : Devant la serre : Accroupis : ( ? ) ; Richard Materna ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; Debout : Christine Mironczyk ; Mirka Mironczyk ; ( ? ) ; ( ? ).

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2.089 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1967 : Dans le parc : ( ? ) ; ( ? ) ; Chmielecki Zdzislaw.

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2.090 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1967 : Sous le tilleul : ( ? ) ; Jacqueline Mikus.

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2.091 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1967 : Dans le parc : Un moniteur d’Heusden ?  ; ( ? ) ; Zdzisław Chmielecki.

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2.092 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1967 : Dans le parc : Jacqueline Mikus ; un moniteur d’Heusden ? ; ( ? ) ; Zdzisław Chmielecki.

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2.093 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1967 : Quelque part en promenade : Danièle Mironczyk ; Christine Mironczyk; ( ? ) ; ( ? ) ; Jacqueline Mikus ; ( ? ).

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2.094 : ???? – 1967 : Au pied du monument : Jacqueline Mikus ; ( ? ).

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2.095 : ???? – 1967 : Au pied du monument : ( ? ) ; ( ? ) ; Thérèse Pietrzyk.

Bravo à Czesiu Kucharzewski qui a retrouvé l’emplacement exact du monument : Comblain-au-Pont, Place Leblanc, entre l’église Saint-Martin et le musée ( coordonnées GPS : +50° 28′ 32.50″, +5° 34′ 34.21″ ) ; autrement dit … la place du marché. C’était sans doute un jeudi … lors du marché hebdomadaire auquel nous participions si souvent !

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2.096 : COMBLAIN-AU-PONT : Entre l’église et le musée : Tout au fond, le monument.

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2.097 : COMBLAIN-AU-PONT : Entre l’église et le musée : Gros plan sur le monument.

Commentaires :

Eugène Francis Dadoumont : Ce monument n’est plus à sa place initiale. Il a été déplacé de quelques mètres dans le Square Joseph Peeters, curé de Comblain-au-Pont, fusillé à la Citadelle de Liège. Voici la -photo de son inauguration ci-dessous :

2097_b
2.097 bis

2097_c
2.097 c

2097_d
2.097 d

 

 

0243 – Pataugeoire

Connaissez-vous cette magnifique chanson d’Anne Sylvestre ?

« Plus on approche de l’estuaire
Plus on se souvient du ruisseau
Qui, à peine sorti de terre,
Ignore tout des grandes eaux.
Qu’on ait cheminé sans histoires
Ou coulé comme un sauvageon
Tous on voudrait, comme la Loire,
Revoir son mont Gerbier-De-Jonc
 ».

Nous aussi, nous approchons de l’estuaire … et plus on approche … et plus on a envie de se souvenir de la source. Comblain-la-Tour, c’est notre Mont Gerbier-de-Jonc à nous.

30/09/2019 – JP Dz

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1.904 : COMBLAIN-LA-TOUR : Pataugeoire : ( ? ) ; …; Monique  Kiełtyka ; …

Commentaires :

Monique Kieltyka : Ça, c’est une photo de moi ça. Je suis là, en total déséquilibre entre deux petites filles dont je ne me souviens plus des noms … Faut dire, qu’il y a toujours des cailloux pointus dans le lit de l’Ourthe et nous n’avions pas de basket aux pieds à abîmer dans l’eau …

1905
1.905 : COMBLAIN-LA-TOUR : Pataugeoire : ( ? ) ; …

1906
1.906 : COMBLAIN-LA-TOUR : Pataugeoire : Nadine Kucharzewski ; Mme Blaszka ; … ; Monique  Kiełtyka ; … ( collection Zdzisław Blaszka ).

Commentaires :

Monique Kieltyka : Ah lala, ne jamais manquer d’élégance même en baignade … Je ne sais pas qui est la dame près de nous … ( moi de dos en maillot bleu foncé à brides blanches et croisées ) mais vous avez remarqué … lunettes de soleil et petit sac à main blanc …

1907
1.907 : COMBLAIN-LA-TOUR : Pataugeoire : ( ? ) ; …; Madame Kiełtyka ; …

Commentaires :

Monique Kieltyka : Très « brouillée » la photo, mais c’est encore une photo de ma maman de dos. D’après mon frère son maillot était bleu ciel et son bonnet blanc. Faut dire qu’il y avait toujours un ou deux adultes dans les parages. On ne nous laissait pas sans surveillance. Je pense que ce jour-là il devait faire très chaud et ça ne devait pas être très profond …

1908
1.908 : COMBLAIN-LA-TOUR : Pataugeoire : ( ? ) ; …

1909
1.909 : COMBLAIN-LA-TOUR : Pataugeoire : Après la baignade : ( ? ) ; …

 

0236 – Les glaces à l’eau de Monsieur Bardo

Ce n’était pourtant que de l’eau sucrée et glacée, aromatisée à l’orange ou au citron, et figée sur un petit bâton plat en bois … mais qu’est-ce que c’était bon les glaces à l’eau de Monsieur Bardo !

