0120 – Je me suis laissé embarquer

«  Je me suis laissé embarquer … »

C’est par ces mots que Pierre Front a commencé à me raconter  son anecdote : «  Je me suis laissé embarquer … » et de « barque », il était bien question … Il est vrai que connaissant Pierre depuis toujours, je n’ai aucune raison de douter qu’il n’était effectivement pas le meneur de l’aventure qu’il  avait décidé de me raconter avec émotion … N’empêche, il y était … et il a gardé de cette histoire, un souvenir tendre ; «  une leçon de vie » comme il aime à le souligner.

Des meneurs, il n’en manquait pas. Ils étaient 4 à longer l’Ourthe, à pied, pour rejoindre la plage ce jour-là ; outre Pierre, étaient présents Richard Konarski, son cousin, mais aussi Alfred Materna et Géniu Bujanowski … Avec pareille équipe, tous les dérapages étaient possibles … le moindre imprévu pouvait donner lieu à une nouvelle aventure. L’imprévu, ce jour-là, a pris la forme d’une barque, amarrée à un arbre, et qui leur semblait abandonnée ! Difficile de dire lequel des 4 a proposé de « sauver » l’embarcation de l’ennui et de la torpeur dans lesquels elle paraissait plongée et de lui redonner l’occasion de voguer un peu. Le fait est, que personne n’y a vu malice … aucun d’entre eux n’a pensé que la barque pouvait avoir un propriétaire qui veillait certainement de loin sur la belle endormie … Tous les 4 n’ont vu là que la perspective d’une joyeuse virée.

Le plan était simple : « On remonte le courant, en direction d’Hamoir, on va boire un verre au « Café des Sports » d’Hamoir, et puis on revient, en se laissant « couler doucement », entraîné par le courant qui nous ramènera au point de départ. Le tout ni vu, ni connu … sauf des autres enfants de la colonie qui sont déjà à la plage et devant qui on passera – une nouvelle fois – pour des héros ». Et ils ont embarqué ; cap vers Hamoir.

Mais mener sa barque à contre-courant, n’est pas chose aisée … même pour des ados qui ont l’habitude de faire le contraire de ce qu’on attend d’eux. Les débuts étaient chaotiques. Quant à l’idée de mettre les voiles discrètement … c’était sans compter que les bords de l’Ourthe étaient largement fréquentés. La nouvelle de l’abordage s’est répandue comme une traînée de poudre. Très vite, le propriétaire du navire était averti et la contre-offensive organisée.

Pendant que nos 4 pirates tentaient de ramer au milieu de la rivière en essayant d’éviter les cailloux et autres récifs, l’armateur se lançait à leur poursuite. Quand il les a rejoints, il n’était même pas essoufflé … il faut dire, que la barque avait fait … plus ou moins … 200 mètres ! On était encore loin d’Hamoir. Je vous laisse imaginer l’échange houleux entre nos marins amateurs et le malheureux propriétaire spolié, victime de cet acte de piraterie. L’un criant au scandale, menaçant d’appeler la police, hurlant de tout son souffle, les autres tentant d’expliquer que ce n’était qu’un emprunt de quelques minutes et que personne n’avait envisagé de s’approprier l’embarcation pour de bon … d’ailleurs qu’en auraient-ils fait ? C’est terrible comme les adultes peuvent être rétifs aux arguments logiques et posés des plus jeunes ! ! !

Bref, il a fallu renoncer à la croisière. Mais l’individu frustré, et sûr de son bon droit, ne comptait pas en rester là. Il cherchait à transformer la joyeuse régate  en véritable … naufrage ! Pour couper court, nos 4 corsaires amateurs se sont séparés pour rejoindre la colonie par différents chemins et ainsi brouiller les pistes. Deux d’entre eux ont carrément plongé tout habillés dans l’eau. Ils sont ressortis de l’autre côté de la rivière et, pour rejoindre la colo, ont longé les rails du chemin de fer … Ils sont rentrés complètement trempés, sous les yeux interrogatifs des autres ados. Les deux autres, ont repris le même chemin qu’à l’aller et ont traversé par le pont.

Mais la ruse n’a pas fonctionné. Evidemment. Inutile de dire, que pour les comblinois, ce genre de méfait c’était « sûrement » les enfants du home polonais. Aussi, dès que les 4 mercenaires sont rentrés, ils étaient attendus dans le bureau de Ks Kurzawa !

La perceptive d’entrer dans le bureau du Directeur suscitait toujours un sentiment d’effroi … même pour nos moussaillons amateurs. Le propriétaire du bateau était déjà là, devant le prêtre. Bien sûr, il reconnaissait les coupables. Il s’est lancé alors dans une interminable diatribe, laissant libre cours à toute sa colère … vociférant, jetant ses bras en l’air, réclamant la peine capitale et jurant de ne se calmer que si la punition était exemplaire.

