Dans le cadre des grandes énigmes de notre petite histoire, nous vous proposons aujourd’hui de participer, avec nous, à élucider un mystère … Comme vous pouvez le constater, il y a un personnage qui apparaît sur toutes les photos en annexe Vous le reconnaissez … évidemment. Sa bouille ronde et son air débonnaire sont reconnaissables par tous les Polonais … surtout que ce prêtre avait comme on dit « la bougeotte » et a pratiqué son apostolat dans différentes régions de Belgique et de France ainsi qu’au Grand-Duché de Luxembourg. MAIS comment s’appelait-il exactement « Ks Müller » ou « Ks Miller » ? C’est précisément l’objet de l’énigme !
Si on vous pose la question, c’est que nous aussi nous nous la posons ! Et la réponse n’est pas si évidente que ça. Pour tout vous dire, nous sommes deux à nous être penchés sur le problème et nous ne sommes même pas d’accord entre nous ! C’est dire à quel point nous avons besoin de votre arbitrage. Merci d’avance. Mais écoutez d’abord nos arguments :
André Karasiński, en parfait scientifique, a rassemblé des données précises sur la vie d’Augustyn Müller ( avec un tréma sur le « ü » ). Parmi ses sources, il y a le livre écrit par Ks. Józef Szymański et intitulé :
« Duszpasterze Polonii i Polaków za granicą » ( Les pasteurs de la communauté polonaise et des Polonais de l’étranger ), dont voici l’extrait correspondant à notre brave curé :
« Müller Augustyn – Prêtre de la Congrégation des Missionnaires Oblat de Marie Immaculée ( OMI ).
Il est né le 3 août 1909 à Szalej Śląski. Fils d’Antoni et d’Emma née Wojsa. De 1923 à 1929, il fréquente le petit séminaire oblat de Lublin. Ensuite, il commence son noviciat à Markowice et prononce ses premiers vœux religieux le 15 août 1930. Entre 1930 et 1932, il étudie la philosophie à Krobi et Obrze, puis, au séminaire des Oblat Notre-Dame des Lumières en France de 1932 à 1936. Il est ordonné prêtre le 30 juin 1935 par l’évêque d’Avignon. En mai 1936, il retourne en Pologne et devient professeur de français au Petit Séminaire de Lublin.
Après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il quitte Lublin le 28 janvier 1940, avec les séminaristes oblats. Il se rend d’abord en Italie, puis en France le 31 mai 1940. Le 5 août, il est redirigé vers l’école de Saint-Foy-lez-Lyon. À sa propre demande, il reçoit l’autorisation de s’occuper des Polonais dans la région de Carmaux, près de Toulouse, où il séjourne de 1941 à 1946. Il devient prêtre à l’Abbaye-de-Cendras de 1946 à 1948.
Du 8 avril 1948 au 3 décembre 1952, il travaille parmi les Polonais au Grand-Duché de Luxembourg. Puis, pendant trois ans jusqu’au 6 juillet 1955, il travaille parmi les mineurs polonais dans la région d’Hautrage-Etat ( Borinage ) en Belgique, et pendant les deux années suivantes ( 6 juillet 1955 – 1er août 1957 ), il est maître des novices à La Ferté sous Jouarre ( France ). Après la fermeture du noviciat, il rentre en Belgique et à partir du 1er août 1957, il est pasteur polonais à Charleroi.
Vers la fin de sa vie, Il prend enfin sa retraite. Pendant de nombreuses années, il a été à la tête de l’Association missionnaire de Marie Immaculée, pendant 10 ans il a été aumônier en chef de la Confrérie du Rosaire vivant en Belgique. Depuis 1981, il gérait un fonds de santé pour les prêtres et les sœurs. Il est décédé le 2 avril 1992 à Charleroi et repose dans la tombe des Oblats à Vaudricourt en France.
Extrait de : Ks. Józef Szymański – Les pasteurs de la communauté polonaise et des Polonais de l’étranger – Tom I – Pages 100 – 101. ( Version en polonais ci-dessous ).
