Jeszcze jeden mazur dzisiaj,
Choć poranek świta,
« Czy pozwoli panna Krzysia ? »
Młody ułan pyta.
I tak długo błaga, prosi,
Bo to w polskiej ziemi :
W pierwszą parę ją unosi,
A sto par za nimi.
W pierwszą parę ją unosi,
A sto par za nimi.
Ułan mile szepce w uszko
I ostrogą dzwoni,
W pannie tłucze się serduszko
I liczko się płoni.
Cyt serduszko, nie płoń liczka,
Bo ułan niestały :
Tam za miastem wre potyczka,
Słychać pierwsze strzały.
Tam za miastem wre potyczka,
Słychać pierwsze strzały.
Słychać strzały, głos pobudki :
Dalej na koń, hurra !
Lube dziewczę porzuć smutki,
Dokończym mazura.
Jeszcze jeden krąg dokoła,
Jeden uścisk bratni,
Trąbka budzi, na koń woła,
Mazur to ostatni.
Trąbka budzi, na koń woła,
Mazur to ostatni.
À ce stade de notre promenade, dans le quartier Po d’là, nous voici à une intersection entre deux routes. Vers la droite, c’est la Rue de Fairon, en direction d’Hamoir, et vers la gauche, celle qui longe la rivière, c’est le Quai de l’Ourthe. Le Square Joe Napoli est situé juste au coin de ces deux routes.
Je vous propose de partir ensemble vers la gauche … comme nous le faisions si souvent pour aller vers la plage.
On longera la rivière jusqu’au terrain de camping. On fera peut-être même un saut jusqu’à la plage, histoire de revoir les « tartines », ces roches verticales alignées comme dans un grille-pain monumental. Ensuite, on fera demi-tour, on traversa le camping, on passera devant la buvette … avant d’emprunter la drève qui relie le camping à la Rue de Fairon. Au bout de la drève, on prendra à droite pour revenir vers Comblain-la-Tour. Ainsi, nous aurons fait, ensemble, une boucle et parcouru l’entièreté du quartier de Po d’là.
Le Quai de l’Ourthe – peu fréquenté – n’est carrossable que sur quelques centenaires de mètres. Il permet aux riverains de la rivière de se rendre chez eux. Il n’y a là que quelques maisons. Ensuite, il prend la forme d’un sentier étroit.
Parmi ces maisons, celles qu’on appelle : les villas jumelles sont les plus originales ( photos 750 à 754 ).
Regardez bien la photo 750. On comprend pourquoi les Comblinois les appellent les villas jumelles. On dirait presque qu’on a placé un immense miroir entre les deux villas et que l’une est le reflet de l’autre.
Rappelez-vous, cette particularité nous amusait déjà à l’époque. Pour peu que les villas se reflètent dans la rivière, nous, on voyait 4 bâtiments dans une symétrie presque parfaite. Aujourd’hui, les villas semblent différentes. L’aménagent extérieur, la couleur des façades, les clôtures et la végétation, tout semble avoir été pensé pour les rendre différentes. Dommage.
Juste derrière, sur l’actuel terrain de football, était implantée la brasserie de Comblain-la-Tour : « al brassène » … malheureusement pour nous … pauvres assoiffés … elle brûla le 9 octobre 1903. La pompe à eau de la brasserie existe toujours et se trouve sur le mur de la villa de gauche dans le passage entre les deux bâtiments.
Évidemment depuis, d’autres constructions sont venues s’installer tout au long de l’Ourthe … pas toujours aussi jolies que les villas jumelles. Qu’importe, pour nous ce sentier nous permettait surtout d’admirer l’autre rive … la nôtre. C’est comme ça qu’on pouvait découvrir l’arrière des bâtiments de la Rue du Parc.
Tout d’abord, la Place du Wez. Vu d’ici, elle nous offrait une perspective nouvelle. On aurait dit qu’elle était située juste au pied du « mont conique » ( photo 756 ). Avant la petite place, on pouvait encore voir les biches, sans trop les effrayer. Encore quelques mètres, et c’était notre centre de vacances qui nous apparaissait. Et même si nous ne l’avions quitté à peine quelques minutes plus tôt, à chaque fois, on ne pouvait pas faire autrement … il fallait qu’on fasse signe à ceux qui étaient restés chez nous.
