Nous avons déjà évoqué ici, il y a quelque temps, le livre qui nous a tous appris à lire en polonais : Elementarz … ou les aventures d’« Ala i As ».
Vous pouvez retrouver ces aventures sur ce blog : Table des matières : n° 0153
Mais qui se souvient que cet ouvrage était complété par un cahier d’exercices : Ćwiczenia elementarzowe – zeszyt 1 ( Exercices d’initiation – cahier n° 1 ) paru en 1957. Personnellement, je ne m’en souviens plus … et vous ? Voici quelques extraits de ce cahier. On y retrouve évidemment Ala et As, et toute la petite famille. Mais, cette fois-ci, il ne s’agit pas seulement de lire … il faut aussi participer !
Ce sont d’abord les premiers pas de l’écriture … et comme à l’école « belge », nous pouvions nous aider grâce aux exemples placés juste au-dessus de lignes entre lesquelles il ne fallait pas dépasser.
C’est ensuite l’apprentissage du calcul « dodaj » « odejmij », toujours avec une écriture parfaite et des grandes lettres bien formées pour donner aux enfants l’envie d’apprendre.
La suite … ça se complique : les déclinaisons : « jedna osa » mais « trzy osy » et même « pięć os » !
Et pour finir, la conjugaison.
Ce cahier est du même auteur que celui qui a écrit Elementarz, c’est-à-dire Marian Falski, mais l’illustrateur est différent, il s’agit ici de Konstanty Sopoćko.
Voilà, j’espère vous avoir rafraîchi la mémoire … par ces temps de canicule, c’est déjà ça.
Et merci à Alice Bardo d’avoir pris le soin de conserver cette pièce de collection.
( d’abord en français, ensuite en néerlandais ) par Piotr Rozenski
Il y a un temps pour toute chose sous les cieux. Il y a un temps pour venir, il y a un temps pour partir.
Au cœur battant de la communauté polonaise à Heusden-Zolder, le temps est venu de s’arrêter de battre.
Millenium, le foyer qui pendant pas loin de 60 ans a constitué son lieu de rencontres par excellence, vient d’être vendu à un promoteur immobilier et sera prochainement rasé.
Mais ce qui restera de cette świetlica polska – ou de cette « baraque polonaise », comme on avait l’habitude d’appeler cette construction, originairement en bois – c’est plus qu’un tas de briques, de poutres et de planches : pour d’aucuns elle évoquera des souvenirs affectueux aux temps révolus, pour d’autres il sera synonyme d’un regard nostalgique posé sur leurs années d’enfance…
Retour vers le passé :
La mise en exploitation progressive des mines dans le bassin houiller de Campine après la Première Guerre Mondiale a considérablement accéléré l’afflux de migrants dans le Limbourg. Les Polonais faisaient déjà partie de cette première vague d’immigration.
C’est surtout à partir de 1923 que les Polonais y sont arrivés en masse. Ils étaient essentiellement originaires de la Rhénanie et la Westphalie où ils avaient été employés dans l’industrie minière de la Ruhr. Avant de s’installer dans le Limbourg, certains d’entre eux avaient effectué un bref passage par le Nord de la France ou la Wallonie. Dans les années qui suivent, les exploitants des mines belges ont organisé aussi tous les deux ou trois ans des actions de recrutement en Pologne pour embaucher des mineurs directement dans leur pays d’origine.
C’est essentiellement grâce aux immigrés polonais de la Ruhr ou aux « Westfalaki » comme ils se plaisaient à s’appeler eux-mêmes, que la vie associative dans le Limbourg a pris son essor. Ces pionniers étaient plutôt éduqués et avaient gagné de l’expérience dans la mise en place d’organisations en Allemagne.
Les activités culturelles, religieuses, éducatives, sociales et sportives organisées par les associations polonaises ont fourni un point d’ancrage aux milliers de Polonais qui, au cours des années 1920 et 1930, avaient laissé derrière eux leur quotidien précaire dans leur patrie ou la situation politique pénible en Allemagne. Winterslag, où l’exploitation de charbon avait débuté en 1917, a pris l’initiative de créer un réseau d’organisations polonaises dans le Limbourg en fondant l’Union polonaise en 1923. D’autres sites houillers à Waterschei, Zwartberg, Eisden, Beringen et Heuden-Zolder (communes distinctes jusqu’à la fusion en 1977) ont rapidement suivi. A partir de 1947, dans les camps des DP (displaced persons) en Allemagne, un grand nombre de réfugiés de guerre polonais ont été recrutés pour les mines de charbon du Limbourg. Beaucoup d’entre eux ont aussitôt rejoint les associations.
À Heusden et Zolder, à partir de 1923, seules quelques personnes s’étaient installées pour aider à la construction des premiers puits. La mine de Helchteren-Zolder ne sera mise en service qu’en 1930. Heusden-Zolder comptait donc une communauté polonaise relativement restreinte avant la guerre, mais ce petit nombre était plus que compensé par un fonctionnement nettement dynamique. Une branche du Związek Polaków y a été fondée en 1929, celle du Bractwo Żywego Różańca en 1938. Avant la guerre, la section comptait également un club de sport et de gymnastique (Sokół), une association de tireurs sportifs (Związek Strzelecki) et une école polonaise.
La plupart des associations de Heusden-Zolder ont repris leurs activités après la guerre. En raison de l’arrivée des personnes déplacées, le nombre de familles polonaises a considérablement augmenté. Dans les années 1950, par exemple, 80 élèves fréquentaient l’école polonaise.
