
Puisque nous sommes dans le coin – rive droite, derrière les carrières, entre Comblain-au-Pont et Comblain-la-Tour – il m’apparaît opportun d’évoquer aujourd’hui un phénomène étrange qui nous surprenait quand, enfant, nous arrivions en train à Comblain-la-Tour.
Souvenez-vous … jusqu’à la gare de Comblain-au-Pont tout allait bien … Une fois que le train quittait la gare … presque tout de suite … nous étions plongés dans l’obscurité ! C’était comme si on nous demandait de fermer les yeux parce que la surprise allait apparaître … C’était presque comme avant un cadeau … Et au bout de quelques minutes, la lumière du jour réapparaissait et on était à … Comblain-la-Tour ! ! !
Le jour du retour, c’était tout aussi étrange … à peine le train avait-il quitté la gare de Comblain-la-Tour … qu’une sorte d’obscurité nous enveloppait … comme si notre chagrin de quitter la colonie trouvait un écho jusque dans la lumière du jour qui nous témoignait ainsi son désarroi !
Évidemment, ce phénomène n’avait rien d’étrange. Dommage. L’explication est d’une banalité affligeante : entre ces deux gares, il y a un tunnel … « le tunnel de Comblain ». Alors bien sûr, ce n’est pas le « Gothard », nous n’étions pas en route vers la Suisse pour des vacances à la neige … nous n’avions pas de « ski » avec nous … quoique … les « ski » ne manquaient pas … c’était même la terminaison la plus répandue pour la plupart de nos noms de famille. N’empêche que nous avions Notre tunnel et, même si les 393 mètres étaient franchis en quelques minutes, de l’autre côté c’était … chez nous.
Ce tunnel, nous l’avons pratiqué souvent sans jamais le voir vraiment. Les quelques photos d’aujourd’hui combleront cette lacune. Le plan ( doc 1.475 ) situe l’emplacement de l’ouvrage d’art. Les autres photos illustrent les entrées et sortie, hier et aujourd’hui.
Pour être complet, j’ajouterais : « On a commencé le creusement du tunnel de Comblain en amont du village, du côté de la Heid Keppenne ( c’est-à-dire du côté de Comblain-la-Tour ), le 15 janvier 1864. Nous ignorons la date de la fin des travaux. Notons que cet ouvrage d’art a une longueur de 393 mètres.
Le premier train qui ait circulé sur la ligne de l’Ourthe, alors à voie simple, était un train de marchandises dont le voyage inaugural eut lieu le 18 juin 1866. Le 1er août 1866, c’est-à-dire treize jours après la mise en exploitation du service marchandises, le premier train de voyageurs passa par nos Comblain. L’arrivée du premier « convwè » ( nom wallon des premiers trains ) suscita une grande curiosité et provoqua dans la vallée et même au sommet des versants de l’Ourthe une affluence énorme de badauds venus des régions avoisinantes ( Condroz, vallée de l’Amblève, etc. ).
La gare de Comblain-au-Pont fut ouverte le 18 juin 1866 pour le passage du premier train de marchandises. La gare de Comblain-la-Tour fut-elle également ouverte dès 1866 ? Nous l’ignorons, mais le premier chef de gare du village est cité en 1867 ». Les Échos de Comblain – Août 1966 page 61
« La construction de la ligne avait duré de très longs mois et avait déjà révolutionné la vallée. La main-d’œuvre était fort nombreuse. On est assez surpris d’apprendre par exemple qu’à Comblain-la-Tour « plus de deux cents ouvriers ont habité en 1864 – 1865 dont beaucoup avec famille et enfants », ce qui eut d’ailleurs pour résultat d’encombrer l’école en un temps où l’on ne s’étonnait guère de voir 75 ou 80 élèves ou plus encore dans la même classe. Certains de ces ouvriers se sont fixés chez nous et les Échos ont parlé de trois ou quatre d’entre eux dans leur numéro de novembre 1965 ». Les Échos de Comblain – Août 1966 page 57
Nous aussi nous reparlerons bientôt de ces braves qui ont été séduits par Comblain-la-Tour et qui y ont trouvé l’amour … tiens tiens … eux aussi ? Décidément Comblain-l’amour a toujours été la cité de l’amour !