Durant de longues minutes, Ks Kurzawa est resté impavide et silencieux tel un phare inébranlable au pied duquel les vagues de la colère du propriétaire en furie venaient se briser … Au bout d’un long moment, jugeant que l’homme avait épuisé tous ses arguments et qu’il avait par la même occasion assouvi quelque peu sa colère, Ks Kurzawa  a pris la parole pour dire : «  Ils ne le feront plus ! ».

Ce n’est pas exactement ce qu’attendait le préjudicié … ni les auteurs du méfait. Mais ces mots – prononcés avec tant de calme et d’autorité – étaient définitifs et sans appel. D’ailleurs personne ne semblait vouloir briser le silence qui a suivi la sentence. L’homme a tourné ses talons et s’en est retourné sur ses terres … l’avis de tempête était levé ; nos 4 ados, quant à eux, s’en sont allés ramasser les « champignons » dans le parc et pour une fois, cette corvée leur a semblé douce.

L’attitude de Ks Kurzawa avait été proportionnée, pleine de sagesse et de discernement. Il avait parfaitement mis en balance d’une part,  la relative gravité du méfait et d’autre part, l’appétit de vengeance disproportionné de la victime qui n’avait subi en réalité, aucun dommage …  Ks Kurzawa n’était pas seulement l’autre mât, il était aussi le rempart derrière lequel nous, ses enfants, pouvions nous abriter et laisser libre cours à notre insouciance.

« C’était une leçon de vie » insiste Pierre, « d’ailleurs, pour respecter la parole du prêtre, nous ne l’avons plus jamais fait ! ». Mais Dieu merci … il y a eu encore tellement d’autres bêtises pour lesquelles aucune promesse n’avait été faite.

Comme il n’existe pas de photos de ce fait d’arme, je ne résiste pas à la tentation de partager avec vous ces quelques photos de Pierre ( je suis sûr qu’elles feront plaisir au fan-club de Pierre Front ). En tout cas, elles illustrent bien que Pierre s’est souvent « laissé embarquer » … mais c’était toujours pour la bonne cause et pour défendre le folklore et les traditions polonaises. Aujourd’hui, c’est lui le meneur. Non seulement, il accompagne l’orchestre Bardzinski, mais il dirige – à la baguette et depuis 30 ans, tel un capitaine au long cours – l’orchestre de l’ensemble « Spotkanie ».

29/05/2017 – JP Dz

0779
0779 : Pierre Front.
0780
0780 : Pierre Front.
0781
0781 : Pierre Front et Alfred Materna.
0782
0782 : Pierre Front.
0783
0783 : KSMP de Mons : ( ? ) ; Didier Bouchéi ; ( ? ) ; Freddy Motala ; ( ? ) ; Pierre Front.
0784
0784 : ( ? ) ; Pierre Front ; ( ? ).
0785
0785 : Jérôme & Yvan Bardzinski Orchestra.
0786
0786 : Orchestre de Spokanie.

Śpiewnik – 065 – Nocka szumiała nocka wołała

https://www.youtube.com/watch?v=ZmrHhYp9gvo

Nocka szumiała, nocka wołała,
Ciepła nocka go z domu wygnała.
Otwórz dziewczę drzwi, matka ojciec śpi.
Ojciec matka śpi, otwórz dziewczę mi.

Cyt, cyt skrzypią drzwi, Jasiu nie otworzę ci.
Cyt, cyt ojciec śpi, obudzi się będzie zły.
Cyt, cyt szczekną psy będą plotki w całej wsi.
Jasiu nie zwlekaj, ojciec idzie uciekaj.

A z rana z rana, pięknie ubrana,
Stoi w okienku jak malowana.
Stoi w okienku, jak w doniczce kwiat,
Oczy pełne łez, zamknął jej się świat.

Cyt, cyt oj jak źle, przyjdź Jasienku weźże mnie.
Cyt, cyt weźże mnie, bez kochania bardzo źle.
Cyt, cyt nie bądź zły, Jasiu już otworzę ci.
Chociaż skrzypią drzwi i szczekają we wsi psy.

Hej ha wezmę cie ! Ojcu matce skłonię się.
Hej ha dziewczyno ! Będziesz moją jedyną.

Hej ha niewiele będzie we wsi wesele.
Hej ha wesele za trzy cztery niedziele.

Hej ha niewiele będzie we wsi wesele
Hej ha wesele za trzy cztery niedziele.

Hej ha raz dwa trzy ! Będzie rejwach w całej wsi.
Hej ha od ucha ! Weselisko u ha ha.

0119 – Revisitons Comblain ( 8 ) : Juste en face, le Chirmont

Ce nom ne vous dit peut-être rien … pourtant, il fut un temps où le château de Chirmont – situé juste en face de notre maison polonaise – se voyait très bien … même depuis notre perron ( photo 770 ).