Les associations ne disposaient pas de propres locaux. Les membres pour les réunions se retrouvaient dans des cafés ou des cantines locales ou louaient des salles pour les célébrations. Cela a changé au début des années 1960. Le 15 novembre 1964, à l’instigation de Bolek Nowicki, alors président du Związek Polaków, une salle est inaugurée – on ne s’en étonnera guère – dans le quartier des migrants Lindeman, au pied du terril. Le patronat de la mine de Helchteren-Zolder avait apporté une contribution en mettant à disposition une parcelle et les matériaux. À l’occasion des festivités entourant la célébration des mille ans du christianisme en Pologne en 1966, la salle a été baptisée « Millenium ».
Lorsque la salle est devenue la propriété de l’Union polonaise dans les années 1970 et a fait l’objet d’une importante rénovation, elle avait déjà acquis un statut presque mythique, grâce aux fréquentes activités et réunions organisées au fil des ans. Outre la célébration des fêtes chrétiennes et nationales (qui étaient animées par des spectacles, invariablement suivis du traditionnel bal ou zabawa) et les cours de polonais du samedi matin qui se sont poursuivis sans interruption jusqu’en 2008, c’était également le lieu de rencontre des scouts polonais, de la chorale Saint-Grégoire et des groupes de danse : les jeunes du KSMP dans les années 1960 et 1970 et Millenium, un groupe de jeunes adultes, à la fin des années 1970 et dans les années 1980 (qui était également un club sportif).
La troupe de théâtre a également connu le succès, en se produisant depuis 1947 au concours annuel de théâtre du Limbourg et remportant régulièrement des prix.
La świetlica accompagnait les Polonais de Heusden-Zolder et des environs en d’autres occasions : réunions conviviales (wieczorki) autour d’une assiette de kapusta ou de goląbki et d’un verre de wódka, évènements joyeux, tels que mariages, fêtes de communion, anniversaires… Ces dernières années, hélas, de plus en plus souvent autour des tables de café après les cérémonies de funérailles.
Dans la vie, chaque chose a son heure et son temps. Il y a un temps pour venir et une heure pour partir. Quand bientôt la « baraque polonaise » sera démolie jusqu’à la dernière planche, poutre et brique, tout appartiendra au passé… sauf nos souvenirs.
Alles gaat voorbij, behalve het verleden…
In het leven heeft alles uur en tijd. Er is een tijd van komen en er is een uur van gaan.
De tijd is gekomen om definitief afscheid te nemen van Millenium, het kloppend hart van de Poolse migrantengemeenschap in Heusden-Zolder. Het lokaal dat voor de plaatselijke Polen bijna 60 jaar lang de ontmoetingsplek bij uitstek was, werd onlangs verkocht aan een bouwpromotor en zal in de komende maanden gesloopt worden.
Maar wat overblijft van de świetlica polska of « Poolse barak », zoals het oorspronkelijk in hout opgetrokken gebouw doorgaans genoemd werd, is meer dan een hoop stenen, balken en planken: voor de ene zal het de herinneringen en weemoed naar vervlogen tijden oproepen, voor de andere synoniem blijven voor een nostalgische kijk op de kinderjaren.
Even terug in de tijd :
In Limburg kwam de migratiestroom kort na de Eerste Wereldoorlog op gang. De Polen behoorden daarbij tot de vroegste migranten. Het geleidelijke opstarten van de mijnen in het Kempense steenkoolbekken is hier niet vreemd aan.
Vooral vanaf 1923 arriveerden de Polen in groten getale in de Belgische provincie. Ze waren voornamelijk afkomstig uit het Rijnland en Westfalen waar ze tewerkgesteld waren in de mijnindustrie van het Ruhrgebied. Sommigen van hen maakten eerst nog een tussenstop in Noord-Frankrijk of Wallonië. In de jaren daarop werden om de twee à drie jaar door de Belgische mijnuitbaters ook wervingsacties georganiseerd om arbeiders rechtstreeks in Polen te ronselen.
Het waren hoofdzakelijk de geïmmigreerde Ruhrpolen of « Westfalaki » zoals ze zichzelf bestempelden, die een impuls gaven aan de ontwikkeling van het Poolse verenigingsleven in Limburg. Deze pioniers hadden een zekere opleiding genoten en waren reeds vertrouwd met het verenigingsleven in Duitsland.
De culturele, religieuze, educatieve, sociale en sportieve activiteiten die de Poolse associaties organiseerden boden een houvast voor de duizenden Polen die in de loop van de jaren 1920 en 1930 hun bekommerd leven in hun vaderland of de politiek ongunstige situatie in Duitsland hadden achtergelaten. Winterslag, waar de steenkoolproductie in 1917 van start was gegaan, nam met de oprichting van de Poolse Unie in 1923 het voortouw bij het op poten zetten van een netwerk van Poolse organisaties in Limburg. Al snel volgden de overige steenkoolsites in Waterschei, Zwartberg, Eisden, Beringen en Heuden-Zolder (aparte gemeentes tot de fusie in 1977). Vanaf 1947 werd in de kampen in Duitsland een groot aantal Poolse DP’s (displaced persons of oorlogsvluchtelingen) geronseld voor de Limburgse steenkoolmijnen. Velen van hen sloten zich bij de verenigingen aan.
In Heusden en Zolder hadden zich vanaf 1923 slechts enkelingen gevestigd om er mee te helpen aan de uitbouw van de eerste mijnschachten. De mijn van Helchteren-Zolder zou namelijk pas in 1930 in dienst worden genomen. Heusden-Zolder had om die reden voor de oorlog een relatief kleine Poolse gemeenschap, maar het geringe aantal werd ruimschoots gecompenseerd door een uitgesproken dynamische werking. Een afdeling van de Związek Polaków werd er opgericht in 1929 en van de Bractwo Żywego Różańca in 1938. Voor de oorlog had de afdeling ook een sport- en turnclub (Sokół), een schuttersvereniging (Związek Strzelecki) en een Poolse school.