André Karasiński, souligne encore que c’est la même orthographe qui apparaît sous la photo ( photo n° 2.316 ) qui figure dans le livre intitulé : « Oblaci Polscy » écrit par Ks Józef Pielorz OMI … source digne de foi ( si j’ose dire ) puisqu’il a été le recteur de la Mission Catholique Polonaise à Bruxelles de 1988 à 1992 !
Moi, Jean-Pierre Dz, je n’ai rassemblé que mes souvenirs … je n’avais que ça sous la main ! Mais aussi loin que je me souvienne, mes parents – qui connaissaient très bien le prêtre – l’ont toujours appelé Ks Miller ( avec un simple « i » ) ! C’est lui, Ks Miller, qui a donné le catéchisme à ma mère qui était ukrainienne et donc orthodoxe avant de célébrer le mariage religieux de mes parents ( photo 2.317 ). Toutes les autres personnes que j’ai croisées ont toujours dit Miller ( enfin il me semble ! ). D’ailleurs, le document que j’ai publié il y a quelques jours à propos de l’Union sacrée mentionnait : « Miller O. » de Charleroi.
Nous sommes donc ici en présence d’un dilemme. A vous de nous départager. La question est simple :
S’appelait-il Müller ou Miller ? Ou bien existait-il deux prêtres dont l’orthographe du nom de famille ne variait que par une seule lettre ? On compte sur vous. Et si vous avez des histoires ou des anecdotes à partager à son sujet … c’est le bon moment.
25/05/2020 : André Karasiński / Jean-Pierre Dziewiacien




Commentaires – Photo 2.318 :
Par Alexis Łagocki : Continuant sur ma lancée de ce matin, je vous propose de lister les noms des personnes se trouvant sur une deuxième photo, celle célébrant un événement Stolarek-Mielcarek ( bien entendu, avec les mêmes réserves concernant les erreurs éventuelles ) :
1. Franusz Perz
2. Josianne Stolarek ( soeur de Joseph )
3. ?
4. ?
5. Henri Mielcarek ( fils de Leon )
6. Madame Hélène Perz / Nowak ( maman de Franusz et Kaziu )
7. Monsieur Joseph Mielcarek
8. Monsieur Stolarek ( papa de Joseph )
9. Madame Bronia Mielcarek ( grand-mère de Joseph )
10. Monsieur Antoine Mielcarek
11. Magda Nowak épouse de Ignacy Mielcarek ( 12 )
12. Monsieur Ignace Mielcarek
13. Monsieur Joseph Mielcarek
14. Madame Katarzyna Laufer ( merci Marie-Françoise )
15. Madame Sophie Mielcarek ( maman de Joseph )
16. Monsieur Leon Mielcarek
17. Madame Kłębowska ( dite Baciolek, maman de 6. )
18. Madame Kaczerowska / Budzinski
19. Madame Modroczka
20. Madame Wierus / Kurzawa ( ma grand-mère maternelle )
21. Monsieur Cieszlak
22. Monsieur Kosłowski
23. Monsieur Kaczerowski ( mari de 18. )
24. …et ks. Müller.
Raymond Mielcarek : Photo faite à Hautrage, événement familial dans la famille Stolarek Mielcarek. Il y a notamment mon grand père, Joseph, avec ses frères Antoine, Ignace leurs épouses ; au fond à gauche Matki Rozancowej d’Hautrage et à droite des membres de « Barbara » d’Hautrage.
André Karasinski : A gauche, en partant du bas, Franuś Perz, sa maman, sa grand-mère et que, petit, j’appelais Baciolek, madame Kaczorowski. Il y a tout le clan des Mielcarek dont Raymond a parlé. Je connaissais aussi les deux porte-drapeau de la société de sainte-Barbe d’Hautrage-Etat, mais j’ai oublié les noms.
Joseph Stolarek-Mielcarek : Toute la famille Mielcarek, mes grands-parents, mon père et ma mère, mon parrain, mes tantes, mes oncles et mon arrière grand-mère de Condé sur l’Escaut.