Mais déjà, c’était le parc qui déroulait sa superbe devant nous. Vu d’ici, il était encore plus beau. Certains arbres se laissaient aller jusqu’à effleurer la rivière, de leurs branches et de leurs feuilles. La végétation de la berge remontait jusqu’au-dessus des perrés comme pour rejoindre le bord de la pelouse. Le tableau nous semblait idyllique ; c’était l’harmonie parfaite. Quant à nous, nous avions la conviction profonde de faire partie de ce tableau, nous avions l’impression d’y être à notre place … tout comme aujourd’hui, quand nous y retournons, nous avons le sentiment d’y avoir encore notre place …!
24/04/2017 – JP Dz
0749 : COMBLAIN-LA-TOUR : Quartier Po d’là, intersection entre la Rue de Fairon et le Quai de l’Ourthe.0750 : COMBLAIN-LA-TOUR : Quai de l’Ourthe, les villas jumelles.0751 : COMBLAIN-LA-TOUR : Quai de l’Ourthe, les villas jumelles.0752 : COMBLAIN-LA-TOUR : Quai de l’Ourthe, les villas jumelles.0753 : COMBLAIN-LA-TOUR : Quai de l’Ourthe, les villas jumelles.0754 : COMBLAIN-LA-TOUR : Les villas jumelles, vue de l’autre côté de l’Ourthe.0755 : COMBLAIN-LA-TOUR : Le sentier qui prolonge le Quai de l’Ourthe.0756 : COMBLAIN-LA-TOUR : La place du Wez et derrière, le mont conique.0757 : COMBLAIN-LA-TOUR : La maison polonaise, vue de l’autre côté de l’Ourthe.0758 : COMBLAIN-LA-TOUR : La maison polonaise, vue de l’autre côté de l’Ourthe.
Palant : le sport du Mardi de Pâques en Pologne … Jef Rozenski se souvient de l’avoir pratiqué aussi à Comblain-la-Tour :
C’était en 1977 ou 1978, je participais cette année-là au cours de moniteurs à Comblain-la-Tour, pendant les vacances de Pâques. Parmi les autres participants, il y avait 4 filles, dont Christine Piech et Anne-Marie Kantyka. ( Photos 256 et 745 ).
Un jour, Mr. Dulak a décidé de nous apprendre comment jouer au jeu du palant. « Le jeu de quoi ? ». « Oui, vous avez bien compris… le palant ! C’est un jeu traditionnel originaire de Pologne ».
Je me suis rappelé alors que mon père m’avait expliqué qu’on jouait déjà à ce jeu pendant la guerre. D’ailleurs, le sport américain le plus connu qu’est le baseball serait issu du palant.
Les règles sont un peu similaires à celles du baseball. En bref, une équipe essaie de lancer un ballon avec une pièce de bois et les adversaires essaient de rattraper le ballon ( Pour en savoir plus, je vous encourage à consulter le document en annexe : Palant.pdf ).
Donc, à Comblain, nous nous étions divisés en deux équipes plus ou moins égales : 2 filles et un garçon. Ceux qui sont forts en mathématique ont déjà compris : c’est difficile de faire deux équipes en partageant quatre filles et un garçon. Il nous fallait bien une sixième personne … et ce fut Mr. Dulak, lui-même.
C’était un avant-midi après une nuit où il avait beaucoup plu. On jouait sur le terrain de volley. Je me rappelle que le score était très équilibré et l’heure du dîner approchait. Mr. Dulak était dans l’équipe de lanceurs et moi dans l’équipe d’attrapeurs. Pour impressionner les filles, il fallait absolument gagner et de préférence par un mouvement génial. La tension était palpable. Qui des deux équipes allait finalement remporter le match ?
C’est alors, que Mr. Dulak lance la balle et la frappe fortement. Dès que j’ai vu partir la balle, j’ai su qu’elle allait passer au moins à 3 mètres, ou plus, d’où j’étais. Ma seule chance, c’était de me lancer dans un saut de chat comme j’avais vu faire par Christian Piot ( le gardien de but ). Ma décision fut immédiate … c’était presque un réflexe. Sans réfléchir, j’ai sauté et ce vol a été probablement le plus long de ma vie. J’ai eu le temps de ressentir toutes les phases du mouvement : comment je suis passé de la position verticale à l’horizontale … puis, comme j’entrais dans la phase de planer. Exécution parfaite ! Les yeux toujours sur le ballon qui s’approchait à très grande vitesse. Je me suis étendu et j’ai attrapé le ballon avec l’extrémité de mes doigts : « GAGNEEEEE ! ».