De meeste verenigingen in Heusden-Zolder hernamen na de oorlog hun activiteiten. Door de komst van de DP’s was het aantal Poolse families sterk opgelopen. In de jaren 50 bijvoorbeeld bezochten 80 leerlingen de Poolse school.
De verenigingen hadden geen eigen lokaal. De leden kwamen voor vergaderingen bijeen in lokale cafés of kantines of huurden voor de feestelijkheden zalen af. Daar kwam begin jaren 60 verandering in. Onder impuls van de toenmalige voorzitter van de Związek Polaków, Bolek Nowicki, werd op 15 november 1964, heel toepasselijk in de migrantenwijk Lindeman, aan de voet van de mijnterril, een eigen zaal ingehuldigd, waarvoor het mijnpatronaat van Helchteren-Zolder financieel tussenkwam en de bouwgrond en materialen ter beschikking stelde. Naar aanleiding van de festiviteiten rond de viering van het duizendjarig christendom in Polen in 1966 werd de zaal « Millenium » gedoopt.
Toen de zaal in de jaren 70 eigendom van de Poolse Unie werd en een grondige renovatie onderging, had ze al een haast mythische status verworven, dankzij de frequente activiteiten en ontmoetingen die door de jaren heen werden georganiseerd. Naast de viering van christelijke en nationale feestdagen (die werden opgeluisterd met optredens, steevast gevolgd door het traditionele bal of zabawa) en de Poolse lessen op zaterdagvoormiddag die ononderbroken tot 2008 doorgingen, was het ook de ontmoetingsplaats voor de Poolse scouts, het zangkoor Św. Grzegorza en de dansgroepen: de KSMP-jeugd in de jaren 60 en 70 en Millenium, een groep jonge volwassenen, eind jaren 70 en 80 (die overigens ook een sportclub was).
Successen kende ook de toneelgroep die sinds 1947 toneelvoorstellingen verzorgden tijdens de jaarlijkse Limburgse toneelwedstrijd en daarbij geregeld in de prijzen viel.
De świetlica vergezelde de Polen uit Heusden-Zolder en omstreken ook bij andere gelegenheden: gezellig samenzijn (wieczorki) rond een bord kapusta of goląbki en een glas wódka, heugelijke gebeurtenissen, bruiloften, communie-feesten, verjaardagen…. In de laatste jaren jammer genoeg ook meer en meer bij koffietafels na begrafenissen.
In het leven heeft alles uur en tijd. Er is een tijd van komen en er is een uur van gaan. Wanneer weldra de laatste balk, plank en baksteen van de “Poolse Barak” tegen de vlakte gaat, zal alles tot het verleden behoren… behalve onze herinneringen.
15/08/2022 – Piotr Rozenski
Commentaires :
André Karasiński : Bravo à toi, Piotr. Excellent survol, précis et complet, de l’histoire centenaire de l’immigration polonaise dans le Limbourg. Ta conclusion est émouvante mais tellement vraie : les souvenirs de la communauté polonaise du Limbourg, vos souvenirs, nos souvenirs à tous, Polonais de Belgique, ne disparaîtront pas. Et tu y auras contribué.
Czegoś bardzo ważnego zapomniałem dodać Piotrze, dziękuję !
Betty Nowicki : Waah des souvenirs à couper le souffle …merci.
3.383 : 1951 : ( ? ) ; Grzegorz Rozenski, en twee immigranten van het eerste uur, de « Westfalaki » Leon Lukaszewicz en Piotr Nowak in de kantine « Bij Leon », toen de Poolse gemeenschap nog geen eigen zaal had. ( ? ) ; Grzegorz Rozenski, et deux des immigrants pionniers, les « Westfalaki » Leon Lukaszewicz et Piotr Nowak dans la cantine « Chez Léon », quand la communauté polonaise ne disposait pas encore d’une propre salle.
Commentaires :
Regina Gymza : Ce « Léon » était mon grand-père, le papa de ma maman ( né en 1902 en Ruhrgebiet en Allemagne et a déménagé à Winterslag en Belgique après la première guerre mondiale ).
Stefan Broniecki : Pan Rzezniczak ( ojciec Leona Rzezniczaka ).
3.384 : 15 november 1964. Inwijding van de Poolse zaal op de Lindeman. O.a. Rektor ks. Repka, Grzegorz Rozenski, burgemeester van Heusden Jef Aerts, voorzitter ZPB Bolek Nowicki en zijn vrouw Halina Tomaszewski, Edward Pomorski Inauguration de la salle polonaise dans le quartier de Lindeman. E.a. Rektor ks. Repka, Grzegorz Rozenski, le bourgmestre d’Heusden Jef Aerts, le président du ZPB Bolek Nowicki et sa femme Halina Tomaszewski, Edward Pomorski.
3.385 : 1964, KSMP Heusden-Zolder ( in de wijk Lindeman/dans le quartier de Lindeman ) Pela Nowicka – Halinka Niemiec – Eddy Zielinski – Margot Lewkin – Jósiu Piekarczyk – Mirusia Czajka – Cash ( Kazik ) Cucup – Genia Goraj – Wiesiu Król – Edyt Kozlowki – Wanda Popis – Helcia Cucup – Józiu Nowicki – Annie Nowicki ( vooraan/devant ).
