Alors il cherche. Il cherche. Sans jamais rien trouver.
Un autre gars arrive, regarde la scène et fini par interpeller le premier : « Mais que cherchez-vous Monsieur ? ».
« J’ai perdu mes clés », dit le premier. « Je vais vous aider à chercher ». Et tous les 2 se mettent à chercher.
Au bout d’un moment, le second interroge, à nouveau, le premier : « Mais vous êtes sûr de les avoir perdus ici ? ».
« À non », répond le premier, « Je les ai perdus là-bas », dit-il en désignant un autre endroit.
C’est un endroit obscur – qu’on a pris soin de représenter par une couverture noire.
« Mais alors, pourquoi cherchez-vous ici ? » demande le premier intrigué… « Parce qu’ici, il fait clair », répond le second.
Je suis sûr que ça n’a plus fait rire personne ! ! !
Pourtant, c’était le genre de sketch auquel nous avions droit, chaque année, lors des feux de camp. Et à l’époque, on riait de bon cœur. Même en connaissant par cœur la chute.
La troupe de soldats avance à pas de loup. On devine que ce sont des soldats grâce à leurs uniformes ( improvisés ) et aux marques noires qu’ils ont sur leurs visages. Ils se sont badigeonnés avec des bouchons brûlés. C’est sûrement l’avant-garde d’une armée en campagne. Le silence et le camouflage sont de rigueur.
Au bout d’un moment, le dernier de la troupe éternue… « Qui a fait ça ? », crie le chef qui marche en tête. « C’est moi », répond le dernier de la file. Et Pan, il est abattu sur le champ par le chef. La troupe repart.
Au bout d’un moment, le nouveau dernier éternue à son tour. « Qui a fait ça ? », crie le chef. « C’est moi », répond le nouveau dernier de la file. Et Pan, il est abattu sur le champ par le chef. Ils sont 2, à présent, allongés par terre. La troupe repart. Et ainsi de suite…
Maintenant, ils ne sont plus que 2, le chef et le nouveau dernier. Celui-ci comprend qu’il ne doit surtout pas éternuer.
Il tremble, gesticule, essaie de se contrôler… mais fini par éternuer à son tour. Il craint le pire.
« Qui a fait ça ? », crie le chef. « C’est moi », répond le seul suiveur en tremblant. « Alors, à tes souhaits », rétorque le chef en prenant son subalterne bras dessus bras dessous.
Le ressort est éculé. Nous avons assisté à ce gag tant de fois. Mais quel plaisir de voir ces artistes en herbe s’investir autant.
Le type arrive, devant le feu de camp, avec une corde à chaque main. Il a une veste sur le dos et propose à l’assemblé de tester sa force. Des garçons arrivent et se placent de chaque côté du type. Les 2 groupes agrippent les 2 cordes et se mettent à tirer chacun de son côté. La « foule impressionnée » retient son souffle. Va-t-il supporter pareille écartèlement ? Au début, tout va bien.
Au bout de quelques minutes, le lascar retire ses bras des manches de sa veste et s’en va tranquillement… laissant les 2 groupes tirer sur ce qui n’est qu’une seule et unique corde que le saltimbanque avait pris soin de dissimuler à travers ses manches.
Éclat de rire général… à l’époque.
Parfois, ils paraissaient sans risque, mais se révélaient dangereux.
On bandait les yeux d’une petite fille, ou d’un petit garçon, qui ignorait tout du gag. On apportait une grande planche tenue solidement par 2 grands gaillards. On installait la victime sur la planche, toujours les yeux bandés. Elle s’agrippait aux épaules de 2 autres grands qui se plaçaient de chaque côté de la planche. On lui expliquait que la planche allait monter jusque 2 mètres de hauteur, mais qu’elle n’avait rien à craindre. « Tiens-toi bien aux épaules ». Et la montée s’amorçait.
En réalité, la planche ne montait pas plus de 10 cm du sol. Ceux qui la manipulaient, prenaient soin de la balancer légèrement.
Ceux qui servaient d’épaule, se mettaient progressivement accroupi. L’illusion était parfaite. La fillette était persuadée d’être en hauteur. « Maintenant, saute par terre »… Évidemment à 10 cm du sol elle ne pouvait pas se faire mal, mais la surprise était de taille.