26/11/2018 – JP Dz
Je me mets à la place de ceux qui avaient reçu comme instruction, avant de partir en colo, d’écrire régulièrement aux parents pour expliquer leurs activités journalières … Pour certains jours, c’était relativement facile, un évènement ou un autre avait tout à coup fait irruption dans notre quotidien … c’était l’évènement du jour, tout le monde en parlait et il semblait important de le raconter aux parents. Par contre, il y a des jours … où il ne se passait rien !
La journée s’était déroulée sans péripétie particulière. Tout ce qui avait été programmé s’était enchaîné sans incident. C’était la routine qui battait la mesure au rythme des usages immuables qui ordonnançaient chaque moment de la journée … sans qu’aucun de nos rituels habituels ne subisse le moindre dérapage. Bref, il n’y avait rien à dire !
J’imagine les malheureux « reporters » désespérés devant leur feuille blanche, mâchouillant le stylo à bille et se creusant la cervelle pour quand même écrire quelque chose … C’était d’autant plus important qu’il fallait abreuver les parents de toutes sortes de détails pour qu’ils aient le sentiment que leur progéniture non seulement ne s’ennuie pas, mais n’arrêtent pas de découvrir, d’apprendre, d’expérimenter … Nous, la douceur de la routine … l’absence d’extraordinaire, ne nous dérangeait pas … au contraire, on en redemandait.
Nous, depuis le matin, on avait déjà chanté et prié devant le drapeau, on avait eu nos trois promenades et nos quatre repas, on était partis à l’aventure sous une chaleur de plomb et on était rentré trempés sous une drache mémorable, on avait participé à la vaisselle, ramasser les « grzybki », vécu une journée ordinaire … alors quand le soir arrivait, et que nous étions enfin libres de faire ce qu’on avait envie, c’est souvent « ne rien faire de tout » qu’on choisissait.
On se laissait glisser lentement vers cette sorte de torpeur qui fait qu’on se sent vraiment en vacances. On laissait l’oisiveté nous envahir … On traînait un peu dans le parc, on se laissait aller à quelques confidences, on en profitait pour faire des papouilles au petit chat et des ronds dans l’eau de la rivière en y jetant ces petits cailloux noirs qu’on avait ramassés sur les chemins … L’Ourthe, sans doute heureuse de nous retrouver, jouait cette petite musique si agréable, si mélancolique, qui nous enveloppait d’une langueur si douce que pour rien au monde on n’aurait voulu être ailleurs … Même la lumière du jour, inspirée par notre indolence, décidait de faire relâche en nous offrant cette clarté suave si propice à la mélancolie. On s’apprêtait à aller, enfin, s’installer dans un de ces petits endroits si singuliers, qui ne prêtaient pas de mine, mais qui nous donnaient l’impression que chacun d’entre nous avait sa place … préférée.
Alors, cette fameuse lettre à écrire … cette corvée qui allait nous faire perdre quelques minutes de si précieuse paresse … il fallait trouver le moyen d’en finir ! J’imagine, en regardant la photo 1.466, à quoi elle pouvait se résumer :
« Chère maman, cher papa,
Aujourd’hui, on a eu des bananes …
Pour le reste, tout va bien, je n’ai pas le temps de vous écrire plus … on a encore plein de chose à faire avant d’aller dormir.
Alors bonne nuit !