3.386 : November 1965 ( artikel Narodowiec ), kinderen van de Poolse school voor de Poolse zaal. Novembre 1965 ( article du Narodowiec ), des élèves de l’école polonaise devant la salle Millenium.
3.387 : 1965, Harcerze Heusden-Zolder / Winterslag ( voor de świetlica op de Lindeman/devant la salle Millenium dans le quartier de Lindeman ) : Staand / debout : Broniecki Stefan, Toklowicz Heniu, Goliński Tadek, Hadrysiak Bogdan, Czerwiec Krzystof, Danko Heniu, Rospondek Zdzisiu, Kępa Jerzy, Komendant Prokop Jan z Anglji ; Komendant Dulak Mietek, voor hem / devant lui : Ciszewski Heniu, Smolak Jozef. Gehurkt / accroupis : Goliński Edward, ( ? ), Góral Jan, Kenski Jan.
3.388 : 1966, Poolse school met de « Poolse Meester », Grzegorz Rozenski. Elzunia en Joziu Rozenski, ( ? ), Zosia Krol, ( ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ), Eddy Goraj. 1966, l’école polonaise avec le « Maître polonais », Grzegorz Rozenski. Elzunia et Joziu Rozenski, ( ? ), Zosia Krol, ( ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ), Eddy Goraj.
3.389 : 1968, teater / pièce de théâtre ( « Poblazliwy Komisarz » ). Staand / debout: Grzegorz Rozenski, Pachel Teresa, Mikolaj Krol, Zbigniew Sedzicki, Jan Krol. Gehurkt / accroupis : Broniecki Stefan, Michal Laczynski.
3.391 : 1988, 50-jarig jubileum Bractwo Żywego Różańca, Heusden-Zolder. ( ? ? ? ? ? ), Wendy Danko, ( ? ), Tania Danko, Cecylia Pietka ( prezeska ), Marek Szkudlarski, (? ? ? ? ? ).
1988, 50e anniversaire du Bractwo Żywego Różańca, Heusden-Zolder. ( ? ? ? ? ? ), Wendy Danko, ( ? ), Tania Danko, Cecylia Pietka ( prezeska ), Marek Szkudlarski, ( ? ? ? ? ? ).
3.392 : 1996. Mauro Pawlowski voor de Poolse zaal op de Lindeman
1996. Mauro Pawlowski ( devant la salle polonaise ) à ses débuts, aujourd’hui chanteur-musicien en vogue ( notamment guitariste du groupe dEUS ).
3.393 : 2016. Eddy Pawlowski en Anna Di Turri ( ouders van Mauro ) voor de Poolse zaal op de Lindeman.
2016. Eddy Pawlowski et Anna Di Turri ( parents de Mauro ) devant la salle polonaise dans le quartier de Lindeman.
3.394 : 2009. De Poolse zaal « Millenium », aan de voet van de terril. 2009. La salle polonaise « Millenium », au pied du terril.
Commentaires :
Betty Nowicki : Mon enfance.
3.395 : Mr Edward Pomorski et Mr Mikolaj Król.
3.600 : Heusden-Zolder : le foyer « Millenium » / świetlica polska / « baraque polonaise » : ( ? ) ; Pani Pela Nowicka ; Genia Góraj ; Edith Jarosz ; Wanda Popis. Les garçons : Józiu Danko ; Wiesiu Król ; Heniu Kurek ; Janek Król ; Zdzisiu Rospondek ; Każik Danko ; Henio Danko ; Janek Góral.
3.602 : Heusden-Zolder : le foyer « Millenium » / świetlica polska / « baraque polonaise » : Henio Danko ; Edith Jarosz ; ( ? ) ; Wanda Popis ; Wiesiu Król ; ( ? ) ; Janek Góral.
3.603 : Heusden-Zolder : le foyer « Millenium » / świetlica polska / « baraque polonaise » : Michał Laczynski ; Stefan Góraj ; Pela Nowicka ; Mikolaj Król ; pani ( ? ) ; Stefan Broniecki ; Grzegorz Rozenski.
Pour déterminer notre promenade 2022 à Comblain-la-Tour, je me suis largement inspiré du Tour de France ! Si, si … Il y aura des « étapes », des « cols », des « plaines », … le tout encadré par une logistique déjà bien rodée.
À l’instar du Tour de France, le départ ne se fera pas à Comblain-la-Tour … mais à Hamoir.
Mais l’arrivée se fera – comme toujours – au bord de l’Ourthe … mais à Fairon.
Ce parcours inédit nécessitera une organisation spécifique. On y travaille.
Pour vous préparer à la randonnée, j’ai envie de vous « distiller » les détails de cette promenade par « petites doses » … comme pour un vaccin. N’y voyez pas d’allusion à un quelconque dopage. Nos substances à nous – celles qui nous donnent l’énergie d’avancer – seront à votre disposition dans la voiture balai / bar / ambulance ; voiture qui sera présente à chaque étape et comme toujours conduite par notre « Sherpa Sympa », l’indispensable Czesiu.
Et comme nous sommes le 3 août, c’est-à-dire exactement 1 mois avant notre rencontre, voici déjà la 1ère dose : HAMOIR.
Comme vous le savez, le petit village de Comblain-la-Tour dépend de l’entité d’Hamoir. Quand je dis « dépend », c’est réellement le cas. Quand il y a des inondations, ou des incendies, ce sont les pompiers d’Hamoir qui interviennent en premier lieu. Ce sont ces mêmes pompiers qui contrôlent la sécurité des infrastructures, et donc qui veillent indirectement sur la sécurité des enfants. Et c’est encore eux qui imposent des règles et des installations plus « sécurisées ». C’est l’administration communale qui délivre les autorisations et le Bourgmestre d’Hamoir qui est l’autorité Communale.