À ce moment-là, j’ai réalisé que je n’avais pas préparé la phase de l’atterrissage. Christian Piot a toujours eu de la chance … car la pelouse était bien entretenue. Ce n’était pas le cas à Comblain, au mieux : pas de pelouse, mais un terrain boueux, et donc pas d’alternative pour moi. Je suis tombé en plein dans la boue. Fin du jeu.
Les filles ricanaient, mais étaient impressionnées … c’était tout ce qui comptait pour moi. On avait gagné et on allait manger. Sauf que moi, avant de rejoindre le réfectoire, il a fallu que j’aille me changer entièrement. La soupe était déjà froide quand j’ai rejoint le reste de l’équipe.
En Pologne, on joue encore à ce jeu. La grande fête est organisée chaque année à Grabow, le Mardi après Pâques ( https://www.facebook.com/swietopalanta/ ). Je rêve de pouvoir refaire mon vol encore une fois … là, à Grabow. Peut-être dans l’équipe belge de palant. Qui serait prêt à m’accompagner ?
J’espère que vous avez passé de Joyeuses Pâques et un merveilleux « mokry dyngus » !
Ne cherchez plus … on a trouvé ! Rappelez-vous, il y a quelques semaines, on s’interrogeait pour savoir qui organisait les turnus ! Eh bien, voici la réponse : tout s’organisait lors d’assemblées générales du Comité des Ecoles Polonaises. Ces réunions se déroulaient dans cette grande salle – dont beaucoup d’entres nous se souviennent pour y avoir été régulièrement, lors de rencontres intercomités – située sous l’appartement et les bureaux du recteur à Bruxelles.
À la lecture du PV de réunion du 07/04/1976, repris dans le Narodowiec ci-dessous ( Merci à André Karasinski pour tout son travail de traduction ), vous pourrez constater que :
1° Pour 1976, il n’y aura que 2 turnus de 3 semaines ;
2° Pour commémorer le 15ème anniversaire de l’acquisition du centre de Comblain-la-Tour, la Macierz Szkolna, lors de cette assemblée générale, a décidé de : «… célébrer cet anniversaire en inaugurant une « salle historique » dans laquelle seront conservées toutes les archives liées au séjour des Polonais en Belgique. Cette salle portera le nom de « Salle Charles Prus-Piolunowski », belge d’origine polonaise, qui à chaque occasion soulignait son appartenance à la nation polonaise. ».
IMMENSE SURPRISE ! ! ! Nous ignorions totalement cette décision et … 40 ans plus tard, les Anciens de Comblain sont arrivés, avec leurs gros sabots, pour demander … la même chose ! Il ne nous reste plus qu’à rappeler au comité actuel sa propre décision.
Voilà qui donne à nos revendications une nouvelle légitimité, une dimension quasi « historique » ( en toute modestie, bien sûr ) puisqu’elles s’inscrivent dans la continuité de ce qui apparaissait déjà important en 1976 : la conservation des archives, la perpétuation du souvenir et de notre mémoire collective de Polonais de Belgique …
S’il fallait encore une preuve de ce que ce travail de collecte minutieuse des souvenirs, des anecdotes, des photos doit être entrepris et qu’il est important, ne serait-ce pas celle-là, cette nouvelle certitude d’avoir rejoint, sans le savoir, les préoccupations des responsables d’alors ?
On pourrait se réjouir, se dire que « la boucle est bouclée », selon l’expression puisque notre travail vient conforter une décision prise à une époque bien lointaine mais, c’est surtout l’occasion de rappeler que ce travail ne se fera pas sans vous, pas sans votre contribution, la plus modeste soit-elle ! Merci.
17/04/2017 – JP Dz
Narodowiec n° 83 du 07/04/1976 – Nouvelles de Belgique
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU COMITÉ DES ÉCOLES POLONAISES EN BELGIQUE
Le samedi 27 mars s’est déroulée à Bruxelles l’Assemblée Générale du Comités des Ecoles. Outre les membres du bureau du Comité, on notait la présence de délégations des différentes régions : Charleroi, Limbourg, Liège et Mons. Étaient également présents des représentants du Comité des Ecoles de la République fédérale d’Allemagne : le père C. Kiek et Monsieur M. Długosz.
