O jak miło w wieczór bywa, w wieczór bywa,
Kiedy dzwonek do snu wzywa, do snu wzywa,
Bim, bam, bum, bim, bam, bum.
Mois: juillet 2016
0073 – Promenade ( 13 ) : Le Chemin du Facteur
Ce qui est marrant avec les photos de promenade, c’est qu’on peut essayer de retrouver l’endroit où la photo a été prise. Ce n’est pas toujours simple. Pour la photo 420, j’ai retrouvé l’endroit. Là, c’était facile. Vous étiez à la sortie de Comblain-la-Tour, sur la N654, Route de Fairon, en direction de Fairon et Hamoir. Vous posiez sous le porche, juste à côté du Chemin du Facteur. Le site n’a pas changé ( photo 421 ).
Vous souvenez-vous encore de ce Chemin du Facteur ? Nous l’empruntions régulièrement.
Au bout du chemin, quand on allait vers la droite, c’était pour rejoindre la Route de Géromont. On pouvait ainsi aller jusque Comblain-au-Pont en passant par le haut. La vue y était splendide … mais l’itinéraire un peu long. Par contre, si au bout du Chemin du Facteur, on remontait tout droit, on aboutissait à « Delà les Monts » et la route nous entraînait vers les Stepennes et même jusqu’Anthisnes. Mais là, ça devenait franchement beaucoup plus long.
Sur la photo, il est impossible de savoir vers où vous alliez, ou d’où vous reveniez.
Les photos 422, 423, 424 et 425 livrent peu d’indice pour déterminer l’endroit où elles ont été prises.
Par contre, on peut y reconnaître des visages connus. Et en premier lieu : Alice Bardo. Si vous le permettez – une fois n’est pas coutume – j’aimerais adresser un message personnel à Alice : « Bonjour Alice. J’espère que tu vas bien. Si j’ai la chance que tu nous lises un jour, j’aimerais que tu saches que nous recevons régulièrement des demandes d’anciens qui souhaitent avoir de tes nouvelles. Nul doute que tu as laissé à Comblain des souvenirs impérissables. Si tu pouvais nous faire juste un petit coucou, ce serait super-chouette et beaucoup d’entre nous en serait très heureux ».
L’autre visage « hyper connu », c’est notre Francine Załobek nationale ! Inutile de la présenter … qui ne connaît pas Francine ? Mais j’avoue que de la voir si petite – si mignonne – et si … inoffensive, m’émeut.
Saviez-vous que Francine et moi, nous sommes nés à quelques heures d’intervalle ; la même année, le même mois, mais elle juste un jour avant moi. Du coup, depuis pas mal d’années, je lui téléphone le jour de son anniversaire – c’est-à-dire la veille du mien – pour lui chanter « Sto lat » et la taquiner sur le fait qu’elle affiche, à ce moment-là – et pour quelques heures seulement – un an de plus que moi. Francine l’a toujours pris, jusqu’à présent, très bien. Il faut dire qu’elle a un sens de l’humour exceptionnel.
Mais ne comptez pas sur moi pour vous dire son âge ou pour vous donner l’année de sa naissance. Vous me connaissez … je suis un gentleman. C’est une règle que je me suis fixée ( et à laquelle je ne dérogerai sous aucun prétexte ) « ne jamais dire l’âge d’une dame » … ce serait salaud d’ailleurs. Quant à moi, personnellement, j’ai 60 ans.
On reconnaît aussi, bien sûr, les deux sœurs Borowski, Annie, la blonde, et Hélène, la brune et Christine Nahorniak. Pour ces trois-là aussi, j’ai une tendresse toute particulière. Elles ont été, au sein du KSMP de Mons, parmi les plus actives. C’est une preuve de plus que Comblain a été le terreau le plus propice à l’épanouissement de nos consciences et de nos valeurs polonaises.
Je ne connais pas les autres filles … pas encore. Vous pouvez nous aider à les identifier ?