Démarrer cette première promenade « délocalisé » à Hamoir, c’est pour nous une façon de dire merci et de rendre hommage, à tous ces « anges gardien de l’ombre ».
Voici donc quelques photos d’Hamoir. Du temps de nos colonies, nous y allions régulièrement. Il n’y avait pas encore de Ravel, mais le petit sentier ombragé du bord de l’Ourthe était une manière très agréable de parcourir les 6 km qui nous séparaient du « café des Sports » d’Hamoir.
Eh oui, il y avait aussi un Café des Sports à Hamoir. Le souvenir qui m’en reste, c’est que dans le jukebox, on pouvait choisir la chanson « Dans le port d’Amsterdam » – je peux vous dire que c’était rare de trouver des chansons de Jacques Brel dans les jukebox – et je ne m’en suis pas privé.
Mais il n’y a pas que ça à Hamoir ! Le paysage est, par endroits, à couper le souffle.
Je suis sûr que vous apprécierez cette promenade 2022 des Anciens de Comblain.
JP Dz – 03/08/2022
3.295 : Hamoir
3.296 : Hamoir
3.297 : Hamoir
3.298 : Hamoir
3.299 : Hamoir
3.300 : Hamoir
3.301 : Hamoir
3.302 : Hamoir
3.303 : Hamoir
3.304 : Hamoir
3.305 : Hamoir – Les rochers de Coïsse
Promenade 2022 : 2ème dose
La vierge nous étant dorénavant inaccessible – je veux parler de la Vierge du Rocher de la Vierge, faut-il le préciser ? – j’avais envie de vous faire grimper ailleurs. Et ce sera donc là … suivez la flèche sur les 2 premières photos. Vous verrez, de là la vue est magnifique. C’est la meilleure façon de découvrir Hamoir.
L’endroit porte un nom : c’est le Belvédère de Coïsse ( prononcez Co espace ïsse ) et nous allons donc grimper sur cette Coïsse. Je ne vous cache pas que c’est un de mes endroits préférés à Hamoir. Vu d’en bas, l’escalade à l’air virile, mais pour l’avoir fait déjà plusieurs fois … c’est parfaitement faisable. Ceux qui auront le courage de nous suivre jusqu’en haut ( et rassurez-vous rien n’est jamais obligatoire ) ne le regretteront pas.
Pour reprendre la symbolique du Tour de France, ce sera l’étape du col de 1ère catégorie. Cette étape sera la première du jour … tant que nous sommes en forme. Ça ne va pas durer longtemps, mais ce sera « pentu ».
Alors vous avez le choix : ou bien vous vous entraînez un peu avant le 3 septembre ou bien vous tenez compagnie, en bas du col, à notre ami le « Cherpa Sympa » qui dans ce cas précis portera bien son nom. De toute façon, il nous faudra bien redescendre et repasser par la voiture bar pour s’hydrater et reprendre des forces. Rassurez-vous, c’est la seule « difficulté » du jour !
La vue est tellement belle d’en haut que ce serait vraiment dommage de rater ça.
Je n’irai pas jusqu’à dire : « Voir la Coïsse et mourir », mais l’émotion qu’on ressent là-haut mérite bien les quelques gouttes de transpiration nécessaires pour y arriver.
Et puis, rappelez-vous le bonheur que c’était pour nous de gravir le Rocher de la Vierge …
Ici, à Hamoir, le chemin est parfaitement sécurisé. On est très loin des passages difficiles – entre rochers et ravins – que nous avons tous affrontés à l’époque. Le seul problème ici, c’est une déclivité importante. Mais nous vous avons déjà progressivement préparés à ce genre de pente lors de nos promenades précédentes.
Et donc rendez-vous au sommet de la « Coïsse ».
JP Dz – 05/08/2022
3.306 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.307 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.308 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.309 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.310 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.311 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.312 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.313 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.314 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.315 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.316 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.317 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.318 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.319 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.320 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
Promenade 2022 : 3ème dose
Notre excursion du jour commencera donc là … sur le pont. Et même exactement au milieu du pont.
Vous me demanderez « pourquoi cette extrême précision ? ». Eh bien, c’est une fantaisie de ma part. On a quand même bien le droit de prendre ses aises … non ? En plus, cet endroit me parle à moi.
Comme vous pouvez le voir sur les photos, ce pont a été reconstruit en 1956 ! Une très bonne année ! C’est d’ailleurs l’année de ma naissance … c’est tout dire ! Donc, le pont et moi, nous avons le même âge : 66 ans. Et la route qui empreinte ce pont est … comme par hasard … la N66.
Bien sûr, notre Route Nationale 66 ( N66 ), à nous les petits belges, n’a rien de comparable avec la mythique « route 66 » ( la sixty six ) qui traverse les États-Unis et sur laquelle Johnny Hallyday avait entraîné derrière lui ses potes pour traverser le pays en moto. Nous, nous irons à pied et on se dépêchera de quitter la N66 pour des chemins de traverse moins fréquentés.
Ceci dit … j’espère seulement que ce choix n’aura pas d’autres conséquences que le plaisir partagé. Si je me souviens bien … le périple en moto de l’ami Johnny avec ses potes, c’était en 2016 … c’était un an avant sa mort !!