Pour être exact, cette élégante gentilhommière de la fin du XIX siècle, bâtie au pied du Chirmont, s’appelle : « la Closerie de Chirmont ». Elle fut habitée successivement par la Baronne Rolin Jacquemin, puis par Madame la Baronne du Royer de Dour de Fraoula, née Sabine de Ribaucourt, puis par Mr Stéveling.

Aujourd’hui, le camping, situé entre l’Ourthe et la closerie, ne nous permet plus d’admirer cette bâtisse à l’architecture si originale. Si vous voulez la voir de plus près, il vous faudra traverser le camping … elle est toujours là, mais entièrement noyée dans la végétation ( photo 778 ).

Les photos en annexe, montrent un édifice largement isolé et entouré de verdure. Pourtant, le 2 juin 1951, on inaugurait ici, en grande pompe, le complexe sportif et touristique de Chirmont … vaste infrastructure dédiée au tourisme et qui faisait la fierté des Comblinois. Voici un extrait de l’article écrit en juillet 1951 dans « Les Echos de Comblain » pour présenter la chose :

« Avec l’inauguration du complexe de Chirmont, situé sur le haut plateau entre l’Ourthe et la route qui relie Comblain-la-Tour à Fairon, le patrimoine touristique et sportif de notre belle vallée vient incontestablement de s’enrichir d’une attraction supplémentaire, unique dans la région…

Des 39 hectares que compte le domaine, 22 ont été aménagés en un parc magnifique, séjour de rêve pour les promeneurs, les touristes et les campeurs. Rien n’y manque, toutes les utilités ont été prévues et l’endroit est édenique et fera l’admiration de tous ceux qui auront la chance de pouvoir venir s’y reposer ou s’y distraire.

Un terrain de camping aménagé à flanc de coteau pourra recevoir plus de mille tentes. Un grand parking attend plusieurs centaines de voitures. Bientôt sera ouverte la piscine, de dimensions olympiques, avec plage sablée. Dès maintenant, on y trouve des courts de tennis, un golf miniature, des buvettes, une plaine de jeux pour enfants, un stand où l’on vend de la crème glacée et un autre, la pâtisserie, une cantine de ravitaillement pour campeurs, une magnifique piste de danse couverte.

Et rien, dans ce cadre merveilleux ne dépare la nature qui a été respectée dans ses moindres détails, tant dans l’aménagement des promenades que dans les constructions qui sont toutes recouvertes de pierre du pays.
Souhaitons qu’un bel été favorise le développement de cette réalisation et de bonnes vacances à tous ceux qui feront confiance à notre région, à nos hôtels et à nos restaurants, à nos rivières et à nos bois, à nos parcs et à nos rochers, à nos promenades et à notre population. Et ainsi que nous invitions à visiter les grottes ou le musée à Comblain-au-Pont, nous les inviterons maintenant à passer au moins quelques heures au Chirmont

Nous nous contenterons de citer, pour finir, le journal « La Meuse » parlant de nos Comblain, « depuis longtemps équipés pour recevoir de nombreux visiteurs » :

« La valeur d’un site grandiose et prestigieux y provoque un perpétuel enchantement. Mais les promoteurs et réalisateurs hardis ont estimé que les ressources touristiques du passé et de la tradition ou celles qui offrent simplement la nature, doivent être complétées par d’autres réalisations attractives. C’est donc sur une plus complète idée en matière de conception touristique qu’est née à Chirmont, en face même du fameux Rocher de la Vierge, une création qui fait honneur au tourisme belge par son envergure et sa beauté s’harmonisant idéalement au cadre … » ». L. Dombret

Extrait de « Les Echos de Comblain » Organe officiel des Syndicats d’Initiative Touristique de Comblain-au-Pont et Comblain – Fairon a.s.b.l. – 6è Année – N° 7 – Mensuel : Juillet 1951.

Le projet était ambitieux, voire visionnaire … même si on ne parle alors que de tentes et pas encore de caravanes. Difficile de dire, 10 ans plus tard, quand les polonais ont envahi le Centre Millennium, combien de ces installations existaient encore ? Par contre, la fameuse plage qui devait ouvrir près de la piscine « de dimensions olympiques » … elle a sûrement laissé pas mal de souvenirs ; au point qu’elle a donné son nom à un petit coin charmant, au bord de l’Ourthe que nous avons pratiquée souvent.