Jean-Pierre, à Comblain-la-Tour, le 14 juillet 1972 »
Cette photo doit dater de 1964 /65. La pièce où la photo a été prise se situait au rez de notre seconde « świetlica » de Tertre. A l’étage, une salle plus grande accueillait les réunions du KSMP, les répétitions de la chorale, parfois les répétitions de danse ou de théâtre, nos petites soirées dansantes et/ou culinaires que l’on appelait « wieczorek – wieczorki ». Sans oublier la table de ping-pong et nos nombreuses et interminables joutes fraternelles ! En bas, c’était un peu le foutoir et on avait décidé de transformer le local en bar. Il a fallu forcer un peu la mains aux « autorités » de Echo Ojczyste ( le nom du KSMP de Mons ) mais on a pu se mettre au travail. Surtout Zbyszek ( Jean-Pierre ) et Raymond. Le comptoir, surmonté d’un petit toit en chaume, était fait de pavés ( « récupérés » sur un chantier ) et tessons de bouteille. Qui était l’auteur des décorations murales ? Zbyszek ? Je ne m’en souviens plus. L’ensemble était très réussi. Chaque « taulier » avait une chope à son nom et ne pouvait la laver qu’une fois par an. Quand on sait que l’on buvait des tangos … Quant à la casquette, c’était effectivement pour copier Salvatore Adamo, ce petit gars de chez nous, issu également de l’immigration, qui commençait à vachement, comme on disait à l’époque, bien percer dans la chanson. On était content pour lui mais on lui en voulait un peu car, de 4 ans notre aîné, il avait beaucoup de succès auprès de nos copines !!! Pour la petite histoire, ma casquette a été confisquée – et jamais restituée – par le préfet de discipline du collège Saint-Stanislas à Mons. Ce couvre-chef était apparemment vulgaire et, de plus, on disposait de « si belles toques aux couleurs du collège » ( sic ). O tempora, o mores ! Je lui en veux encore aujourd’hui. André Karasiński
Voici encore une évocation de notre Ks Kurzawa. Ce texte nous entraîne en 1980. C’est un article écrit dans le Narodowiec, traduit comme d’habitude par André Karasiński. Merci André. Ce document rappelle quelques épisodes de la vie bien remplie du prélat qui, rappelons-le, sera élevé à la dignité de « protonotaire apostolique ». J’aimerais ainsi commémorer avec vous un anniversaire. En effet, Ks Kurzawa a rejoint la Région de Centre le 11 novembre 1954 … c’est-à-dire : il y a exactement 64 ans. Avec lui, la communauté des polonais du Centre écrira les plus belles pages de son Histoire.
Narodowiec du 02/10/1980
CÉLÉBRATIONS À L’OCCASION DU JUBILÉ DE
MONSEIGNEUR BOLESŁAW KURZAWA À RESSAIX
Il y a peu de temps furent célébrés au Centre polonais de Ressaix, les 25 ans de l’existence d’une école polonaise indépendante et la messe d’indulgence du Bienheureux Maximilien Kolbe. Le 13 septembre dernier, a eu lieu la célébration solennelle des 35 ans de sacerdoce du père prélat B. Kurzawa, le fondateur du Centre de Ressaix.
Monseigneur Kurzawa est né en 1912, dans une famille nombreuse dont le père était forestier, à Pieczyska dans le diocèse de Włocławek. À la fin de ses études secondaires à Kalisz, il a entamé des études à l’école des candidats-officiers de Szczypiorno. Il change cependant sa décision et entre en 1935 au Grand séminaire de Włocławek. Les années de fin de ses études coïncident avec les années de guerre. Il est arrêté et avec ses collègues séminaristes et l’archevêque Michał Kozal, emprisonné à Ląd, dans un premier temps, à Dachau par la suite. [NdT : Monseigneur Kozal, très affaibli par près de 2 ans d’enfermement, fut achevé par une injection, le 26 janvier 1943, à l’infirmerie du camp].
En 1940, ses souffrances furent accrues par une épreuve douloureuse, l’assassinat brutal par les Allemands de son frère [NdT : Józef, de 2 ans son aîné], ecclésiastique comme lui.
En 1945, après sa libération de Dachau, il est ordonné prêtre le 29 juillet au Séminaire Saint-Sulpice à Paris. Il part à Fribourg en Suisse où, tout en soignant sa santé détruite par les années de camp, il étudie la théologie dogmatique. En 1950, il obtient le titre de docteur en théologie dans le domaine de la dogmatique. La même année, il part pour Louvain où pendant 4 ans il étudie la philosophie thomiste et décroche le grade de licencié dans ce domaine.