Avec sa petite échoppe, Pan Bardo parvenait à combler la plupart de nos petites gourmandises. L’essentiel nous était déjà apporté pendant les repas, mais ce petit plus … cette petite fantaisie qui fait que l’enfance est si douce … ce petit goût sucré qui nous faisait tous craquer … c’est là, dans la modeste boutique, située entre la cuisine et la grande porte d’entrée, que nous trouvions notre bonheur. Il y avait là des cartes postales, des timbres et même du papier à lettres … mais surtout des bonbons … L’offre n’était pas très diversifiée, mais elle suffisait à satisfaire toutes nos envies. À l’époque, il existait beaucoup moins de variétés de friandises. Les mentos, dans leurs tubes, étaient encore tout blancs … dans les petits sachets de gommes, on avait le choix entre des souris ou des oursons colorés … la réglisse avait la forme d’un lacet ou de pièces de monnaie noires où des visages inquiétants se laissaient dévorer … il y avait encore ces soucoupes acidulées que nous appelions des hosties … les sugus et les fruitella se présentaient en tube, mais les treets en sachets … on pouvait avoir des sucettes de différents goûts et des bonbons sous forme de quartier d’orange ou de citron.

Si les chewing-gums ( nos chics ) s’appelaient déjà « Hollywood », les chocolats étaient encore bien belges … c’étaient des bâtons de chocolat « Jacques ». Dans chaque bâton, ils avaient six morceaux détachables et on pouvait choisir entre banane, moka, trois fruits, praliné ou au lait avec des noisettes entières. Mmm. On achetait un chocolat pour aller en promenade, mais on ne résistait pas à l’envie de le déballer avant de partir … pour croquer juste un des six morceaux … En cours de route, on se rappelait encore qu’on l’avait fourré dans une poche et on s’en payait encore un bout … et puis, dans l’euphorie, on l’oubliait. C’est au soir, en se déshabillant qu’on retrouvait le sachet de chocolat … tout fondu … mais qu’on mangeait quand même.

Bien sûr, tous ces « extras », il fallait les payer nous-même. À l’époque, notre argent de poche … ce n’était pas beaucoup … Pour aller en colonies, on économisait bien un peu avant, mais ce n’était jamais une fortune ; on s’en contentait. Parfois, on aspirait à être déjà le dimanche quand les parents viendraient nous rendre visite à Comblain, pour obtenir une « rallonge ». On apprenait surtout à gérer notre budget. Et quand on avait choisi son bonbon ou sa glace et que c’était le moment de payer, on comptait les pièces, une à une, sous le regard patient et amusé de Pan Bardo. Là encore on ne pouvait pas s’empêcher de penser aux parents ! Rappelez-vous sur chacune de ces pièces, il y avait un visage de mineur qui était gravé … c’était les visages de nos pères. On avait l’impression de payer nos friandises avec des gouttes de sueur de nos papas. Et ça rendait encore meilleures les glaces à l’eau de Monsieur Bardo.

Pour que les plus petits ne perdent pas leurs sous, on les encourageait à confier leur précieux trésor soit à leur moniteur ou monitrice, soit directement à Pan Bardo. Des listes reprenaient les noms, les prénoms et le « solde des comptes » de chaque dépositaire … le tout dans une confiance totale, évidemment. Et quand l’argent venait à manquer, il n’était pas rare que le moniteur, la monitrice et même Pan Bardo, émus par nos regards tristes, « s’arrangeaient » pour nous offrir encore une de ces irrésistibles glaces à l’eau de Monsieur Bardo.

Personnellement, je n’ai pas eu recours à cette méthode car, quand j’étais enfant, ma mère travaillait toujours comme cuisinière. Quand j’avais envie d’une friandise, il suffisait que je me glisse discrètement dans la cuisine, que je slalome entre les tabliers, que je relève la tête pour être sûr d’être devant le tablier de maman … et que je tire dessus. Et même si toutes les autres dames savaient déjà pourquoi j’étais là, il y en avait toujours une ou l’autre pour me demander : « Qu’est-ce que tu voudrais ? » juste pour m’entendre dire : « J’ai besoin d’une glace ! ». Et toutes éclataient d’un rire tendre et compréhensif. Maman frottait alors ses mains dans son tablier, nous sortions ensemble de la cuisine, puis du bâtiment, pour rejoindre la vieille maison blanche près de la grille d’entrée où logeaient les cuisinières. Je grimpais les escaliers en courant et j’attendais là, devant la chambre, qu’à son tour maman me rejoigne. Elle avait pris soin d’apporter avec elle la grosse clé et ouvrait enfin la porte.