Commentaires – photo 2.319 :
André Karasinski : Ma maman, ma grand-mère, Baciolek, dont j’ai déjà parlé, Kaziu Perz, Edziu Skrzypczak et d’autres dont les noms m’échappent. Raymond Mielcarek, de part et d’autre de l’étendard du bas, il me semble reconnaître la maman d’Edmond et Henri Lagocki et ta grand-mère ?
Raymond Mielcarek : Oui exact et à côté de ma grand-mère, c’est Mme Garde la qui habitait 2 maisons plus loin que vous a la cité, en face de Tadek Kaczmarek. Il y a également à droite, on voit sa tête Mr Léon Kazimierski d’Elouges. A l extrême gauche, en noir avec un chapeau, c’est ma grand mère paternelle et la vieille dame à droite, Babucha avec un fichu noir, c’est mon arrière grand-mère paternelle ..!!

Commentaires – Photo 2.320 :
Par Alexis Łagocki : Voici quelques indications concernant les personnes apparaissant sur les photos prises sur le parvis de l’église d’Hautrage-Etat, avec ks. Müller. Avant tout, et selon les souvenirs de mes parents ( et plus particulièrement de ma maman, qui a presque toujours habité à la Rue de Varsovie à Hautrage-Etat ), il s’agit bien de ks. Müller, avec un « u » ( avec ou sans umlaut, elle ne sait pas ), et non de Miller avec un « i ». Ensuite, elle a mis en branle tous ses neurones ( … et elle en a encore beaucoup, croyez-moi ) afin de mettre un nom sur les personnes. Mais les souvenirs étant ce qu’ils sont, il n’est pas exclu qu’une erreur se soit incidemment glissée, tantôt sur un prénom, tantôt sur l’orthographe d’un nom, et même sur la personne. À vous de corriger … si possible ( je pense plus particulièrement à Jendrus et à Raymond ). Alors, on y va :
1. André Karasinski ( à tout seigneur, tout honneur )
2. Zdzisiu Chmielecki ?
3. Edziu Nowak
4. ?
5. ?
6. Zbyszek Matusiewicz ( papa de Lucia )
7. ks. Müller ( probablement avec le umlaut sur le u )
8. Rektor Kubsz
9. Franek Bujanowski ( papa de Marek et Geniu )
10. Kazubek Dzierzgowski ( papa de Tolek, le brasseur )
11. ?
12. ?
13. Szala ( ou Chala ?? – Habitait à la rue de Boussu )
14. ? ( semblerait que ce soit une personne de Bruxelles )
15 Oszczak ( papa de Krysia )
16. Kacierowski
17. Menes ( papa de Helène )
18. ?
19. Jan Wierus ( mon grand-père maternel )
20. Stasiu Wierus ( fils de Jan, mon oncle )
21. Łyskawka ( grand-père de Marek et Geniu )
22. Antoine Mielcarek
23. ?
24. Czeslak
25. Kosłowski ( aidant à ks. Müller, puis ks. Woryna )
26. Pilipiak ( beau-frère de F. Bujanowski )
27. Jósef Karasinski ( papa d’André )
28. Walenty Chmielecki
29. et ( désolé André ) sans numéro, complètement à droite de la photo, pan Jop ( grand-père d’André ).
Au cas où des erreurs se serraient glissées, n’hésitez pas à me les communiquer. Merci.
2.321 : Ks Müller : Photo d’aout 1954 à Hautrage : Ordination de 2 prêtres polonais, Grabinski et Georges ( Lech ) Jankowski.
Commentaire :
André Karasinski : Georges ( Lech ) Jankowski. Il est décédé depuis de nombreuses années. Entre-temps, il est retourné à l’état laïc, s’est marié et a eu un fils qui est lieutenant-colonel de la gendarmerie française. N’est-ce pas Hélène Swieconek, la dernière à droite des krakowianki ?




Version en polonais.