Ces photos illustrent la mixité régionale qui était la norme à la colonie. Dans chaque groupe, il y avait des gens des quatre coins de la Belgique. Ici, par exemple, Alice Bardo venait de la région de Centre ( Bois-du-Luc ) ; Francine habitait Liège ( prononcez Liêche ou Lîdje), ou plus exactement de Montegnée ( prononcez Montegnéêéêéêée ), avant de se radicaliser et de rejoindre Verviers ; à l’opposé de la Wallonie, Annie et Hélène Borowski, et Christine Nahorniak, venaient d’Hensies à l’extrémité du Borinage, juste sur la frontière française. Je ne serais pas étonné que les autres venaient encore d’autres régions.
Cette mixité régionale est d’ailleurs la seule … Car vous l’avez sûrement constaté – et d’ailleurs, vous vous en souvenez très bien – pas question d’avoir des groupes mixtes. Les garçons d’un côté, les filles de l’autre !
Quelle époque bizarre … on préférait voir partir un groupe de filles, toutes seules, dans les bois … plutôt que d’imaginer que des garçons les accompagnent !
Aujourd’hui, le monde a changé … c’est fort différent … même les filles sont moins farouches ! Aujourd’hui, on ne prendrait plus le risque … ce serait trop dangereux … on aurait trop peur qu’il arrive malheur à … un quelconque candidat agresseur.
25/07/2016 – Jean-Pierre Dziewiacien
PS : Pour ceux qui en doutaient, Francine m’a autorisé à écrire ce qui précède … évidemment. Elle m’a juste prédit que sa vengeance serait terrible … qu’un jour sa colère se réveillerait et qu’elle exploserait … en attendant, nous avons, nous aussi, notre cellule dormante à Verviers !






Śpiewnik – 041 – Za górami, za lasami
https://www.youtube.com/watch?v=zBfzxTiyNDc
https://www.youtube.com/watch?v=gc-tsfEHLrU
https://www.youtube.com/watch?v=wuLrBrtaLZ4
Za górami, za lasami, za dolinami,
Pobili się dwaj górale ciupagami.
Hej górale, nie bijta się
Ma góralka duże serce, podzielita się.
Hej górale, nie bijta się
Ma góralka duże serce, podzielita się.
Za górami, za lasami, za dolinami,
Pobili się dwaj górale ciupagami.
Hej górale, nie bijta się
Ma góralka dwa warkocze, podzielita się.
Hej górale, nie bijta się
Ma góralka dwa warkocze, podzielita się.
Za górami, za lasami, za dolinami,
Pobili się dwaj górale ciupagami.
Hej górale, nie bijta się
Ma góralka dwoje oczu, podzielita się.
Hej górale, nie bijta się
Ma góralka dwoje oczu, podzielita się.
Pobili się dwaj górale a trzeci się śmiał.
Przyskoczył se do dziewczyny i już ci ją miał.
Hej górale, czy dobrze wam ?
Mata na łbie wielkie guzy ja dziewczyne mam !
Hej górale, czy dobrze wam ?
Mata na łbie wielkie guzy ja dziewczyne mam !
0072 – Promenade ( 12 ) : Les Stepennes
Je ne vais pas vous torturer davantage. Je jour là, vous étiez à Anthisnes, et plus exactement dans le hameau des Stepennes, qui fait partie de la commune d’Anthisnes.
Ce petit hameau se trouve à 2 km au sud du centre d’Anthisnes, dans la campagne condrusienne, à l’orée des bois de Comblain, le long d’une route en cul-de-sac. Il se trouve à la limite des communes de Comblain-au-Pont et de Hamoir.
Au-dessus et au sud du hameau, la drève de Tolumont – située à une altitude de 260 m – compte deux monuments commémorant la seconde guerre mondiale. Le premier est une stèle consacrée à Nicolas Compère qui fut le premier résistant belge à être fusillé ( à cet endroit le 13 mai 1940 ). Le second rend hommage aux résistants belges, partisans russes et soldats américains ayant combattu pour la liberté.
D’où le petit indice caché que j’avais laissé discrètement dans le texte de la semaine passée : « Ça n’a donc rien avoir avec un acte de résistance… quoique… » ; qui d’entre vous l’avait repéré ?
Vous étiez donc aux pieds de ce monument. La preuve ! Les photos 415 et 416 montrent la stèle autour de laquelle vous étiez agglutinés sur les photos 410 à 413 de la semaine dernière. Ici, elle est moins « surpeuplée ». Seul huit enfants l’occupent encore. Du coup, on peut voir le mémorial en entier.