J’ai connu une fillette qui s’est mal. Elle est mal retombée. On n’a plus jamais rejoué la scène.
Qui se souvient d’autres sketchs ? C’est le moment de raconter.
Allez, un petit dernier, pour la route.
On fait venir une fille – de préférence timide – et un chef moniteur, d’une voix imposante lui ordonne : « Staj na go ».
En général, la petite se demande ce qui lui arrive. Le public, qui ne connaît pas la chute, s’indigne.
On laisse mijoter un peu. Et finalement, le chef moniteur rejoint la fille au centre de la scène et trace, par terre, à la craie un grand G et un grand O. Il suffit à la fille de se placer dessus. Ouf de soulagement.
0165 : COMBLAIN-LA-TOUR : Autour de l’ognisko : Autour de Ks Kurzawa, il me semble qu’il y ait des enfants venus d’Allemagne ; l’autre prêtre est Ks Kiek d’Allemagne aussi. A gauche de Ks Kurzawa : Bronia Hordynski de Saint-Vaast. A l’extrême gauche : la dame avec un gilet vert est Madame Wojas de Liège, elle travaillait aux cuisines et venait avec ses 2 filles : Gisèle et Fabiola Wojas.0166 : COMBLAIN-LA-TOUR : Autour de l’ognisko : Mr Jozeph Rzemieniewski ; Annie Nowicki ; Ks Kurzawa ; Pelagie Nowicki ; À droite du mât : Fabienne Laffut qui materne ses tout-petits dont peut-être Betty Nowicki avec de longs cheveux et plus à droite : Henry Bogdanski de la région du Centre.0167 : COMBLAIN-LA-TOUR : Autour de l’ognisko : Mme Weronika Załobek ; Ks Kurzawa ; Mr et Mme Pomorski ; Alexis Łagocki debout ; ….0168 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko : ( ? ) ; ( ? ). ( collection Zdzisław Blaszka ).0169 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko : De dos : Jurek Stoj de Bruxelles ; ….0170 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko : Jean-Pierre Dziewiacien ; ( ? ) ; Raymond Mielcarek, le moniteur ; …
Parmi toutes nos destinations, la plus fréquente était certainement : la plage.
C’est là que nous allions nous reposer – photo 160.
Pour y aller, il fallait passer de l’autre côté de l’Ourthe … et pour traverser, il y avait plusieurs « écoles ».
La méthode raisonnable consistait, tout simplement, à faire le tour par le pont. C’était plus long, mais sans risque. Mais évidemment … à essayer sans risque … on réussi sans gloire.
La méthode chevaleresque, c’était quand les filles montaient sur le dos des garçons et que ceux-ci traversaient la rivière les pieds dans l’eau … Chevaleresque peut-être, mais pas … garantie.
Combien de réputations se sont jouées sur ces quelques mètres ? Combien d’illusions ne sont-elles pas tombées à l’eau … Combien de « chevaliers » n’ont-ils pas fini « tristes sires » au bout d’une traversée chaotique ?
D’autres méthodes étaient encore plus « farfelues ». Géniu Bujanowski, par exemple, avait sa propre technique : la technique des deux chaises. Géniu a toujours eu des idées farfelues.
Il prenait 2 chaises qu’il posait dans l’Ourthe et passait d’une chaise à l’autre jusqu’à l’autre berge.
En théorie, ça lui permettait de gagner du temps, sans se mouiller les pieds. En théorie seulement …
Les galets ronds du fond de l’Ourthe n’étaient pas ses amis … le courant non plus. Il tombait souvent dans l’eau, mais ne se décourageait pas. Géniu n’a jamais eu peur de se mouiller.
Une fois de l’autre côté, il suffisait de planquer les chaises pour recommencer dans l’autre sens au retour.
Sauf que … au retour … les chaises n’étaient pas toujours là. Soit que quelqu’un de la colonie les avait ramenées – en repassant par le pont ou en essayant d’imiter Géniu par la rivière – soit que des gens du camping les avaient réquisitionnées. Ce qui ne décourageait pas Géniu de recommencer la fois suivante. Géniu ne se décourage jamais.
Si quelqu’un possède des photos de Géniu en train de traverser … on achète.
Si la plage était synonyme de « détente », elle n’était pas synonyme de « laisser-aller ».
