( épisode 1 de nos retrouvailles 2022 )
Vous connaissez la chanson de Tina Arena :
« Aller plus haut, aller plus haut
Où l’on oublie ses souvenirs
Aller plus haut, aller plus haut
Se rapprocher de l’avenir ».
Ces quelques mots pourraient être la devise des Anciens de Comblain.
Nous aussi on « va plus haut … encore plus haut … » malgré le poids des années qui pèsent irrémédiablement sur nos genoux.
Félicitations à nos 3 « septuagénaires » ( dont je ne citerai pas le nom par galanterie ) qui ont eu le courage de « monter plus haut, monter plus haut » avec nous.
Félicitations aussi à tous les autres … malgré nos bobos, nos rhumatismes, nos surpoids …
Et merci d’avoir laissé tout en bas vos doutes, vos craintes et d’avoir eu confiance …
Ensemble … on peut monter très haut.



Aller plus haut … ( épisode 2 )
Mais revenons au début …
Quand on revient à Comblain-la-Tour
pour la première fois après 40 ans d’absence,
comme Isabelle et Nathalie,
la première chose qu’on voit …
la première chose à laquelle on pense,
c’est aux bêtises qu’on a faites 40 ans plus tôt …
Et qu’est-ce qui symbolise le mieux ces bêtises ?
L’échelle de secours !
Quoi de plus naturel que d’y grimper …
On aimerait bien savoir à quoi vous pensiez en remontant l’échelle … et le temps ?
En tout cas, on sent bien que vous avez envie : « d’aller plus haut ».
Aller plus haut … ( épisode 3 )
Mais les premières émotions laissent vite place à d’autres …
Le plaisir des retrouvailles « à mon Dieu, il y a si longtemps … ».
Et c’est déjà l’heure de l’apéro … des apéros !
Nous sommes déjà tous sur un petit nuage … toujours plus haut !
Aller plus haut … ( épisode 4 )
Après l’apéro … le pique-nique.
Somptueusement organisé par Isabella, Zuhal, Géniu et Czésiu, mais aussi largement étoffé par tout ce que tous les participants ont apporté de chez eux. Au final, c’était pantagruélique.
J’ai même commencé à me dire : « Quand on aura mangé tout ça, aura-t-on encore la force d’« aller plus haut ? ».
C’est l’occasion pour moi de dire un énorme Merci à tout le monde. C’est peut-être moi qui lance l’idée, mais c’est vous tous qui faites que ces week-ends sont inoubliables. Chacun de vous apporte ses compétences, son énergie, ses moyens et sa bonne humeur. Si notre groupe est si homogène et cohérent, c’est grâce à vous. Peu d’organisations peuvent se vanter d’avoir des « ressources humaines » si disponibles et si enthousiastes. MERCI à tous.

Aller plus haut … ( épisode 5 )
Et puis vient le moment fatidique !
On nous avait annoncé qu’on devrait « aller plus haut »
mais on n’avait pas bien mesuré c’était combien « plus haut » …
Là, au pied du rocher, on n’y croit pas encore tout à fait :
« C’est une blague ? Tu ne vas pas nous faire monter tout ça ?
On n’a plus 20 ans. C’est pas possible ! ».
Et pourtant …
Il ne reste plus qu’à grimper !

Aller plus haut … ( épisode 6 )
Enfin … tout au bout de l’effort : le Belvédère de Coïsse.
Le décor est à couper le souffle … sauf que le souffle, on l’avait déjà perdu dans la montée … surtout la dernière partie de l’ascension … dur, dur.
Mais tout le monde y est arrivé. Bravo.
Le reste de la promenade sera un long fleuve tranquille et bien arrosé.
De toute façon, ce serait difficile d’« aller plus haut » !
Aller plus haut … ( épisode 7 )
Rappelez-vous, je vous avais dit que le panneau didactique installé, à grands frais, par la Région wallonne tout en haut du Belvédère de Coïsse comportait une faute d’orthographe ( au moins une ).
Je vous avais mis au défi de retrouver cette faute …
J’avais même donné comme indice qu’elle avait un rapport avec le soleil si généreux en ce moment.
Avez-vous retrouvé l’erreur ?
Certains d’entre vous ont photographié le panneau pour « relire calmement » une fois redescendu.
Avez-vous pris le temps de « relire calmement » ?
J’arrête de vous torturer ( mon épouse me dit souvent : « Arrête de te torturer … je suis là pour ça ! » ).
Ce qu’il fallait découvrir, c’est le mot « hâleur » … qui n’existe pas.
C’est soit le haleur = celui qui tire les bateaux ( du verbe « haler », donc sans accent circonflexe ),
soit le verbe hâler = se faire bronzer ( avec accent circonflexe ), mais « hâleur » n’existe pas.
Sans doute que le fonctionnaire qui a rédigé le texte avait une envie irrésistible d’aller se faire bronzer au bord de l’Ourthe … mais nous ne pouvons que lui conseiller de remettre le chapeau circonflexe sur sa tête à lui … et pas sur le « a ».
Je dois ajouter qu’Isabella Cosaro a retrouvé une autre faute sur le panneau : « Poirier et Pommier sauvage » mériteraient d’avoir un « s » à sauvage !