Les débats se sont déroulés dans les locaux de la Mission catholique polonaise. La séance a été ouverte par le président du Comité le docteur R. Wilczek. Les participants ont accepté l’ordre du jour de la réunion ainsi que le PV de l’Assemblée Générale précédente.
Conformément à l’ordre du jour, l’inspecteur des écoles, le docteur E. Pomorski a présenté un état des lieux des écoles dans les différentes régions. Aucun changement important n’est à signaler en principe en ce qui concerne le nombre d’écoles ainsi que le nombre d’enfants qui les fréquentent.
S’ensuivit une discussion assez animée durant laquelle furent soulevés différents points : nécessité d’une plus grande attention et implication de l’inspectorat dans ce qui se passe dans les régions, choix des manuels scolaires, relever le degré d’attractivité des écoles. En principe, les comités locaux ne doivent pas faire face à de plus grandes difficultés dans la recherche de moyens matériels. Il faut également souligner, en plus du bien-fondé des remarques précédentes, qu’il existe un besoin constant de convaincre les parents afin qu’ils comprennent que la connaissance d’une langue supplémentaire, outre le fait qu’elle renforce le lien de leurs enfants avec leur pays d’origine, peut leur procurer aussi de meilleures opportunités professionnelles.
À propos des besoins dans les régions pour lesquels l’intervention de l’inspecteur pourrait être profitable, il est demandé aux comités locaux d’en informer le Comité des écoles, éventuellement l’inspecteur.
Les colonies de vacances de 1976
Le directeur en sera le père Docteur B. Kurzawa. Il est prévu d’organiser des périodes de 3 semaines : premier groupe du 3 au 24 juillet, second groupe du 26 juillet au 16 août. Le coût d’une journée s’élève à 120 francs, le coût pour les 3 semaines à 2.520 francs. A cette somme il faut ajouter un montant forfaitaire de 25 francs pour couvrir les dégâts, l’utilisation du matériel, etc.
Le premier groupe sera composé d’enfants des régions de Mons, Charleroi, Liège, Centre et Limbourg ( Heusden et Waterschei ). Durant la deuxième période seront accueillis les enfants de Maasmechelen et d’Allemagne ainsi que, en fonction des disponibilités des enfants d’autres régions.
On insiste pour que les comités régionaux qui envoient des enfants en colonie accordent plus d’attention à la sélection de moniteurs ayant les qualités requises. Pendant la durée des colonies, l’accès au centre en voiture sera interdit aux personnes étrangères au service. En principe, il sera interdit de camper et de séjourner dans le parc sans l’accord de la direction des colonies. Les visites des parents ne seront possibles que les dimanches.
Après les colonies pour les enfants, le Cercle des anciens scouts va organiser deux semaines de vacances pour adultes, particulièrement à destination des pensionnés. Des informations détaillées seront annoncées dans des communiqués spécifiques.
Situation financière du Comité des Ecoles
Le trésorier J. Rzemieniewski a fait un compte rendu de la situation financière du Comité des Ecoles. Il a, en outre, exposé la liste des travaux réalisés depuis les dernières vacances, principalement par les membres du Cercle des anciens scouts ainsi que par Z. Bardo et L. Czak. Il a aussi fait part des travaux et améliorations prévus avant le début des colonies. C’est la « Commission bâtiment » qui veille à la bonne réalisation de tous ces travaux.
Le besoin se fait sentir de créer une commission similaire pour prendre en charge le parc. Le fait que le président du Comité des Ecoles soit botaniste de formation va faciliter les choses. Certaines améliorations vont également être mises en œuvre suite au rapport remis par la commission diligentée par la commune de Comblain-Fairon.
15-ème anniversaire du Centre de vacances
Cette année, il y aura 15 ans que le Comités des écoles a fait l’acquisition du Centre de vacances à Comblain-la-Tour. Il a été décidé de célébrer cet anniversaire en inaugurant une « salle historique » dans laquelle seront conservées toutes les archives liées au séjour des Polonais en Belgique. Cette salle portera le nom de « Salle Charles Prus-Piolunowski », belge d’origine polonaise, qui à chaque occasion soulignait son appartenance à la nation polonaise. Il a mis sur pied en 1920 à Bruxelles et a présidé le comité « Pro Polonais » dans le but de venir en aide aux soldats polonais en guerre contre le bolchévisme. Après son décès en 1964 et la dissolution de Pro Polonais, de l’argent liquide et des titres ont été remis au Comité des Ecoles pour l’aménagement du Centre de vacances. La cérémonie se déroulera le dimanche 16 mai et débutera à 11 heures par une messe célébrée par le recteur H. Repka.