Müller Augustyn – kapłan Zgromadzenia Misjonarzy Oblatów Maryi Niepokalanej OMI (oblat).
Urodził się 3 sierpnia 1909 w Szaleju Śląskim. Syn Antoniego i Emmyz d. Wojsa. W l. 1923-1929 uczęszczał do Małego Seminarium Duchownego OO. Oblatów w Lublińcu. Potem rozpoczął nowicjat w Markowicach i 15 sierpnia 1930 złożył pierwsze śluby zakonne. W l. 1930-1932 odbył studia filozoficzne w Krobi i Obrze, następnie w seminarium oblackim Notre Dame de Lumières we Francji 1932-1936. Święcenia kapłańskie przyjął 30 czerwca 1935 z rąk biskupa Avignonu. W maju 1936 wrócił do Polski i został wykładowcą języka francuskiego w Małym Seminarium w Lublińcu.
Po wybuchu II wojny światowej wraz z seminarzystami oblackimi, opuścił Lubliniec 28 stycznia 1940. Wyjechał do Włoch, potem 31 maja 1940 do Francji. 5 sierpnia został skierowany doszkoły w Saint-Foy-lez-Lyon. Na własną prośbę otrzymał pozwoleniena zajęcie się Polakami w rejonie Carmaux k. Tuluzy, gdzie przebywał w l. 1941-1946. Duszpasterzował w Abbaye-de-Cendras 1946-1948.
Od 8 kwietnia 1948 do 3 grudnia 1952 pracował wśród Polaków w Wielkim Księstwie Luksemburg. Następnie, przez trzy lata do 6 lipca 1955 pracował wśród górników polskich w rejonie Hautrage-Etat (Borinage) w Belgii, a przez następne dwa lata (6 lipca 1955 – 1 sierpnia 1957) był mistrzem nowicjatu w La Ferté sous Jouarre (Francja). Po zamknięciu nowicjatu wrócił do Belgii i od 1 sierpnia 1957 był duszpasterzem polskim w Charleroi.
Pod koniec życia przeszedł na emeryturę. Przez wiele lat był kierownikiem Stowarzyszenia Misyjnego Maryi Niepokalanej, przez 10 lat – kapelanem naczelnym Bractwa Żywego Różańca w Belgii.
Od 1981 prowadził kasę chorych dla księży i sióstr. Zmarł 2 kwietnia 1992 w Charleroi. Pochowany w grobowcu OO.Oblatów w Vaudricourt we Francji.
Extrait de :
Ks. Józef Szymański
Duszpasterze Polonii i Polaków za granicą
Tom I – Pages 100 – 101
Commentaires :
Par Dominique Stefanski : Ksiądz « Miller » » … que de souvenirs … maman l’invitait parfois à dîner, le dimanche, après la messe … On sortait les beaux verres en cristal ramenés de Pologne, la nappe brodée et maman faisait souvent pour l’occasion des petites croquettes rondes et savoureuses … je n’en ai jamais mangé de meilleures, elle y passait toute la soirée du samedi …
Évidemment, il récitait le bénédicité au moment de passer à table et c’était toujours ( très ) long … On rentrait de la messe et on n’avait qu’une envie, se jeter sur les plats mais tout se faisait avec ordre et discipline quand « Ksiądz » était là … ( les autres dimanches, moins ).
Quand nous étions enfants, il venait parfois nous chercher pour nous emmener chez des sœurs polonaises où il célébrait la messe, dans un petit couvent à Jemappes ( ou Jemeppes ? ) … Je me rappelle de leur merveilleux jardin au fond duquel il y avait comme une petite grotte couverte de lierre et une statue de la Vierge … Elles étaient toujours heureuses de nous voir et nous offraient un petit goûter et des fraises du jardin … Inutile de préciser qu’aussi turbulente que j’aie pu être enfant, dans ces occasions-là, on se tenait tranquille et droite comme des « i ».