22/05/2017 – JP Dz

0770
0770 : COMBLAIN-LA-TOUR : La closerie de Chirmont.
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0771 : COMBLAIN-LA-TOUR : La closerie de Chirmont.
0772
0772 : COMBLAIN-LA-TOUR : La closerie de Chirmont.
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0773 : COMBLAIN-LA-TOUR : La closerie de Chirmont.
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0774 : COMBLAIN-LA-TOUR : La closerie de Chirmont.
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0775 : COMBLAIN-LA-TOUR : La closerie de Chirmont.
0776
0776 : COMBLAIN-LA-TOUR : La closerie de Chirmont.
0777
0777 : COMBLAIN-LA-TOUR : La closerie de Chirmont.
0778
0778 : COMBLAIN-LA-TOUR : La closerie de Chirmont.

 

Śpiewnik – 064 – Bije mama, bije mama, bije mnie

Bije mama, bije mama, bije mnie,
Bo ja chłopców, bo ja chłopców całuję.
Nie wie mama, nie wie mama jak to źle,
Wszystkie panny mają chłopców, a ja nie !

Marysiu, buzi daj !
Mamy sie nie pytaj !
Bo Mama tak robiła,
Jak sama młodą była.
Marysiu, buzi daj !
Mamy sie nie pytaj !
Bo Mama tak robiła,
Jak sama młodą była.

Mówi mama, mówi mama, mówi mi :
Żaden chłopiec nie zastąpi mamy ci.
Widzi mama, widzi mama, ja to wiem,
Ale słodkich ust chłopaka bardzo chcę.

Marysiu, buzi daj !
Mamy sie nie pytaj !
Bo Mama tak robiła,
Jak sama młodą była.
Marysiu, buzi daj !
Mamy sie nie pytaj !
Bo Mama tak robiła,
Jak sama młodą była.

Mam ja chłopca, mam ja chłopca ładnego,
On mnie kocha, on mnie kocha, ja jego.
Chciałabym go, chciałabym go bardzo mieć,
Ale nie wiem czy on tego będzie chcieć.

Marysiu, buzi daj !
Mamy sie nie pytaj !
Bo Mama tak robiła,
Jak sama młodą była.
Marysiu, buzi daj !
Mamy sie nie pytaj !
Bo Mama tak robiła,
Jak sama młodą była.

Bije mama, bije mama, bije mnie,
Ze ja chłopcom, że ja wianek daruję.
Nie wie mama , nie wie mama jak to źle,
Gdy od wianka głowa ciągle swędzi mnie !

Marysiu, buzi daj !
Mamy sie nie pytaj !
Bo Mama tak robiła,
Jak sama młodą była.
Marysiu, buzi daj !
Mamy sie nie pytaj !
Bo Mama tak robiła,
Jak sama młodą była.

0118 – Les factotums

Moi … je ne m’en souvenais plus …

Mais, c’est vrai. Nous étions évalués sur l’ordre et la propreté de nos chambres !

Dominique Ogonowski a retrouvé dans les caves de la colonie, un de ces grands tableaux sur lequel l’autorité jugeait et notait l’état de nos chambres. Comme il était impossible de scanner une si grande feuille, j’ai reproduit le tableau à l’identique … c’est le document 765.

Je ne sais pas ce qu’il faut penser de cette évaluation, ni comment il convient d’interpréter les notations ?

Il est clair qu’au hit-parade des chambres les plus pimpantes, ce sont les n° 7 ( si chère à Georges Zalobek … « Mets-là dans la 7 … » les intéressés s’en souviendront ), la n° 11 et la 24 qui brillent par leur régularité. À l’opposé, les chambres 13, 26 et 15 … sont nominées ex aequo dans la catégorie des plus négligées.

Sur le tableau retrouvé, il ne figure ni de date, ni les noms des « candidats » … c’est frustrant ! Il aurait été très amusant de taquiner ceux et celles qui étaient ainsi mis à l’honneur … ou à l’index.

Moi, la seule chose dont je ne souvienne, dans les chambres des garçons … c’est l’odeur des chaussettes roulées en boule dans le fond des armoires. Cette odeur virile était « accablante » … surtout au début … Après, elle ne disparaissait pas – bien au contraire – mais on finissait par s’habituer.

Par contre, si nous étions responsables de nos chambres, vous êtes-vous déjà demandé qui veillait sur la propreté des parties communes ? À l’époque, cela ne nous préoccupait aucunement. Je dirais même qu’on s’en fichait royalement. Le réfectoire était toujours très propre. Les halls, escalier, échoppe, perron … étaient toujours impeccables. Cela tient de l’exploit quand on y pense … Rappelez-vous ces marées humaines tantôt montantes, tantôt descendantes qui déferlaient sur les parties communes, par tous temps … ces dizaines de pieds martelant le sol, les inévitables petits accidents à table … les verres renversés, les gouttes perlant sur le sol ….

Mais pourquoi se serait-on préoccupé de savoir pourquoi et comment ce petit miracle se produisait quotidiennement, alors que nous avions tant d’autres choses à penser ? Tout cela n’était pour autant, pas laissé au hasard ; ces tâches étaient le lot quotidien des factotums.