J’en veux pour preuve le geste héroïque de Michel Pietka qui a eu le bon geste au bon moment quand l’un des jumeaux Nowicki – photo 161 – a failli se noyer et que Michel l’a ressorti de l’eau.
Je sais que la modestie et la timidité de Michel ont tendance à minimiser l’évènement … mais imaginez-vous le drame qu’aurait été une noyade pour la Famille Nowicki tout d’abord et pour le reste de la communauté polonaise ensuite ! En plus de la douleur subie par tous, il y aurait eu certainement des conséquences sur la suite des colonies … peut-être même la fermeture pure et simple du Centre polonais.
Nous devons tous une fière chandelle à Michel Pietka – photo 162. MERCI Michel.
D’ailleurs, Michel a toujours eu la vocation de venir en aide.
Sur la photo 163, on peut le voir en train d’essayer de pratiquer le bouche-à-bouche sur Maryline Desmedt.
Je ne suis pas sûr que Maryline ait besoin, à ce moment-là, de bouche-à-bouche … Mais il vaut mieux prévenir que guérir. Et de toute façon, apprendre – et entretenir – les gestes qui sauvent, ne peut être que bénéfique.
Le bouche-à-bouche et le massage cardiaque ont été des disciplines souvent pratiquées en colonie et maintes fois répétées ; on ne badine pas avec la sécurité à Comblain-la-Tour.
Et pour finir sur Michel ( quand « je dis finir sur Michel », c’est une façon de parler ), je voudrais vous rassurer : tout est bien qui finit bien, puisqu’à la fin c’est … Maryline qui finit sur Michel ( photo 164 ) !
PS : j’embrasse très fort Betty et Michel, et Maryline, aussi que nous aimons tous très fort.
0160 : COMBLAIN-LA-TOUR : La plage0161 : COMBLAIN-LA-TOUR : La plage : Eddy Nowicki0162_1977 : COMBLAIN-LA-TOUR : Devant l’Ourthe : Michel Pietka0163_1976 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc : Michel Pietka, au dessus ; Maryline Desmet, en dessous0164_1976 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc : Maryline Desmet, au dessus ; Michel Pietka, en dessous
Raymond Mielcarek raconte : Le Foot à Comblain-la-Tour.
Comment en est-on arrivé, lors des colonies de vacances, à disputer des matches de football sur le terrain officiel de Comblain ? D’abord, c’est connu de tous, la plupart des enfants polonais, nés après la seconde guerre mondiale, ont grandi dans des corons ou dans des cités minières. À l’époque nous pouvions aisément organiser des petits matches de foot dans nos rues, vu que la circulation routière était pratiquement nulle …
De plus, dans chaque foyer les garçons avaient comme jouet au moins un ballon ! Le foot était notre passe-temps directement après l’école et les rues étaient nos terrains de foot.
Cela se passait dans toutes les régions de Belgique : on jouait au foot dans les rues et à l’école primaire.
À l’âge de 10 ans, on pouvait déjà jouer dans nos clubs de village ; si bien qu’à Comblain arrivèrent en colonie de vacances des garçons et des moniteurs qui jouaient officiellement, au foot au grand plaisir des footeux.
À Comblain, nous avions peu d’espace disponible pour disputer des rencontres, mais là où, dans le parc, un espace était vacant, on ne pouvait s’empêcher de taquiner le ballon entre nous.
Pan Jan avait l’habitude le soir de papoter avec tous les moniteurs et sans doute lors de ces discussions, il apprit qu’il y avait, dans le groupe de moniteurs, beaucoup d’amateurs du ballon rond. Il faut savoir que Pan Jan aimait les sportifs, il n’a pas hésité lorsqu’il habitait Flénu dans le Borinage de suivre et de supporter des adeptes d’origine polonaise qui pratiquaient le Volley-ball.
Pan Jan était un monument à Comblain, tout le village le connaissait, il aimait aller boire un verre dans les bistrots de Comblain…. Et un jour il rencontra un responsable du club de foot de Comblain et fit un pari audacieux avec ce responsable ; il paria que l’équipe des polonais de Comblain pouvait rivaliser avec l’équipe locale et même les battre !!
Bref, le lendemain, il nous fît part de ce matche que nous devions jouer contre l’équipe de Comblain.
Le hic, c’est que nous avions des joueurs qui évoluaient dans des clubs et d’autres qui jouaient occasionnellement ; de plus nous n’avions pas de chaussures de foot à Comblain, ce n’était pas prévu.