Le 11 novembre 1954, l’abbé Bolesław Kurzawa est nommé à une charge pastorale dans la région du Centre où il réside jusqu’à ce jour. L’année dernière, le cap de 25 années de mission pastorale dans le Centre a été franchi. Durant ces années il a accompli beaucoup de choses : il a complété ( sic ) l’Action catholique, organisé la jeunesse et les enfants ainsi que les Dames du Rosaire et les Hommes catholiques. Durant tout ce temps il s’est dépensé sans compter dans sa mission pastorale ou son travail d’éducation en dehors du Centre polonais de Ressaix ; on peut citer, par exemple, la formation de la jeune génération à Comblain-la-Tour. Notre jubilaire œuvre également au sein du bureau de l’Association des œuvres de la Mission catholique polonaise dont le souci est que l’émigration polonaise dispose de locaux adéquats nécessaires pour communiquer avec pour objectif de raviver la foi et l’identité polonaise. Un de ces foyers ( centre de rencontre ) de la « Polonitude » parmi les plus agréables est le Centre de Ressaix avec la chapelle du Bienheureux Maximilien Kolbe. L’Église a reconnu les mérites de l’abbé Kurzawa en lui conférant la dignité de Prélat.
À 17 heures, une messe solennelle a été concélébrée dans la chapelle polonaise de Ressaix par le Père recteur H. Repka, Monseigneur Kurzawa et le père L. Lewandowski. Au cours de la messe, le Père recteur s’est adressé aux fidèles et a souligné combien le jubilaire a mérité de l’Église et de la « Polonitude » en insistant aussi sur l’action de la grâce de Dieu. À la fin du discours, l’orateur a souligné que « le jubilé est une fête de joie, d’examen de conscience et le début d’une nouvelle étape de la vie mais aussi l’occasion de formuler des vœux. Nous souhaitons que cette nouvelle étape soit aussi lumineuse que les précédentes, marquée par l’amour des cœurs humains et l’amour de Dieu, qu’elle procure, durant de nombreuses années, la force et la santé de servir Dieu et le peuple polonais, qu’elle soit auréolée de la bénédiction du ciel et de la protection de la Sainte Mère, Reine de notre Nation et Mère de l’Église et de son chevalier infatigable le Bienheureux Maximilien Kolbe ».
Après la messe, le jubilaire accompagné de porte-étendards, d’enfants en costumes folkloriques de la région de Cracovie, de fidèles et d’invités s’est rendu dans le local de l’école polonaise où on l’a congratulé et souhaité de vivre 100 ans en entonnant le chant polonais traditionnel « sto lat ». Le jubilaire a également pris la parole remerciant toutes les personnes présentes pour leur bon souvenir, leurs prières, leurs souhaits et pour la peine qu’elles se sont donnée dans l’organisation de cette célébration de ses 35 années de sacerdoce.
Ensuite, tous se sont assis à une table commune très accueillante, abondamment garnie par l’Association des Dames du Rosaire, avec la présidente Madame Młynarczyk en tête et Madame Herod du Bureau central ainsi que le président du Comité des écoles, et très dévoué au Centre, Monsieur Gieniu Perzyna.
Sœur Beniamina
Passioniste
12/11/2018
1966 sera l’année du dernier festival international de Jazz à Comblain-la-Tour … du moins le dernier du siècle. En effet, après un très long silence, le jazz résonnera de nouveau dans le petit village, sous une autre forme, dès 2009, à l’occasion du cinquantième anniversaire du tout premier festival.
Mais revenons à 1966 … l’année de tous les records. Le journal des Échos de Comblain titrait – dans l’édition de septembre 1966, page 68 : Le « miracle » de Comblain-la-Tour.
« Chaque année, Comblain a habitué son public à un « miracle ». En 66, il y avait un nom : Benny Goodman ! C’est d’ailleurs le plus gros cachet jamais payé par le Festival, le plus gros cachet payé en Belgique. ( La radio a dit à tout le monde que cela voisinait le million ). Le plateau « jazz » de Comblain-la-Tour a atteint cette année plus de 2 millions de francs. Vingt et un voyages USA – Comblain et retour ont été souscrits par le Festival. Comblain 66, c’était aussi le programme le plus purement jazz que le festival a connu depuis sa création en 1959 … Comblain a battu en 66 ses propres records : 12 pays représentés par 272 musiciens ! ».