Mais revenons à l’essentiel. Juste après le pont, nous emprunterons la Rue des Combattants avant de bifurquer vers la gauche pour prendre la Route de Xhoris. Quelques dizaines de mètres à peine plus loin, il sera déjà temps de commencer la montée vers le Belvédère de Coïsse. C’est le sentier baptisé Chemin des Bruyères qui permet de gravir les 2 lacets carrossables. Notre ami Czesiu nous rejoindra là. Ce sera le premier arrêt. Mais avant de s’hydrater, ceux qui le souhaitent, devront grimper un étage de plus vers le belvédère. Et je vous encourage vraiment à le faire.
JP Dz – 07/08/2022
3.321 : Hamoir : pont sur l’Ourthe. Reconstruit en 1956. Point de départ de notre promenade.
3.322 : : Hamoir : pont sur l’Ourthe. Reconstruit en 1956. Point de départ de notre promenade.
3.323 : Rue des Combattants.
3.324 : Vers Xhoris.
3.325 : Route de Xhoris.
3.326 : Chemin des Bruyères – début de l’ascension vers le Belvédère de Coïsse.
3.327 : Chemin des Bruyères.
3.328 : 2ème étape de la montée.
3.329 : le chemin devient plus plat.
3.330 : après l’effort … le repos.
3.331 : plan de la promenade.
Promenade 2022 : Belvédère de Coïsse
Quelques mots d’explication s’imposent, vous les lirez sur le panneau d’information situé au sommet. En voici quelques extraits :
« Le nom de ces rochers – Rochers de Coïsse – rend hommage à un haleur ainsi surnommé en raison du cri qu’il poussait lorsqu’il hissait des bateaux à quai dans le port de Liège : « Eco, hisse ! ».
Autrefois, pendant l’apogée de la navigation sur l’Ourthe, les actes de pirateries étaient légion dans ce coin reculé de la vallée. Coïsse s’est distingué en mettant en déroute la célèbre bande de forbans dirigée par Héna.
Aujourd’hui, grâce aux actions du projet LIFE Hélianthème, menées avec l’appui de la commune de Hamoir, ces rochers du pourfendeur de pirates ont retrouvé l’aspect dénudé qu’ils avaient alors, permettant ainsi aux pelouses de rocher de reconquérir le site … pacifiquement.
Devenus Réserve Naturelle Domaniale, les Rochers de Coïsse sont un des milieux très rares en Wallonie où les pelouses calcaires abritent une faune et une flore remarquables, adaptées aux conditions de chaleur et de sécheresse des versants rocheux bien exposés au soleil. Beaucoup de ces espèces sont cependant hautement menacées. C’est la raison pour laquelle la réserve naturelle domaniale des Rochers de Coïsse a vu le jour.
Totalement dégagées au début du 20ème siècle, ces rochers ont peu à peu été masqués par le couvert forestier, suite à la plantation massive de pins noirs. En 2010, avec l’accord de la commune de Hamoir, propriétaire des lieux, le projet LIFE Hélianthème, financé par l’Union Européenne et la Région Wallonne, a entrepris la remise en lumière du site, en vue du rétablissement des pelouses calcaires.
Autrefois, les moutons et autres ruminants des villageois pâturaient ces coteaux maintenant ainsi le milieu ouvert. Quoi de plus naturel dès lors que de faire appel à ces gestionnaires à quatre pattes pour éviter l’embroussaillement du site et sa recolonisation forestière. Mais attention, il y a mouton et mouton !
C’est le mouton rustique, le « roux ardennais » qui a été choisi pour ce travail puisqu’il se satisfait de la maigre végétation des lieux et supporte sans difficulté la sécheresse. Associé à un travail mécanique ponctuel, la végétation des pelouses calcaires recolonise ainsi peu à peu le site à partir des roches sur lesquelles ces espèces se sont maintenues tant bien que mal.
Afin de ne pas nuire au milieu, l’éleveur conduit le troupeau dans la réserve selon un cahier des charges très strict. Les périodes et durées de pâturage tout comme le nombre de moutons nécessaire sont ainsi bien étudiés. Bref, il s’agit d’un pâturage tout en nuance ! ».
La suite, vous la lirez vous-même ! Entre parenthèses, le magnifique panneau d’information installé à grands frais par la Région Wallonne comporte une faute d’orthographe amusante. Saurez-vous la repérer ? Ce sera notre « quiz du Coïsse » … je suis sûr que notre spécialiste Isabella Cosaro va se faire un plaisir de relever le défi.
Quant à nous … comme nous ne sommes pas comme ces moutons rustiques – les « roux ardennais » – qui supportent sans difficulté la sécheresse, nous redescendrons rapidement pour nous hydrater avant de poursuivre notre randonnée 2022.
JP Dz – 08/08/2022
3.332 : Les Rochers de Coïsse.
3.333 : Les Rochers de Coïsse. Vue sur Hamoir.
3.334 : Les Rochers de Coïsse. Vue sur Hamoir.
3.335 : Les Rochers de Coïsse.
3.336 : Les Rochers de Coïsse. Vue sur Hamoir.
3.337 : Les Rochers de Coïsse. Vue sur Hamoir.
3.338 : Les Rochers de Coïsse. Panneau d’information.
Promenade 2022 : En route vers Xhignesse
Après l’escalade au belvédère, notre route sera un long chemin tranquille …
Le Chemin des Bruyères s’étire paisiblement dans un décor bucolique à travers un paysage doux au regard et bienveillant pour nos genoux. Nous sommes ici sur le Thier de Coïsse ( thier = versant d’une colline, côte ou chemin escarpé en Wallonie ) et même dans la réserve naturelle du Thier de Coïsse.