Des anecdotes, j’en ai tant que je pourrais écrire sans fin mais je repense à cette habitude qu’il avait quand il venait bénir la święconka : il prélevait toujours une pisanka, chaque année il nous en prenait une, mais c’était un honneur que de les lui présenter, à chaque fois …
Je me suis demandée s’il en prenait aussi une dans les autres familles, s’il en avait eu beaucoup et ce que toutes ces pisanki étaient devenues … car depuis lors, j’ai moi aussi commencé une collection d’œufs : pisanki, minéraux et autres … Aujourd’hui, j’en ai plus de 1.000 et je me demande combien il a bien pu en avoir, avec le secret espoir de l’avoir surpassé dans ce domaine avec ma collection … lui qui avait cette prestance, cette stature, cette autorité naturelle qui en imposait au premier regard et dont le seul frémissement d’un sourcil nous réduisait au silence le plus absolu ( et pour longtemps ).
Mais le souvenir le plus touchant que j’en garde, c’est quand vers la fin de sa vie, il ne pouvait plus conduire, à cause de sa vue, je pense … maman m’avait raconté qu’il était venu lui dire un jour, « Ils disent que je ne dois plus mais dites leur que je peux encore célébrer la messe … » Je crois me rappeler que quelqu’un l’amenait en voiture et conduisait pour lui : quand il entrait alors dans la chapelle de Beaulieusart à Fontaine-l’Evêque, d’un pas très lent, on ne voyait plus que l’immense sourire plein de douceur qui illuminait son visage …
Krysia Cieslik : C’est Ksiądz Müller qui a célébré la messe de mon mariage, conjointement avec le curé de la paroisse de Courcelles Motte en 1966. C’était une personnalité.
Raymond Mielcarek : Moi j’ai jamais entendu « Miller » mais bien « Müller ». Il est passé 2 ans à Hautrage, ensuite je l’ai revu plusieurs fois à l’internat de Vaudricourt, où j’y ai passé 2 ans et là ses confrères OMI le présentaient comme Ks Müller ! Je suppose que dans ce milieu-là on ne ment pas … sinon on ne va pas au Paradis !!
Dominique Ogonowski : Il ne faut pas oublier que les polonais ont du mal à prononcer le « u » et le transforment en « i » ( les juifs aussi ) et j’ai de l’expérience.
André Karasinski : J’ai fait des recherches car j’ai aussi connu personnellement le père Müller. Je voulais seulement étayer mon affirmation par des éléments probants tirés de sa biographie. Et puis, surtout, j’ai pris beaucoup de plaisir à entretenir cette controverse avec Jean-Pierre Dziewiacien. Plaisir partagé, je le sais. Il n’empêche que j’aimerais lire un ancien de Charleroi qui aurait aussi connu Ks. Miller, si ce dernier a réellement travaillé au sein des Polonais de cette région.
Czeslawa Majchrowska : Bonjour à vous tous, je confirme c’est bien Ks Müller avec les deux petits points.
Jean Dalgan : Bonjour Jean-Pierre, voici une lettre de la mission catholique polonaise de Charleroi, « Wyjazd do Villers-la-Ville », w niedziele 26 sierpnia 62, dans laquelle on peut voir la signature du Ks Augustyn Müller OMI, c’est lui qui officiait dans la région de Charleroi en 1962.
André Celczynski : Bonjour, les polonais entre eux disaient entre eux « Idziemy na Msze do księdza Millera » mais il signait tous ses documents Ks. Augustyn Müller. Il n’y a pas eu d’autre prêtre que lui dans la région de Charleroi. Il m’a baptisé, j’ai fait ma communion avec lui, et j’ai servi comme enfant de chœur aux messes qu’il donnait à la mission italienne à Marchienne-au-Pont, Route de Mons. Il y dispensait aussi des cours de polonais aux enfants le samedi matin. Que de bons souvenirs !
Dominique Stefanski : Oui, bien sûr, c était bien « Müller ». Sur sa correspondance, il y avait un cachet avec son nom orthographié de la sorte … mais pour nous, il a toujours été Ks « Miller » …