En octobre 1966, en page 80, le même journal rappelait que : « Le Comité du Festival avait confié cette année le contrôle des entrées à l’équipe des contrôleurs du Royal Standard Club Liégeois. Pour se protéger des resquilleurs, le festival a utilisé, pour renforcer les clôtures, plus de dix kilomètres de fil barbelé …
Le U.S. Air Forces Dance Band et le Bratislava traditionnal jazz band de Prague ont donné l’aubade au bourgmestre de Liège et ont déposé des fleurs au Monument du Roi Albert le vendredi du Festival. Cette année, c’est Jean-Claude Drouot ( le Thierry la Fronde connu de tous ) et Marie-France Boyer qui étaient les invités d’honneurs du Festival. La messe du dimanche 7 août a été célébrée en l’église de Comblain-la-Tour avec le concours du Bratislava traditionnal jazz band … »
Encore quelques chiffres tirés des Échos de Comblain – de novembre 1966, page 88 – dans un article intitulé : « A-cotés » du festival : « Les festivaliers consomment, paraît-il 20.000 hot-dogs, 12.000 tasses de café, 10.000 sandwiches, 5.000 gaufres, 11.000 chocos glacés, environ 100.000 autres boissons ( bière, limonade ), 16.000 sachets de frites … Environ 6.000 spectateurs débarquent ou réembarquent à la gare de Comblain-la-Tour. La S.N.C.B. accordait une réduction de 25 % sur les prix des tarifs au départ de n’importe quelle gare du pays. Les services normaux étaient renforcés et les retours étaient assurés après le spectacle, vers Liège, par train spécial quittant Comblain-la-Tour à 0 h 45 le dimanche et le lundi.
Pour la diffusion sur le terrain, 50 colonnes sonores avaient été installées. Les barrières Nadar utilisées pour le festival étaient longues de plus de 750 m. La tente « des jeunes » avait une surface de 2.100 m² avec une piste de danse de 200 m². Quelque 20 orchestres s’y sont produits durant les deux jours, à raison d’une heure trente chacun … »
De très nombreuses émissions de radio et de télévision ont été consacrées au festival, avant et pendant. Devant tous ces chiffres affolants, on en oublierait presque de citer quelques-uns des nombreux musiciens présents cette année-là : déjà cités, Benny Goodman ; le U.S. Air Forces Dance Band ; le Bratislava traditionnal jazz band ; mais encore, le grand saxophoniste américain Stan Getz, qui clôturera le festival, John Coltrane, McCoy Tyner, Elvin Jones, Jimmy Garrison, Earl Hines, Wallace Bishop, Gunther Hampel, Roy Haynes, Steve Swallow, et tant d’autres …
Que reste-t-il aujourd’hui, à Comblain, de ces 8 festivals ? Pas grand-chose ! La fameuse plaque « Times Square », offerte par le maire de New-York, sur un coin de la Place du Wez ( photo 1.453 ) ; un remerciement, en forme d’hommage à Joe Napoli, sur une maison de la Rue des Écoles ( photo 1.454 ) ; une autre plaque, Rue de Fairon reprenant les mots « Basin St », pour Basin Street et quelques mètres plus loin, le Square Joe Napoli, où on trouve deux plaques commémoratives : « Square Joe Napoli ( 1922 – 1989 ) Initiateur du festival de Jazz » et « Festival Building 1959 – 1966 ». Mais surtout, et infiniment plus visible, installée pas loin de la gare, la statue intitulée « Les Jazzmen » ( photo 1.455 et 1.456 ). Cette œuvre d’art en polyester, datant de 1964, du sculpteur liégeois Georges Polus, symbolise, à elle seule, tout l’enthousiasme qui a prévalu pendant ces folles années d’insouciance. Elle rappelle, à tous les comblinois, combien ils ont raison d’être fiers de cette parenthèse musicale qui a enflammé les esprits et dont le souvenir n’est pas prêt de s’estomper.
05/11/2018 – JP Dz
Si vous voulez encore plus de détails, je vous invite à visiter un site très bien fait et très documenté : http://adalen.jimdo.com/jazz-comblain-1959-1966/ = « La nostalgie n’est plus ce qu’elle était ».
https://www.youtube.com/watch?v=71GXja4jtpA
https://www.youtube.com/watch?v=8v7htP4s4lY