Nous allons inviter la famille de feu Ch. Prus-Piolunowski ainsi que les représentants de tous les comités centraux des organisations polonaises indépendantes et les représentants régionaux de ces mêmes organisations.
Nous allons également inviter les personnes qui, dans les premières années d’existence du Centre, y ont apporté une attention particulière, ne ménageant ni leurs forces, ni leur temps, ni leur argent. Les comités régionaux sont chargés de proposer des noms au Comités des Ecoles.
Le prix du vin d’honneur et du repas s’élève à 250 francs par personne. Étant donné les places disponibles au réfectoire, le nombre de participants a été limité à 120 personnes.
Fête du printemps
Comme d’habitude, la fête du printemps annuelle se déroulera le dernier dimanche de juin, à savoir le 27 juin. Le prix de l’entrée a été fixé à 40 francs. Pour animer le programme, il sera fait appel à une troupe artistique en dehors des frontières de la Belgique.
Après une discussion sur des questions organisationnelles, le docteur R. Wilczek a clos la réunion en remerciant tous ceux qui y ont participé et y ont pris la parole. Toutes les déclarations étaient motivées par l’intérêt porté à l’enfant polonais et au Centre de vacances qui, à juste titre, fait la fierté du Comité des Ecoles.
Cet intérêt croît sans cesse et c’est sans doute la plus belle des récompenses pour ceux qui, il y a 25 ans, ont porté le Comité des Ecoles sur les fonts baptismaux, ceux qui, durant toute cette période, sont restés à leur poste.
Le docteur Wilczek a, une fois de plus, exprimé sa reconnaissance aux hôtes venus d’Allemagne, le père C. Kiek et monsieur M. Długosz. La collaboration initiée il y a quelques années continue à se développer au mieux et au profit des objectifs communs des deux organisations.
( j. n. ) 1
1 Józef Rzemieniewski
Merci à André Karasinski pour la traduction
0736 : COMBLAIN-LA-TOUR : Assemblée générale de PMSz de 1976 : Narodowiec du 07/04/1976.0737 : COMBLAIN-LA-TOUR : Corvée peinture : ( ? ).0738 : COMBLAIN-LA-TOUR : Devant le réfectoire : Bardo ( ? ), le fils ainé de Mr Bardo ; … ; Zbigniew Blaszka ; et devant Zbigniew, c’est Nadine Kucharzewski. ( collection Zdzisław Blaszka ).0739 : COMBLAIN-LA-TOUR : Devant l’Ourthe : Mme Anna Blaszka ( la maman de Zdzisław Blaszka ) ; au milieu, Mme Kucharek ; à droite au fond Mme Walczynska M. ( l’ancienne présidente de Matki Rozancowej de Tertre ) ; et à droite devant Mme Stepien Marianna, ( la grand-mère de Raymond Mielcarek ) ; la petite fille, Lodzia Kucharek ; au fond avec des lunettes, Mme Franciszka Grzesgowiak. ( collection Zdzisław Blaszka ).0740 : COMBLAIN-LA-TOUR : Où ? : ( ? ) ; ( ? ). ( collection Zdzisław Blaszka ).0741 : COMBLAIN-LA-TOUR : Devant le réfectoire : Devant, les 2 garçons, ce sont les frères Konarski, à droite accroupi Bogdan et l’autre à gauche, Jean ; au fond, des moniteurs avec Danusia Gruszczynska ; Kurek Heniek ; Raymond Mielcarek ; Richard Chmielecki ; Leszek et Stefan. ( collection Zdzisław Blaszka ).0742 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko : ( ? ) ; … ; Violette Kiełbowicz ; ( ? ) ; …0743 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1979 : Ognisko : Fabienne Laffut ; ( ? ) ; … ; Hélène Piech ; Cécile Danielewski ; Michel Konarski ; Christine Piech ; Béatrice Laffut ; Irène Malek ; ( ? ) ; …0744 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko : ( ? ) ; … ; Ks Kurzawa ; ( ? ) ; …
Avec le temps, les photos sont devenues « en couleur » et … plus nombreuses.