Le spectacle de cette chambre m’impressionnait toujours. C’était spartiate, vétuste et sans aucun confort ! Les six ou sept lits étaient alignés comme dans une prison … juste quelques planches pour ranger les vêtements qui pour la plupart restaient dans des sacs posés par terre … un seul lavabo … très peu de lumière. À chaque fois, ma première impression, quand je rentrais là, c’était une espèce de compassion teintée de tristesse. Heureusement, maman avait vite fait de prendre quelques pièces dans son porte-monnaie et de me les donner … adieu tristesse … adieu compassion … j’étais déjà en train de courir dans l’escalier, les pièces à la main, avant que l’échoppe ne ferme et me prive du « plus important » … une glace à l’eau de Monsieur Bardo.

Par contre quand, à son tour, maman avait besoin de moi … juste pour me voir … juste pour être sûre que tout allait bien … et qu’elle me cherchait du regard dans le parc … j’essayais, comme un con, par tous les moyens de lui échapper ! Je ne voulais pas que les autres garçons se moquent de moi et me traitent de « fillette » à sa maman. Alors, je me dérobais à ses yeux, je me cachais derrière les arbres et les buissons et la laissais retourner inquiète vers sa cuisine. Et je n’en suis vraiment pas fier !

Elle aurait tant aimé qu’on passe ensemble quelques minutes … juste quelques minutes. L’enfance est cruelle !

Aujourd’hui, je m’en veux tellement de ne pas lui avoir offert ce petit plaisir. J’aurais tant aimé le faire. J’aurai tant aimé aussi avoir un tout petit peu de talent pour lui écrire quelques mots tendres à la manière du chanteur Renaud sur l’air du « Mistral gagnant » …

« Ah, m’asseoir, dans le parc, cinq minutes avec toi,
Laisser les autres y courir sans moi …
Sacrifier pour une fois quelques rires, quelques jeux
Pour prendre mon plaisir dans tes yeux.
Te serrer dans mes bras devant les autres enfants
Et t’offrir là un peu de mon temps.
Te raconter enfin mes journées en colo
M’attarder sur les trucs rigolos.
M’abreuver de ton rire en te tenant la main,
Partager mon bonheur d’être ici à Comblain.
Te remercier pour tout … et pour les glaces à l’eau …
De Monsieur Bardo !
 ».

https://www.youtube.com/watch?v=_YqzuE-5RE8

12/08/2019 – JP Dz

Commentaires :

Milczanowski Véronique : Pas de doute, Jean-Pierre, le talent est sans conteste à la pointe pleine de poésie de ta jolie plume … Merci de décrire si bien ce que mon cœur ressent si profondément …

Josee Zawadzki : Oui, Mr Bardo … je ne l’oublierais jamais. Je l’ai connu depuis ma naissance, on habitait les carrés de Bois-du-Luc en ce temps-là. Repose en paix.

1823
1.823 : COMBLAIN-LA-TOUR : En promenade dans les bois : Madame Bardo ; (? ) ; … ; Marek Bujanowski et juste derrière lui, Jean-Pierre Dziewiacien ; Pierre Front ; (? ) ; Jerzy Bardo ; la monitrice, Helcia Garsztka ; le Chef moniteur, Zdzisław Blaszka.

1824
1.824 : COMBLAIN-LA-TOUR : Devant le drapeau : (? ) ; … ; Ks Kurzawa ;… ; (? ).

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1.825 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1978 : Devant la petite chapelle : ( ? ) ; … ; ( ? ).

1826_1978
1.826 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1978 : Devant la petite chapelle : ( ? ) ; … ; Ks Kurzawa ; ( ? ) ; Ksiadz Czesław Kiek ; Jef Rozenski ; Pan Paterka ; ( ? ) ; …

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1.827 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1979 : Ognisko : Freddy Motała ; Piotr Rozenski ; Michel Konarski ; ( ? ) ; … ; Henri Zapałowski ; ( ? ) ; …

1828_1979
1.828 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1979 : Ognisko : ( ? ) ; … ; ( ? ).

1829
1.829 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko : Jerzy Kiełtyka ; ( ? ) ; … ; Pan Bardo ;… ; ( ? ).

1830
1.830 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko : ( ? ) ; Jerzy Kiełtyka ; … ; ( ? ).

1831
1.831 : COMBLAIN-LA-TOUR : En promenade : ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ).

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1.832 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1979 : Ognisko : ( ? ) ; Ks Kurzawa ; … ; ( ? ) ; et en partant de droite : Irena Malek ; Thérèse Spiewak ; Monique Paluszkiewicz ; ( ? ) ;  … ; Nathalie Swiderski, qui danse ; plus haut : Michel Konarski ; Piotr Rozenski ; Dominique Ogonowski ; Nathalie Haine ; Cécile Dannielewski ; Béatrice Laffut, sa soeur, Fabienne Laffut, près de David et …..

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1.833 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1977 : En promenade : ( ? ) ; Dominique Ogonowski ; ( ? ) ; ( ? ).