On s’organisa et on joua avec des baskets et des tennis, ce n’était pas l’idéal l’herbe était haute, le terrain glissant… bref, on perdit le matche au grand désarroi de Pan Jan et de toute la colonie qui se déplaça pour nous supporter.
Quant à Pan Jan, il dut donc payer une tournée aux personnes avec qui il avait parié… et rentra bien tard au Château pour nous engueuler. Mais ce fut vite oublié….
Pas mal de bons joueurs de foot sont passés à Comblain : Heniek Kurek, Wieslaw Krol, Kaziu Danko, Freddy Fiutowski, Michel Konarski, Mielcarek Michel….
Je peux souligner aussi que vers 1964 nous avons eu un moniteur qui avait pour nom Florian Hapek ( du Limbourg ) ; ce joueur a eu le plaisir de jouer en Divison I nationale avec le club limbourgeois de Waterschei. En mai 1968 et mai 1969, alors que j’avais cessé d’aller à Comblain, j’ai eu l’immense joie de retrouver mes amis moniteurs de Heusden ( Kurek, Krol, Danko, Cucup ) dans des tournois de sélections polonaises organisés par Zwiazek Polakow ( à Marchiennes et à Zolder ).
Enfin c’est toujours un plaisir de rencontrer actuellement, lors de nos festivités polonaises dans le Hainaut, d’anciens joueurs polonais qui ont tous évolués en Nationale dans des clubs belges et qui ont été la fierté des clubs belges. Je pense à Jean Jajor, Jurek et Heniu Majchrowski, les frères Latkowski, André Sumera, Alain Walasiak…. C’est l’occasion de faire causette, se rappeler les bons moments et de devenir un moment nostalgique du passé.
12/10/2015 – Raymond Mielcarek
PS : Un grand merci à Raymond pour ces souvenirs si mémorables. J’aimerais juste ajouter un mot : RaymondMielcarek est aussi un excellent joueur de football. C’est sans doute par modestie qu’il n’a pas ajouté son nom à la liste qu’il a dressé lui-même.
1981, c’est la fameuse année où il a tant plu. Cette météo exécrable a provoqué des inondations et l’évacuation des enfants de la colonie. Pourtant, le football à Comblain ne s’est pas arrêté. Les photos 157 et 158 en témoignent. Bravo pour tes ces courageux.
0154_1967 : COMBLAIN-LA-TOUR : Terrain de football : Accroupi : Raymond Mielcarek ; Zdzisław Chmielecki ; ( ? ) ; Kazimierz Danko ; André Karasinski. Debout : Basia ( Chef monitrice anglaise ) ; Jurek de Bruxelles ; Wiesław Król ; Zdzisław Blaszka ; Heniek Kurek ; ? Kopec ; Stan Pawlowski ? ; ( ? ). ( collection Zdzisław Blaszka ).0155_1967 : COMBLAIN-LA-TOUR : Terrain de football : Accroupi : ( ? ) ; Raymond Mielcarek ; ( ? ) ; ( ? ) ; Bogdan Konarski. Debout : Richard Materna ; Serge Préat ; Zdzisław Blaszka ; Zdzisław Chmielecki ; Heniek Kurek ; ( ? ) ; ( ? ). ( collection Zdzisław Blaszka )0156_1967 : COMBLAIN-LA-TOUR : Terrain de football : Le match. Le gardien de but Heniek Kurek, à l’arrière de face Raymond et le premier, de dos, André Karasinski. ( collection Zdzisław Blaszka ).0157_1981 COMBLAIN-LA-TOUR : Terrain de football : Accroupi : ( ? ) ; Georges Załobek ; Michel Konarski ; Heniu Zapalowski ; ( ? ) ; Philippe Rouls. Debout : Giovanni ? ; Piotr Rozenski ; Michel Łagocki ; Freddy Motala ; ? Tomassi ; ( ? ) ; Richard Chwoszcz.0158_1981 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1981 : Terrain de football : ( ? ) ; ? Tomassi ; Richard Chwoszcz ; Michel Konarski ; Michel Łagocki ; Freddy Motala ; Georges Załobek ; Piotr Rozenski ; Heniu Zapalowski ; ( ? ) ; Giovanni ? ; ( ? ).0159 : COMBLAIN-LA-TOUR : Raymond Mielcarek ; Florian Hapek ; Jean-Pierre Blaszka.