C’est vrai que dans les années soixante, nous n’étions pas nombreux à posséder un appareil de photos. Seuls les plus anciens, ceux qui travaillaient déjà, pouvaient s’en offrir un. Parfois, les parents, avaient compris l’importance d’immortaliser les scènes joyeuses de ces moments d’exception. Mais dans la plupart des cas, la priorité n’était pas là. De cette époque, les témoignages sont limités … même si je suis persuadé qu’il reste, au fond de tiroirs oubliés, quelques trésors qui mériteraient d’être remis en lumière.
Difficile de dire quand la couleur est arrivée. Notre action a pour thème d’évoquer une période qui couvre de 1961 à, plus ou moins, 1981, soit une vingtaine d’années … une génération. Sauf que les jeunes qui sont passés par Comblain, ne revenaient là, en moyenne, que 6 ou 7 ans d’affilée. Du coup, ce sont trois générations différentes qui se sont succédé ; en moyenne évidemment.
Certains d’entre nous ne sont venus qu’une seule fois … et en gardent un souvenir impérissable. D’autres, sont revenus « une paire » de fois, sans vraiment pouvoir dire combien d’années … ni quelles années exactement. D’autres encore étaient des acharnés qui ont largement dépassé la moyenne. Je suis sûr que le record absolu doit être détenu par Jerzy Bardo … évidemment. Comme ses parents étaient omniprésents, Jerzy était toujours là … depuis tout petit. Il a connu tout le monde, toutes les générations, tous les « turnus », toutes les évolutions.
Si la première génération – celle qui commence en 1961 – se caractérise et se reconnaît facilement par des photos en noir et blanc, la troisième, se singularise par la couleur. Entre les deux, il y a la génération de la transition, du passage à la polychromie, où nous sommes nombreux à apparaître d’abord en noir et blanc et pour finir, en couleurs. En noir et blanc ou en couleurs, toutes ces photos, tous ces témoignages sont d’une égale importance … ; ils restituent, chacun avec leurs nuances propres, la variété et l’étendue des souvenirs, la palette des émotions et des sentiments … Aussi, les retrouver devient urgent.
Depuis le début de l’aventure des Anciens de Comblain, nous avons déjà présenté 735 photos sur le thème de Comblain d’avant et actuelles … mais le stock s’épuise ! Bientôt, on n’aura plus rien à vous offrir … et ce serait bien dommage.
C’est donc un appel essentiel à la continuation de notre projet qu’on vous lance aujourd’hui : s’il vous plaît, fouillez vos tiroirs, vos greniers et ces boîtes à chaussures qui permettaient de ranger les vieilleries … allez rouvrir vos albums d’adolescence, ceux de votre famille … évoquez, autour de vous, notre croisade commune … fouinez, furetez, sondez, explorez, perquisitionnez et … surtout, retrouvez-nous encore des photos !
Et rassurez ceux qui hésitent encore à prêter … les documents seront scannés et rendus, le plus vite possible, à leurs propriétaires respectifs. Merci de faire écho à notre demande, merci d’avance pour votre implication.
En attendant, nous, on avait envie de rendre, au parc de Comblain, un peu de ses humeurs d’antan … histoire de donner un peu de mémoire à l’éphémère, de donner un peu de consistance aux souvenirs …
Alors, nous avons décidé d’organiser, dans le parc, une gigantesque exposition de photos. Nous sommes sûrs que vous serez nombreux et que vous aurez plaisir à déambuler entre les arbres tout en redécouvrant, ensemble, nos souvenirs d’enfance.
Cette exposition sera accessible le dimanche 25 juin 2017 lors de la grande manifestation de Powitanie lata.
Quel bonheur ce sera de vous y retrouver.