Leur présence bienveillante a été constante. Même si ce n’était pas toujours les mêmes, il y avait toujours plusieurs bénévoles dévoués dont le rôle consistait à nettoyer derrière nous, à effacer en quelque sorte, les traces de notre passage. Ils profitaient de ce que nous étions en vadrouille pour frotter, balayer, astiquer et ranger. Leur discrétion les rendait presque invisible. Par contre, leur travail et leur dévouement les rendaient indispensables. J’aimerais tant retrouver le nom de tous ces courageux, les mettre, pour une fois, à l’honneur et les faire passer de l’ombre dans laquelle ils accomplissaient leurs tâches à la lumière de notre reconnaissance et de notre gratitude.

Si chacun d’entre eux était sympathique, chacun avait son style, ses habitudes et ses marottes.

Le plus « folklorique » d’entre eux a été certainement Léon Warchulski. Léon était à la fois épicurien, philosophe et le violoncelliste attitré du KSMP de Mons. Même s’il faut bien l’avouer que ses dons pour la philosophie et le violon étaient parfois inversement proportionnels à son état de sobriété : Léon soignait, en effet, sa timidité naturelle avec une médication que la morale réprouve mais que la franche camaraderie – surtout polonaise – encourage fortement …

Donc, notre brave Léon – qui se consacrait toute la journée au nettoyage et autres tâches ingrates qui lui était assignées – souhaitait s’investir davantage dans l’intérêt général. Il organisait donc, régulièrement, en fin de soirée, des activités aussi utiles que sympathiques. Pour faire court, il avait installé, dans la remise, un atelier « vodka ». Le but : fabriquer de la wiśniówka pour alimenter toutes les manifestations où les adultes étaient présents et favoriser leur intégration, et assurer ainsi une meilleure ambiance. Avouez qu’il n’y a pas plus noble comme intention.

Nous, les moniteurs, nous étions sollicités par Léon pour l’aider à la concrétisation de cette œuvre de bienfaisance. Donc, à la nuit tombée, quand les enfants étaient enfin couchés ( et laissés à la surveillance des sous-moniteurs ), nous allions discrètement rejoindre Léon dans son atelier d’alchimiste. On s’asseyait alors en rond et notre participation consistait à enfoncer des cerises dans des bouteilles.

Régulièrement, le Maître des lieux, d’une façon très militaire, stoppait la chaîne de fabrication pour « huiler » les rouages de la machine ( c’est-à-dire nous ). Il fallait bien goûter à la production pour être sûr du résultat. Et puis on reprenait en cadence l’introduction de ces longs chapelets de cerises que nous manipulions quasi religieusement.

Je ne me souviens plus de la quantité de cerises qu’il fallait enfoncer avant chaque pose … Je ne me souviens plus du nombre de poses dont on bénéficiait … Ni de combien de temps ça durait …  Je ne me souviens plus – non plus – comment je parvenais à rejoindre ma chambre ? Peut-être à l’odeur des chaussettes ?
Par contre, ce dont je me rappelle … ce sont les lendemains matins …
Au lieu du « Salut les copains » habituel, c’était plutôt « Âge tendre et gueule de bois ».

C’est sans doute déjà là que nous avons laissé quelques neurones aux « abonnés absents » … même si, avec le temps, je peux dire que tout cela n’a entamé ni notre mémoire ni notre enthousiasme … Par contre, je ne suis pas sûr de pouvoir rechanter le « temps des cerises » avec le même tempo aujourd’hui !

15/05/2017 – JP Dz

0765_Konkurs_czystosci
0765 : COMBLAIN-LA-TOUR : Konkurs czystości.
0766
0766 : COMBLAIN-LA-TOUR : Les factotums : ( ? ) ; Mr Andrei Makarov.
0767_1977
0767 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1977 : Dans une chambre : Marilyne Desmet ; Hélène Piech ; Cécile Danielewski.
0768_1980
0768 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans une chambre : Michel Konarski ; Richard Chwoszcz ; Freddy Motała ; Michel Łagocki ; Henri Zapałowski ; Giovanni ( ? ) ; ( ? ).
0044
044 : – COMBLAIN-LA-TOUR : Les cuisinières et l’intendance : Pan Jan ; Mme Bardo ; Mr Léon Warchulski ; Mr Stepien ; ( ? ) ; ( ? ) ; Mr Franek Bujanowski ; ( ? ).
0769
0769 : COMBLAIN-LA-TOUR : L’orchestre du KSMP de Mons : Léon Warchulski ; Pierre Front ; René Sarpette ; Freddy Lis ; Mr ( ? ) Lis ; Zygfried ( ? ).