« Propriété de la commune de Hamoir, le site couvre plus de 7 hectares de prairies sur ce vaste versant dominant le village. Depuis 2017, une convention avec Natagora garantit la protection de ces milieux semi-naturels remarquables.
La particularité de ces prairies est qu’elles n’ont jamais reçu de fertilisants. Ceci est lié au relief accidenté du terrain qui rend difficile, voire impossible l’accès aux engins agricoles. L’absence d’engrais permet ainsi à une extraordinaire diversité végétale de s’exprimer. 156 plantes à fleurs ont été recensées ici, dont 4 espèces d’orchidées protégées.
Grâce à une collaboration avec deux éleveurs locaux, chaque parcelle est pâturée annuellement par des vaches ou des moutons, après les principales périodes de floraison ».
De là, vous pourrez apercevoir, de l’autre côté de l’Ourthe, l’usine Belourthe ; Belourthe est devenue une usine de transformation de céréales à la pointe de la technologie. Nous l’avions visitée, du temps de nos colonies, quand elle appartenait encore à Nestlé et était le plus grand site de transformation de céréales de Nestlé en Europe. Pour nous, c’était « l’usine de chocolat ! ».
Czesiu nous attendra à l’endroit où le Chemin des Bruyères rejoint la Route de Xhoris … Nous l’aurons déjà bien mérité.
Ensuite, il suffira de traverser la Route de Xhoris pour nous lancer sur un chemin étroit, rafraîchissant et plein de surprises … Tantôt des ballons énigmatiques suspendus en haut des arbres … tantôt des Maîtres Jedi – Yoda en l’occurrence – tiré de l’univers de Star Wars et installé au bord de « Fontaine dite romaine » … On dirait que tout se mélange !
Heureusement, après un passage par la ferme « chez Marguerite », on retrouvera une route raisonnable à deux pas de l’église Saint-Pierre de Xhignesse … où Czesiu nous attendra pour une autre sorte de rafraîchissement.
JP Dz – 09/08/2022
3.339 : Réserve naturelle du Thier de Coïsse.
3.340 : : Réserve naturelle du Thier de Coïsse. Au fond, l’usine Belourthe.
3.341 : Panneau d’information.
3.342 : Panneau d’information.
3.343 : On traverse la Route de Xhoris.
3.344 : En route vers Xhignesse.
3.345 : En route vers Xhignesse.
3.346 : En route vers Xhignesse.
3.347 : Tantôt des ballons énigmatiques suspendus en haut des arbres …
3.348 : Tantôt des Maîtres Jedi – Yoda en l’occurrence – tiré de l’univers de Star Wars et installé au bord de « Fontaine dite romaine ».3.349 : Chez Marguerite.
Promenade 2022 : Hameau de Xhignesse
Le petit hameau de Xhignesse ne doit pas vous être inconnu … nous le traversions déjà en culotte courte quand les moniteurs avaient décidé d’aller à Hamoir. La promenade d’alors consistait à rejoindre Hamoir, soit en longeant l’Ourthe, soit en passant par les bois. C’est précisément sur l’itinéraire « par le bois » – que nous empruntions le plus souvent au retour – que nous traversions Xhignesse. C’est d’ailleurs par cette même promenade que les Anciens de Comblain ont débuté leur redécouverte des environs de Comblain en 2015.
Cette traversée du hameau nous la faisions de Sud vers le Nord, ou inversement … mais cette fois-ci, je vous propose de découvrir le parcours Est / Ouest.
Un petit arrêt au pied de l’église nous permettra de nous sustenter et même, pourquoi pas, d’emporter avec nous un petit viatique pour le reste de la promenade.
Au passage, vous constaterez que le hameau – très ancien, puisqu’il remonte à la fin de la période mérovingienne – est composé d’une vingtaine de maisons et de fermes bâties autour de l’église Saint-Pierre. Cet édifice remarquable de style roman est classé patrimoine majeur de Wallonie.
Et c’est déjà la dernière étape de notre périple que nous allons entamer en direction de l’Ourthe.
JP Dz – 10/08/2022
3.350 : Hameau de Xhignesse.
3.351 : Hameau de Xhignesse – entrée de l’église.
3.352 : Hameau de Xhignesse – entrée de l’église.
3.353 : Hameau de Xhignesse – l’église romane.
3.354 : Hameau de Xhignesse – l’église.
3.355 : Hameau de Xhignesse – l’église.
3.356 : Hameau de Xhignesse – l’église.
3.357 : Hameau de Xhignesse – l’église.
3.358 : Hameau de Xhignesse – l’église.
Promenade 2022 : Xhignesse / Tabreux / Fairon
Dans cette dernière étape, nous allons laisser derrière nous le petit hameau de Xhignesse pour remonter sur un autre hameau … celui de Tabreux. Ce nom ne vous dit sans doute rien. Pourtant, c’est là qu’est bâti ce pont métallique bleu, qui passe au-dessus de l’Ourthe, et qui permet aux trains de circuler entre Comblain-la-Tour et Hamoir. Nous sommes passés très souvent en dessous de ce pont.
Depuis peu, un Ravel a été aménagé entre le pont bleu de Tabreux et Fairon. Une nouvelle passerelle rouge a même été installée, du côté de Fairon, pour permettre de traverser l’Ourthe. Si vous regardez bien la carte, vous constaterez que cet ensemble crée un fameux raccourci en évitant de suivre la boucle de la rivière.
Quant au petit drapeau polonais qui se trouve sur la carte – au niveau de l’église St-Pierre de Xhignesse – rassurez-vous … ce n’est ni Eveline, ni moi qui l’avons posé-là pour baliser votre prochain passage. Ce drapeau n’a d’ailleurs rien à voir avec la Pologne. C’est le signe distinctif des « sentiers de Grandes Randonnées », les fameux GR : blanc au dessus et rouge en dessous.