10/04/2017 – JP Dz
0727 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en couleur : Mr et Mme Piech ; Ryszard Druszcz ; Halina Druszcz ; Christine Piech ; Anne-Marie Kantyka.0728 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en couleur : Hélène Piech ; Christine Piech.0729 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en couleur : ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ).0730 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en couleur : Annie Korek.0731 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en couleur : Le moniteur Janek Konarski ; ( ? ) ; … ; derrière, Alexis Łagocki ; ( ? ) ; ( ? ).0732 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en couleur : Béatrice Laffut ; Michel Konarski ; Fabienne Laffut ; Freddy Motała.0733 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en couleur : Freddy Motała ; Fabienne Laffut.0734 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en couleur : Béatrice Laffut ; Michel Konarski ; Fabienne Laffut.0735 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1990 : Dans le parc, en couleur : ( ? ) …
Cette série de photos en noir et blanc illustre bien le bonheur que nous avions à être dans le parc de Comblain. Qu’elles soient individuelles ou en groupe, on imagine le plaisir et l’envie d’immortaliser des instants précieux.
On y reconnaît des visages qu’on a bien connus, d’autres qu’on connaît encore et qui font partie de notre petite communauté. Certaines sont improvisées, d’autres « mises en scène ». Le tout respire la tendresse et l’amitié.
Nous avons laissé là le meilleur de notre adolescence. Le parc résonne encore des prénoms qui le hantent : Zdziszek, Stefcia, Franek, Andzej, Sophie, Irène, Yollande, Jean-Jean, Christian, Yurek, … Il n’a pas tout à fait oublié les comptines qu’on improvisait pour embêter les moniteurs : « Yurek, ogórek, kiełbasa i sznurek ».
Après nous, le parc a dû se sentir un peu seul … un peu déserté. Heureusement, aujourd’hui, d’autres enfants ont envahi les lieux, d’autres cris ont remplacé les nôtres, d’autres jeux ont été réinventés, d’autres chansons y sont entonnées … Parfois, les nouveaux airs qui ont la cote sont « surprenants » …
Nous, nos préférés, c’était plutôt la naïve « Piękna Hanisia » ou la dynamique « Poszła Karolinka do Gogolina ». On chantait avec plaisir « Kukułeczka kuka … Łodiridi łodiridi dyna, łodiridi dyna u ha ! ». Aujourd’hui, le répertoire est plus moderne, il est le reflet de ce qu’on entend dans les médias polonais.
En ce moment, si vous vous promenez dans le parc de Comblain en juillet, vous entendrez certainement les enfants chanter : « Jesteś szalona » ( traduction = Tu es tarée ) ! Vous ne connaissez pas ? Pas grave … vous trouverez ci-dessous et les paroles et le lien qui permet d’écouter.
Pas sûr que notre Ks Kurzawa aurait apprécié … ni qu’il nous aurait encouragé dans cette voie-là … mais autres temps, autres mœurs … Et puis, c’est ça aussi l’adolescence … oser, bousculer les limites, aller plus loin, et faire sentir aux plus âgés qu’il est temps de « vous pousser un peu pour nous laisser plus de place » …
Rappelez-vous, il n’y a pas si longtemps que ça, c’est nous qui poussions … c’est nous qui pensions que c’était … « à notre tour » … mais que cela ne nous empêche pas de chantonner « Jesteś szalona » à notre tour, car après tout, la jeunesse ce n’est pas une question d’âge mais d’état d’esprit !
Miłość odchodzi, słyszę znów z twoich ust.
Zawsze prawda miała jakiś sens.
Te dni jak bajka, piękne jak tysiąc róż.
Gdy się śmiałaś zawsze no i cześć.
Jesteś szalona mówię ci, zawsze nią byłaś
skończ już wreszcie śnić.
Nie jesteś aniołem, mówię ci.
Jesteś szalona. Jesteś szalona mówię ci, zawsze nią byłaś
skończ już wreszcie śnić.
Nie jesteś aniołem, mówię ci.
Jesteś szalona.
Na pożegnanie dajesz mi uśmiech swój.
Gdy odchodzisz wszystko burzy się.
Kochałem cię i twe szaleństwa mocno tak.
Gdy się śmiałaś zawsze no i cześć.
Jesteś szalona mówię ci, zawsze nią byłaś
skończ już wreszcie śnić.
Nie jesteś aniołem, mówię ci.
Jesteś szalona. Jesteś szalona mówię ci, zawsze nią byłaś
skończ już wreszcie śnić.
Nie jesteś aniołem, mówię ci.
Jesteś szalona.