 

Śpiewnik – 063 – Czerwone maki na Monte Cassino

https://www.youtube.com/watch?v=Iab33qfDW-g

Czy widzisz te gruzy na szczycie ?
Tam wróg twój się kryje, jak szczur !
Musicie ! musicie ! musicie ! ! !
Za kark wziąć i strącić go z chmur !
I poszli szaleni, zażarci,
I poszli zabijać i mścić !
I poszli – jak zawsze – uparci !
Jak zawsze – za honor – się bić !

Czerwone maki na Monte Cassino,
Zamiast rosy piły polską krew…
Po tych makach szedł żołnierz i ginął,
Lecz od śmierci silniejszy był gniew !
Przejdą lata i wieki przeminą.
Pozostaną ślady dawnych dni…
I tylko maki na Monte Cassino
Czerwieńsze będą, bo z polskiej wzrosną krwi.

Runęli przez ogień straceńcy !
Nie jeden z nich dostał i padł…
jak ci, z Samosiery szaleńcy !
Jak ci, spod Rokitny, sprzed lat !
Runęli impetem szalonym
I doszli … I udał się szturm !
I sztandar swój biało czerwony
Zatknęli na gruzach wśród chmur !

Czerwone maki na Monte Cassino,
Zamiast rosy piły polską krew…
Po tych makach szedł żołnierz i ginął,
Lecz od śmierci silniejszy był gniew !
Przejdą lata i wieki przeminą.
Pozostaną ślady dawnych dni…
I tylko maki na Monte Cassino
Czerwieńsze będą, bo z polskiej wzrosną krwi.

Czy widzisz ten rząd białych krzyży ?
To Polak z honorem brał ślub !
Idź naprzód ! Im dalej .. Im wyżej,
Tym więcej ich znajdziesz u stóp !
Ta ziemia do Polski należy,
Choć Polska daleko jest stąd,
Bo wolność … krzyżami się mierzy …
Historia ten jeden ma błąd.

Czerwone maki na Monte Cassino,
Zamiast rosy piły polską krew…
Po tych makach szedł żołnierz i ginął,
Lecz od śmierci silniejszy był gniew !
Przejdą lata i wieki przeminą.
Pozostaną ślady dawnych dni…
I tylko maki na Monte Cassino
Czerwieńsze będą, bo z polskiej wzrosną krwi.

0117 – Cours de danse ( 2 ) : Olga Zeromska

Le cours de danses folkloriques polonaises de 1972 à Comblain s’est merveilleusement déroulé.

Les séances de danses se sont succédé dans le réfectoire, dans le hall d’entrée, dans les couloirs et même dehors. Dès que la météo le permettait, Mme Zeromska n’hésitait pas à nous rassembler sur les pelouses du parc pour profiter du bon temps ; même si l’herbe n’est pas le terrain idéal pour danser.

C’est ainsi qu’il était fréquent d’entendre à l’extérieur, son célèbre et tonitruant « » qui ponctuait chaque début de mouvement. Nous dansions tantôt accompagnés par un accordéon, tantôt sur la musique, légèrement grinçante d’un vieux 78 tours. Les Krakowiak, Kujawiak, Mazurka et polonaises s’enchaînaient sans jamais nous fatiguer.

Madame Zeromska, notre chorégraphe londonienne, avait été sollicitée pour donner quelques séances de cours directement au KSMP de Liège. En effet, c’est celui-ci qui était géographiquement le plus proche de Comblain.

Donc, plusieurs soirées de suite, Mr l’abée Szymurski est venu la chercher à Comblain pour l’amener à la salle « Rue des Anglais » à Liège où se déroulaient les répétitions du groupe. Comme il restait de la place dans l’auto et que Mme Zeromska s’était prise d’affection pour nous, Eveline et moi avons eu le privilège de l’accompagner.

Les photos 762 et 763 datent du dernier jour des cours. Les valises sont déjà bouclées. Tout le monde est prêt pour le départ. Quand quelqu’un lance l’idée de faire une dernière photo, c’est le branle-bas de combat. On se met à plusieurs pour réaliser un panneau d’inscription pour immortaliser l’évènement. On essaie de rassembler un maximum de danseurs. Mais la discipline, qui a régné toute la semaine, s’est transformée en une joyeuse agitation.

Finalement, ce n’est qu’un petit groupe qui se réuni autour de la chorégraphe. Certains sont déjà partis, d’autres terminent leurs préparatifs, d’autres encore sont en train de se dire au revoir. Ce stage s’est merveilleusement passé. Tout le monde est content et souhaite revenir pour d’autres sessions. Malheureusement, il n’y en aura jamais d’autres.