Les sentiers de Grandes Randonnées sont des itinéraires balisés de randonnée pédestre d’une longueur permettant d’effectuer des randonnées de plusieurs jours ou semaines. Dans le coin, vous risquez d’en rencontrer 2 : le GR57 ( = Sentiers de l’Ourthe ) et le GR576 ( = Tour du Condroz liégeois ).
C’est le GR57 qui nous est le plus familier … c’est lui que nous prenions pour passer de Comblain-la-Tour à Hamoir quand nous passions par les bois. Ce qui explique que, tout au long de cet itinéraire, nous trouvions des petits drapeaux polonais que nous pensions être posés-là rien que pour nous ! Eh oui … encore un mythe qui s’effondre !
Mais revenons à nos moutons … nous quitterons la route pour descendre par un passage escarpé qui nous permettra de passer en dessous du pont bleu et de rejoindre ainsi le Ravel. De là, rien de plus facile, ni de plus plat, du pont bleu à la passerelle rouge, on pourrait presque le faire à cloche-pied !
Czesiu nous attendra au pied de la passerelle pour un dernier drink. Et je propose qu’à cette occasion, nous lui chantions un « Sto Lat » bien mérité.
Et pour revenir à Comblain ? Ne vous inquiétez pas … nous avons pensé à tous !
JP Dz – 11/08/2022
3.359 : Hameau de Tabreux.
3.360 : Pont du chemin de fer au-dessus de l’Ourthe.
3.361 : Pont du chemin de fer au-dessus de l’Ourthe.
3.362 : Plan avant la construction du Ravel qui relie le pont bleu à la passerelle rouge.
3.363 : Ravel.
3.364 : Ravel.
3.365 : Ravel.
3.366 : Passerelle rouge de Fairon.
3.367 : Passerelle rouge de Fairon.
3.368 : Passerelle rouge de Fairon.
Promenade 2022 : Le village de Fairon
Le petit village de Fairon, c’est le p’tit frère de celui de Comblain-la-Tour. D’ailleurs, ils ont très longtemps été associés. Avant la fusion des communes en 1977, il formait avec Comblain-la-Tour la commune de « Comblain-Fairon ». Depuis, les 2 villages font partie de l’entité d’Hamoir et l’appellation « Comblain-Fairon » n’existe plus.
C’est ici, dans ce petit coin bucolique traversé par le ruisseau de Bloquay, qu’on a installé en 2019 une passerelle imposante pour franchir l’Ourthe et rejoindre le hameau de Tabreux. Le village, bâti comme souvent autour de l’église, est légèrement décentré par rapport à l’Ourthe. En effet, il nous faudra marcher une centaine de mètres pour rejoindre l’église et … nos voitures !
Car – comme annoncé dès le départ – si notre promenade a commencé à Hamoir … elle se terminera à Fairon. Et par conséquent, il faudra nous transporter en voiture de Comblain-la-Tour à Hamoir et ensuite déposer les autos à Fairon, quelque part autour de l’église. Mais rassurez-vous, cette légère « transhumance », d’à peine quelques kilomètres, ne posera aucune difficulté. Elle nécessitera le concours de 5 véhicules avec chauffeur + la voiture-bar avec laquelle Czesiu ramènera les 5 chauffeurs à Hamoir où nous les attendrons avant de démarrer la promenade.
Finalement … la seule crainte que j’ai … c’est que je me demande : « Si c’est bien raisonnable de laisser les 6 chauffeurs « sans surveillance » dans la voiture-bar ??? ».
12/08/2022 – JP Dz
3.369 : Fairon – fin de la promenade.
3.370 : Fairon.
3.371 : Fairon.
3.372 : Fairon.
3.373 : Fairon.
3.374 : Fairon.
3.375 : Fairon.
3.376 : Fairon.
3.377 : Fairon.
3.378 : Fairon.
3.379 : Fairon.
3.380 : Fairon.
3.381 : Fairon.
3.382 : Sentier le long de l’Ourthe entre Fairon et Comblain-la-Tour.
Ulica Pana Jana, n° 1 à Comblain-la-Tour … ce sera notre adresse du jour !
Rendez-vous donc à cette adresse le samedi 03 septembre 2022 pour tous ceux qui souhaitent se joindre à nous pour notre pique-nique champêtre.
Nous vous attendons dès 11h30. Soyez ponctuels … la journée sera chargée.
Après le pique-nique, il y aura notre traditionnelle promenade – avec un itinéraire inédit – puis le barbecue à l’Hôtel Impéri’Ale et enfin la ducasse sur la Place du Wez.
N’oubliez pas de réserver rapidement ! Pas de réservation … pas de participation.
NB : Ne cherchez pas sur Google « Ulica Pana Jana, n° 1 à Comblain-la-Tour » … évidemment. Cette adresse n’existe que dans notre mémoire. Elle est gravée là pour toujours.
Et si nous avons souhaité installer là une plaque de rue à son nom, c’est pour que tous ceux qui ne l’ont pas connu sachent à quel point ce personnage truculent qu’était Pan Jan ( Jan Smolag ) représente pour nous toute l’âme de Comblain-la-Tour.
« Ulica Pana Jana » se trouve dans le parc du Centre Millennium … juste en face du réfectoire.
D’ailleurs, ce 03 septembre 2022 – entre l’apéro et les sandwichs – nous ne manquerons pas de fredonner ( en canon de 3 voix ) cette chanson qu’il appréciait tant :