Aller plus bas … ( épisode 8 )
« Aller plus bas » sera dorénavant notre objectif … et la prudence notre credo.
Heureusement, le sol est bien sec et Czesiu nous attend, à mi-hauteur, les bras et le coffre bien ouverts ! J’en profite pour remercier notre ange gardien qui se démène depuis des années pour que nos randonnées soient plus conviviales et plus agréables. Je suppute même que les arrêts de Czesiu attirent plus de monde à nos promenades que les promenades elles-mêmes. Il suffit de voir les sourires radieux qui apparaissent sur les visages des randonneurs dès que la czesiu-mobile se pointe à l’horizon. Merci à toi d’être toujours là où on a besoin de toi.
La petite averse qui nous a légèrement humidifiés sur cette partie du trajet n’a même pas « mouillé les tee-shirts » … dommage !
Et la tradition a été respectée : nous avons trouvé – comme à chaque fois – un passant qui passait et avec qui nous avons partagé notre bonne humeur … et notre vodka.



Aller plus bas … ( épisode 9 )
« Tabreux » voilà un mot qu’il va falloir ajouter à notre dictionnaire de Comblain.
Je propose que la définition soit : « Petit hameau très sympa, situé entre Xhignesse et Fairon. Particularité : se compose d’une route carrossable, très agréable à arpenter, tout en discutant avec les compagnons de route. Tabreux se distingue par un pont ferroviaire qui franchi l’Ourthe. La descente sous le pont, pour rejoindre la rivière, est « sportive ». Une fois sur le pont, vous êtes sur le Ravel ».
Aller plus plat … ( épisode 10 )
Plus plat que le Ravel … c’est pas possible.
Je vous ai déjà expliqué ce que je pense de ces « autoroutes à piétons en béton continu » ! C’est un peu comme le Canada-dry … ça ressemble à de l’écologie … ça veut avoir l’air de l’écologie … mais c’est du BETON et rien d’autre.
Bien sûr, marcher dessus reste plaisant, et le restera longtemps … même quand l’humanité disparaîtra … le Ravel continuera à témoigner de l’imbécillité des hommes qui avaient besoin de béton pour apprécier … la nature.
Ma seule consolation … c’est de voir vos merveilleux sourires supplanter la laideur du béton !

Aller plus plat … ( épisode 11 )
La passerelle de Fairon a été installée et inaugurée en 2019.
Depuis, elle a vu passer quelques kayaks par en dessous,
quelques chalands, quelques badauds par au-dessus.
Mais rien de transcendant !
Elle sentait bien la passerelle qu’il lui manquait quelque chose d’essentiel …
Quelque chose qui donnerait un sens à son existence …
Aujourd’hui, elle sait.
Elle a enfin été adoptée – adoubée même – par les Anciens de Comblain.
Elle sait qu’elle fait partie dorénavant de nos itinéraires.
« Alors, passerelle … heureuse ? ».
Aller plus haut … dans l’émotion ( épisode 12 )
La fin de la promenade marque pour moi – en général – la fin du stress et le début d’un temps de relâchement … de décontraction. Tout s’est bien passé … tout le monde à l’air content. Enfin, je respire mieux.
Mais cette année, c’est ce moment précis que Vous avez choisi pour me submerger d’émotion … juste au moment où je commençais à me sentir plus cool !
C’est là, par surprise, que Vous m’avez étourdi de plaisir.
L’endroit ne pouvait pas être mieux choisi : Comblain-la-Tour, à l’intérieur du grand salon de l’Hôtel Impéri’Ale ( ex-Hostellerie Saint-Roch ), devant ces fenêtres sous lesquelles nous sommes passés si souvent pendant tant d’années …
Le moment ne pouvait pas être mieux choisi : c’est la première fois que nous sommes rassemblés là, si nombreux ; la première fois que l’hôtel nous appartient pour quelques heures …
La surprise ne pouvait pas être mieux organisée … Moi qui pensais que vous étiez tous fatigués …
MERCI infiniment pour ce cadeau.
Le tableau est magnifique … merci à l’artiste Isabella Cosaro et merci à vous tous.
À l’arrière du tableau, j’ai découvert vos messages de gentillesse.
Si votre but était de me voir bouleversé … c’est réussi.
L’œuvre sera accrochée au centre de notre salon … à l’endroit où mes yeux se posent naturellement le plus souvent … pour prolonger indéfiniment le plaisir de cette surprise. Merci.
Allez … à table … ( épisode 13 )
Notre repas du soir a été préparé et servi par Marie, Christian et Paul.
Nous étions installés au bord de l’Ourthe sur la terrasse de l’Hôtel impéri’Ale …
Et il ne manquait rien à la douceur de ce moment d’exception.
Aller plus vite … ( épisode 14 )
Et pour terminer une journée déjà bien remplie … quoi de plus vivifiant qu’une virée sur les auto-tamponneuses. Décidément … Comblain-la-Tour, c’est pour nous un élixir de jouvence.

Aller plus sereinement … ( épisode 15 – final )
Le lendemain matin, la fatigue de la veille n’était pas tout à fait évacuée … mais les sourires sur les visages témoignaient du plaisir de prolonger encore un peu ces retrouvailles.
Et au moment de se dire « au revoir », j’avais déjà envie que ça recommence …
JP Dz

JP Dz