Madame Zeromska aussi est très contente. Elle sait déjà – alors qu’elle pose sur ces photos – qu’elle va bientôt revenir en Belgique. Elle et les organisateurs du cours se sont mis d’accord pour faire une surprise aux jeunes. Mais pour l’heure, c’est un secret bien gardé.

C’est donc avec émotion que nous allons saluer et remercier Madame Olga. Et quand viendra l’heure des départs, les embrassades entre tous les participants n’en finiront plus.

Mais l’histoire ne se termine pas là ! En septembre 1972, c’est le festival des KSMP à Liège. Et quelle bonne surprise, Madame Olga Zeromska est là … Elle est revenue de Londres spécialement pour revoir « ses » jeunes. C’est l’euphorie.

Tous les KSMP vont se succéder sur scène. Et dans chacun d’eux, il y a eu des jeunes qui ont eu la chance de participer au cours de danse. Pour eux, danser devant Madame Zeromska avec leur groupe, c’est un honneur ; ils vont se surpasser.

Visiblement la chorégraphe est contente d’être là. À la fin du spectacle, elle montra sur scène pour dire combien cette expérience lui a plu.

Elle remerciera tout le monde et … dévoilera son petit secret : elle a fait préparer pour les participants au stade de Comblain-la-Tour un « diplôme d’instructeur de danses folkloriques ».

Les lauréats passeront un à un chercher leur distinction et embrasser une dernière fois Mme Zeromska.

Même si ce document n’a qu’une valeur très symbolique, je l’ai toujours conservé avec une tendresse particulière. Depuis lors, il m’est arrivé de glaner d’autres diplômes, mais celui-ci est différent ; il est chargé de tellement d’émotions positives qu’il reste mon préféré.

Il a rejoint dans un tiroir celui d’Eveline. Tous les deux, ils nous rappellent que ce sont nos passions qui nous ont réunis.

08/05/2017 – JP Dz

0762_1972
0762 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1972 : Cours de danse : Dans le désordre : Mr et Mme Dziewiacien ; Mr et Mme Rusowicz ; Mme Veronika Załobek ; Mme Olga Zeromska ; Ks Kurzawa ; Franek Klimanowicz ; Géniu Perzyna ; Mr Bierczyk ; Janek Perzyna ; Malvina Rusowicz ; Géniu et Marek Bujanowski ; Alfred Materna ; Eveline Ogonowski ; Jean-Pierre Dziewiacien ; Bernadette Lachowicz ; Franca Fisher ; Lydia Młynarski ; Lodzia Baum ; Thérèse Dudziak ; Christiane Bierczyk ; Alexis Łagocki ; Henri Bogbanski ; … ; à l’accordéon, Witold Pasternak ; ( ? ) …
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0763 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1972 : Cours de danse : Dans le désordre : Mme Veronika Załobek ; Mme Olga Zeromska ; Ks Kurzawa ; Franek Klimanowicz ; Géniu Bujanowski ; Alfred Materna ; François Lachowicz ; Jean-Pierre Dziewiacien ; Bernadette Lachowicz ; Franca Fisher ; Lydia Młynarski ; Lodzia Baum ; Thérèse Dudziak ; Alexis Łagocki ; … ; à l’accordéon, Witold Pasternak ; ( ? ) …
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0764 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1972 : Cours de danse : « Swiadectwo Instruktora tańców ludowych » distribué – aux participants du cours de danse de Comblain – lors du festival des KSMP de Liège 1972.
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0764_bis : LIEGE – 1972 : Festival des KSMP – Rue des Anglais : Mme Olga Zeromska, distribue les « Swiadectwo Instruktora tańców ludowych » aux participants du cours de danse de Comblain ; Lydia Młynarski ; ( ? ) ; Alexis Łagocki ; ( ? ) ; Stéphanie Goch ; Eveline Ogonowski ; Malvina Rusowicz ; ( ? ).

0116 – Comblain-la-Tour 1972 : cours de danses folkloriques polonaises ( 1 )

En 1972, la « Macierz Szkolna » décide de mettre sur pied un cours de danses folkloriques à Comblain-la-Tour. C’est une première. Comme ce stage était destiné à tous les jeunes qui souhaitaient perfectionner leur connaissance de la danse polonaise, tous les KSMP se sont rués sur l’occasion.

Cette formation s’est déroulée du 19 au 27 août  1972. Elle a réuni des jeunes de tous les coins de Belgique.

Les KSMP de Ressaix, de Charleroi, de Liège et du Limbourg étaient présents ; mais les participants les plus nombreux venaient du KSMP de Mons et du groupe Wisła. La plus jeune d’entre nous, notre « mascotte », c’était déjà Betty Nowicki.

Ce n’était pas la première fois que tous ces jeunes se rencontraient, loin de là. Les occasions étaient nombreuses. On se voyait lors des pèlerinages à Montaigu et à Banneux, lors de rassemblements comme au cimetière de Lommel, ou pendant les colonies à Comblain, mais surtout lors des festivals des KSMP qui se déroulaient chaque année – et alternativement – dans une région différente.