Grand merci à Elisabeth Rozenski pour ce couplet en néerlandais. Je vous rappelle qu’on attend encore le couplet en allemand, en anglais, en italien et en turc. Allez au travail.
2° Ces derniers jours, beaucoup de nouveaux membres ont rejoint notre communauté de souvenirs :
Hedwige Dobrołowicz: ancienne de Comblain.
Hedwige a participé plusieurs fois aux colonies dont une fois comme monitrice en 1970. Même si elle vit à Louvain-la-Neuve depuis très longtemps, elle est originaire du petit village d’Hensies qui a fourni un contingent très important d’enfants à Comblain. Photo 145.
Jef Rozenski: ancien de Comblain et excellent guitariste.
Merci à Jef de nous avoir accompagné à la guitare ce week-end. André et lui ont rendu notre « ognisko » possible. Avec l’arrivée de Jef, c’est toute la famille Rozenski qui fait partie de notre association. Jef a participé non seulement aux colonies, mais également aux cours de moniteurs en 1978. Photo 146 en compagnie de Regina Gymza.
Zosia Król: ancienne de Comblain et du KSMP d’Heusden-Zolder.
Zosia est une des figures les plus connues de Comblain. J’ai eu le privilège de la croiser souvent, en colonie, aux cours des moniteurs, mais aussi à Loreto. Je suis extrêmement content qu’elle nous ait rejoints. Son frère Wiesław était un excellent joueur de football. Photo 147.
Monica Nauschutz: ancienne de Comblain.
Monica est une polonaise d’adoption, originaire du Limbourg. Si elle a participé aux colonies, c’est grâce à Pani Merta qui était sa voisine. J’ai expliqué récemment que Pani Merta nous terrorisait, mais nous lui pardonnons aisément ; c’est grâce à elle ( à Pani Merta ) que nous avons eu la chance de connaître Monica et c’est très bien. Photo 147.
Fabienne Laffut: ancienne de Comblain et du KSMP de Liège.
Fabienne, en tant que monitrice, s’est souvent occupée des plus petits ; elle a également été l’infirmière de la colonie, durant ses études. Fabienne et sa sœur Béatrice sont les petites filles de Mme Kołodziej qui s’est énormément investie dans le travail aux cuisines à Comblain. Photo 148.
Monique Paluszkiewicz : ancienne de Comblain et du KSMP de Liège.
Monique et sa sœur Annie ont participé ardemment à la vie culturelle de la communauté polonaise et cela depuis leur plus jeune âge… On se rappellera des récitations de ces longs poèmes en polonais que Madame Formuszewicz apprenait patiemment à la jeune génération. Photo 148.
Annie Paluszkiewicz: ancienne de Comblain et du KSMP de Liège.
Annie, Monique, et la troisième sœur Christine – qui nous rejoindra, j’espère, prochainement, sont les filles de Régine Formuszewicz qui a été pendant plusieurs années le professeur de polonais à Liège. Elles sont également les nièces de Jean Paluskiewicz, une des si belles voix du KSMP de Liège. Photo 149 en compagnie de sa fille Estelle Dubois qui a marché avec nous jusque Hamoir.
Patrick Madaj: ancien de Comblain.
Patrick, de Tubize, est le cousin des Konarski ( Bodgan, Christiane, Janek, Danielle, Richard et Michel ), qui ne sont pas passés inaperçu à Comblain, et de Pierre Front. Photo 150.
François Chwoszcz: ancien de Comblain et du KSMP de Liège.
François a été chef moniteur à Comblain alors qu’il était jeune papa ( son fils Christophe devait avoir 2 ans ; et la baby-sitter, c’était…. Béatrice Laffut ). Je me suis laissé dire qu’au KSMP de Liège, il était un « merveilleux » danseur. Photo 151 et 152.
Christiane Wochen: ancien de Comblain et du KSMP de Liège.
Christiane est la sœur d’Hélène Wochen et l’épouse de François CHWOSZCZ. Elle a aussi été monitrice. Les parents de Christiane et d’Hélène étaient des Anciens Scouts Harcerstwo de Liège – Seraing Montegnée comme les parents Zalobek, Stefanski, Dulak, Paterka, Bień, etc… Photo 151.