0718 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en noir et blanc : Zdzisław Goch ; Richard Materna ; ( ? ) ; Zdzisław Blaszka ( collection Zdzisław Blaszka ).0719 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en noir et blanc : ( ? ) ; … ; Hélène Goch ; ( ? ) ; … ; Stéphanie Goch ( collection Zdzisław Blaszka ).0720 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en noir et blanc : Christian Wala ; Zdzisław Goch ( collection Zdzisław Blaszka ).0721 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en noir et blanc : Zdzisław Blaszka ; ( ? ) ; … ; Jurek ( ? ) ; …( ? ) ; André Karasiński ; ( ? ) ; … ( collection Zdzisław Blaszka ).0722 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en noir et blanc : Stéphanie Goch ( collection Zdzisław Blaszka ).0723 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en noir et blanc : Jurek ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; Zdzisław Blaszka ( collection Zdzisław Blaszka ).0724 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en noir et blanc : Yollande Hordynska.0725 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en noir et blanc : Thérèsia Swierkowicz ; ( ? ).
0726 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc, en noir et blanc : Richard Musiał ; Sophie Swierkowicz ; François Chwoszcz ; Irène Musiał, KSMP Liège.
Nous pouvons être fiers … non seulement notre blog est consulté à l’étranger, et plus particulièrement en Pologne, mais en plus, il inspire toutes sortes d’émotions et de vocations.
Je viens de recevoir un très gentil mail d’une étudiante polonaise. Mademoiselle Pelusz ( Agnieszka de son prénom ) qualifie notre communauté d’Anciens « d’exemplaire ». Elle nous trouve « très sympa et très cool ».
Je vous transmets donc ses salutations et ses compliments.
Panienka Pelusz étudie à la célèbre université « Gdanska Académia Głowna » et prépare une double licence : une en étymologie et une en ethnographie. Elle travaille sur une thèse pour laquelle elle souhaite notre collaboration. C’est la première fois que nous pouvons aider une scientifique et permettre ainsi de faire progresser la science. J’ai donc informé Agnieszka que tous les Anciens de Comblain étaient disposés à contribuer à la réussite de son projet.
Voilà de quoi il s’agit : Pour construire sa thèse, Mademoiselle Pelusz est partie de deux constats :
– 1° : le polonais est « querelleur, colérique et souvent de mauvaise foi » … c’est bien connu, là où il y a 2 polonais, il y a, au moins, 4 bonnes raisons de se faire la guerre et, dans ce genre de situation, ils peuvent se montrer particulièrement inventifs dans leurs expressions ;
– 2° : la diaspora polonaise est déjà ancienne et recouvre beaucoup de régions dans le monde.
Agnieszka – qui souhaite associer l’étymologie et l’ethnographie dans son étude – veut savoir comment les gros mots, les insultes, les injures et les jurons … ont évolué dans des communautés qui à l’origine parlent la même langue, mais que les circonstances et le temps ont séparées, voir isolé.
En résumé, elle voudrait qu’on lui envoie un maximum de gros mots, d’insultes, de « noms d’oiseaux » et autres invectives … en polonais que nous avons entendus dans notre passé.
Il est vrai que nos papas, nos wujek et nos dziadek pouvaient parfois déraper et se laisser aller à des termes qu’on ne comprenait pas toujours mais qui ne laissaient aucun doute sur leur état de colère … Et après quelques verres de vodka, ils oubliaient même qu’on était là. C’était parfois très coloré. Il y avait des spécialistes du genre.
Je veux absolument tirer mon chapeau à Agnieszka Pelusz … il faut être culotté pour oser pareil travail.
Ne craignez rien … la jeune universitaire nous garanti l’anonymat et m’a déjà indiqué que ses remerciements, qui ne manqueront pas à la fin de son ouvrage, seront adressés aux Anciens de Comblain en général, sans citer personne en particulier. Donc, allez-y, creusez vos mémoires, remémorez-vous, allez trouver les anciens polonais que nous avons encore la chance d’avoir parmi nous et faites les « péter un câble ». Ensuite, envoyez le tout à Agnieszka. C’est pour une bonne cause.
Pour préserver jusqu’au bout la confidentialité sur ses investigations, Agnieszka nous demande de ne surtout pas utiliser facebook pour lui transmettre ce genre de « souvenirs ». En plus, nous passerions pour une bande de grossiers personnages. Elle met donc à notre disposition une adresse mail qu’elle nous a spécialement dédicacée et qui aboutit directement à son université : Premier-avril@ACLT.gag.