Ces rencontres, aussi agréables qu’elles étaient, favorisaient néanmoins une certaine compétition entre les groupes et une espèce de rivalité, bonne enfant, teintée de chauvinisme et d’esprit de clocher animait les conversations.

Ce stage de danse à Comblain est venu tout bouleverser, tout changer : pour la première fois, tous seront mélangés et les divisions, les régions, les étiquettes n’existeront plus l’espace d’une longue semaine. Il n’y avait plus de Mons, de Liège ou de Wisła … Nous étions tous égaux, tous élèves, tous avides d’apprendre et prêts à partager l’expérience.

Parmi tous les souvenirs laissés par ce stage, un des plus touchants, des plus émouvants, aura été de voir un tel danseur de Wisła expliquer à une telle danseuse de Charleroi un pas qu’il avait su dompter ou d’observer une de « Ressaix » corriger un de « Mons », et vice et versa. Le tout dans une ambiance merveilleuse. La réussite de ce cours a été double : elle a permis d’apprendre à mieux danser et surtout à mieux s’apprécier.

Le courant est bien passé entre les jeunes et la chorégraphe, Mme Zeromska. Pourtant, le premier contact fut « difficile ».

Madame Olga Zeromska, c’était une chorégraphe, spécialiste des danses folkloriques polonaises à Londres où elle côtoyait l’élite de l’émigration polonaise ; ses élèves étaient tous issus des hautes sphères et la jeune aristocratie en exil qui se donnait rendez-vous à ses cours.

On les imagine aisément affichant une belle prestance, pleins de distinction et parlant un polonais impeccable … À Comblain, elle se retrouvait devant un groupe différent, joyeusement hétéroclite et disparate. Imaginez un groupe présentant autant de diversités physiques ( des grands, des petits, des châtains, des foncés, des minces, des plus corpulents, … ) que régionales et culturelles : certains parlaient un polonais moyen, d’autres le comprenaient à peine ; certains parlaient français, d’autres le néerlandais … mais, ils avaient cependant tous en commun d’être enfants de mineurs et de travailleurs.

À Londres, elle suscitait l’admiration et le respect. Ici, en Belgique, dans les yeux de tous ces jeunes, elle pouvait lire de la curiosité, voir une certaine méfiance ; bref, elle n’était pas en terre conquise mais elle se retrouvait devant une population qui ne lui était pas toute acquise …

Son premier mouvement fut de faire marche arrière et un long entretien fut nécessaire avec les organisateurs du cours de danse. On peut imaginer la déception de la chorégraphe et son désir de retourner à Londres mais heureusement, quand ils sortirent du bureau après cette mise au point, la cause était entendue : Madame Olga reste.

La première séance du premier cours put commencer. Pour se faire une idée générale du niveau moyen de ses nouveaux élèves, Olga débuta son enseignement par un pas très difficile de Mazurka.

Dès les premières minutes, elle stoppa les danseurs et je l’ai vu foncer sur moi, avec une certaine appréhension : « Où as-tu appris à faire ce pas ? », « Qui est ton professeur ? » …

J’ai été surpris, angoissé même, à l’idée d’avoir peut-être mal suivi ses instructions ; j’ai balbutié que je dansais au K.S.M.P. de Mons, et désignant Monsieur Edmond Łagocki, que c’était ce monsieur-là qui m’avait appris ce pas, comme d’ailleurs tout ce que je savais.

Mme Zeromska s’est précipitée sur Edmond pour l’assaillir de questions. Il a répondu qu’il était mineur de profession et que la danse, il l’avait apprise tout seul. Et que depuis, sa grande passion, c’était de partager.

En quelques minutes, elle a compris qu’ici, la noblesse elle venait du cœur et que cette aristocratie-là, valait bien toutes les autres. Elle a compris que finalement, ce serait plus facile que prévu, parce que ces jeunes avaient certes, déjà, un bagage non négligeable, mais qu’ils étaient surtout constitués d’un formidable élan de passion et d’enthousiasme !

Oubliées les différences et la méfiance, le cours a repris et ce fut inoubliable …

01/05/2017 – JP Dz

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0759 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1972 : Cours de danse : Eveline Ogonowski ; Mme Olga Zeromska ; Alexis Łagocki ; Mme Dziewiacien.
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0760 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1972 : Cours de danse : Franca Fisher ; Marek Bujanowski ; Jean-Pierre Dziewiacien , Lydia Młynarski.
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0761 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1972 : Cours de danse : Alfred Materna ; Jean Paluszkiewicz ; Bernadette Lachowicz ( ? ) ; Franca Fisher ; Marek Bujanowski.