Richard Chwoszcz: ancien de Comblain et du KSMP de Liège.
Richard – petit frère de François, mais également de Mirka qui était la prezeska au KSMP de Liège pendant de longues années. Richard appartient à cette nouvelle génération qui a compté parmi ses rangs : Georges Zalobek, Heniu Zapalowski, Pierre Rozenski. Richard s’est marié à Comblain. Photo 152.
Renata Zapalowski: ancienne de Comblain et du KSMP de Liège.
Renata est la sœur aînée d’Henri Zapalowski ( Henri dont Mme Kolodziej était la marraine ; décidément, tous les polonais, ensemble, forment une immense famille ). Renata et sa plus jeune sœur Jeanine, ont participé aux activités culturelles, y compris les cours de polonais qui se donnaient chez les parents de Béatrice et Fabienne Laffut.
Jozek Nowicki: ancien de Comblain et du KSMP d’Heusden-Zolder.
Joziu m’a promis de venir à notre prochain ognisko à Comblain, en juin 2016, avec son accordéon.
Avec Jozek Nowicki, André Karasinski et Jef Rozenski notre prochain ognisko s’annonce déjà fooooormidable. Photo 153.
Il y en a encore d’autres, mais c’est pour la prochaine fois…
3° Le blog des polonais du Centre s’est fait l’écho de nos retrouvailles à Comblain. Vous pouvez accéder à l’article qui est consacré à notre week-end, en suivant le lien :
4° Des Anciens de Comblain se sont revus, ce dimanche 4/10, à Escautpont en France lors d’un bal de Christian Kubiak. L’ambiance y était, comme d’habitude, exceptionnelle. Photo 153.
05/10/2015 – Jean-Pierre Dziewiacien
0145 : Hedwige Dobrołowicz146_2015 : COMBLAIN-LA-TOUR : Retrouvailles des 26 et 27 septembre : Jef Rozenski ; Régina Gymza.0147_2015 COMBLAIN-LA-TOUR : Retrouvailles des 26 et 27 septembre : Zosia Król ; Monica Nauschutz0148_2015 COMBLAIN-LA-TOUR : Retrouvailles des 26 et 27 septembre : Monique Paluszkiewicz ; Fabienne Laffut0149_2015 COMBLAIN-LA-TOUR : Retrouvailles des 26 et 27 septembre : Annie Paluszkiewicz ; Estelle Dubois.0150_2015 COMBLAIN-LA-TOUR : Retrouvailles des 26 et 27 septembre : Patrick Madaj ; Dominique Ogonowski0151_2015 COMBLAIN-LA-TOUR : Retrouvailles des 26 et 27 septembre : Christiane Wochen ; François Chwoszcz0152_2015 COMBLAIN-LA-TOUR : Retrouvailles des 26 et 27 septembre : François Chwoszcz : Richard Chwoszcz0153_2015 ESCAUTPONT : Bal Kubiak : Casimir Nowicki ; Raymond Mielcarek ; Anne-Marie Gilson ; Michel Pietka ; Betty Nowicki ; Jozek Nowicki
Hej tam pod lasem, coś błyszczy zdala
Banda cyganów, ogień rozpala.
Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Uha, ha.
Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Bęc.
Malowany koń, malowany wóz,
Nie będę cię Haniś do kościoła wiózł.
Malowany koń, malowany wóz
Nie będę cię wiózł.
Cygan bez roli, cygan bez chaty,
Cygan szczęśliwy, cygan bogaty.
Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Uha, ha.
Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Bęc.
Malowany koń, malowany wóz,
Nie będę cię Haniś do kościoła wiózł.
Malowany koń, malowany wóz
Nie będę cię wiózł.
Cygan nie sieje, cygan nie orze,
Cygan gdzie zajdzie, tam jego zboże.
Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Uha, ha.
Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Bęc.
Malowany koń, malowany wóz,
Nie będę cię Haniś do kościoła wiózł.
Malowany koń, malowany wóz
Nie będę cię wiózł.
Nie kochaj dziewczę, kmiecia ni pana,
Lecz całym sercem, kochaj cygana.
Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Uha, ha.
Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Bom, stradi dadi – Bęc.
Malowany koń, malowany wóz,
Nie będę cię Haniś do kościoła wiózł.
Malowany koń, malowany wóz
Nie będę cię wiózł.