Sur l’inscription, au bas du monument, on peut lire : « Aux résistants belges, Partisans russes, Soldats américains ayant combattu pour la liberté à Anthisnes » et à gauche … un marteau et une faucille ! Tiens … Ks Kurzawa n’est plus sur la photo !
Voilà le mystère de l’endroit résolu.
Ce n’est pas une destination courante. Je ne me souviens pas d’y être jamais allé. Je suppose qu’il y a une bonne raison pour que toute la colonie se soit déplacée jusque-là. La présence – sur les photos 410 et 411 de la semaine passée – d’un homme que je ne connais pas et qui pose en uniforme de camouflage m’a un peu intrigué.
Après recherches, j’ai retrouvé le même type sur une autre photo ( elle aussi issue de l’album de Pan Bardo ). Il s’agit du responsable d’un groupe de « russes blancs » qui sont venus, en nombre et en délégation, à la maison polonaise durant les colonies de 1979. Cette visite a laissé comme trace quelques photos très jolies et … inattendues. Qui se souvient de cet épisode ? Et qui pourrait nous expliquer ? Merci d’avance.
La présence à cet endroit de toute la colonie s’explique alors comme une sorte de retour de politesse.
Ceci dit, « Le russe blanc, le prêtre polonais, le marteau et la faucille » on dirait presque le titre d’une fable de La Fontaine. Si cette fable existait quelle en serait la morale ? Et si c’était :
« On peut semer toute sorte d’idées,
Et rêver de les voir prospérer …
On peut planter des drapeaux,
Et soutenir qu’ils sont les plus beaux …
On peut s’emmurer dans ses convictions,
Et prêcher l’exclusion …
Mais le plus beau cadeau qu’on puisse faire à l’humanité
C’est cultiver le pluriel, la tolérance et la diversité ! ».
18/07/2016 – Jean-Pierre Dziewiacien





0071 – Promenade ( 11 ) : destination ?
L’avantage des photos de groupe, c’est qu’on y reconnaît beaucoup de gens. Sur la photo 410, vous êtes très nombreux. Et bon nombre de ceux qui s’y trouvent font déjà partie de notre communauté de souvenirs.
Il nous reste à identifier les autres, à les retrouver et les inciter à nous rejoindre …. Au boulot !
Mais vous rappelez-vous où cette photo a été prise ? Et dans quel contexte ?
Allez, ne trichez pas … n’essayez pas d’aller voir plus loin dans le texte, si la réponse s’y trouve. Concentrez-vous uniquement sur la photo 410. Alors ? Vous ne voyez pas ?
On dirait presque un groupuscule paramilitaire … Vous vouliez vous rapprocher des FARC ? C’est dans le cadre d’un jumelage avec la Colombie ? Ou alors, une tentative de radicalisation ? Non. Pas possible. Vous étiez trop gentils. C’est juste autre chose … mais quoi ? Mais où ?
Je vous donne un indice : c’était dans un bois ! Oui, je sais … c’est évident que c’est un bois … mais des bois autour de Comblain … ce n’est pas ça qui manque.
Un autre indice : c’était en 1979 ! Toujours pas … Vous faites vraiment l’effort de chercher ou bien vous me laisser faire tout le travail ?
Bon … la pyramide formée par le groupe devrait vous orienter … il y a forcément quelque chose sur lequel ceux de derrière sont montés. D’ailleurs, on voit un petit bout de quelque chose tout en haut. On ne voit pas grand-chose, je vous l’accorde.
Changeons de perspective. La photo 411, c’est la même chose, mais de côté. Ça vous inspire ? Si vous regardez bien, il y a comme un petit muret. Vous ne reconnaissez pas ?
C’est peut-être parce que la photo est en noir et blanc que ça vous trouble.
La photo 412 est en couleur. J’espère que comme ça, ce sera plus clair. Visiblement, c’est toute la colonie qui était – ce jour-là – en vadrouille ; même Ks Kurzawa. C’est rare d’avoir eu le prêtre avec nous en promenade.
Qui vient de dire : « Tant mieux ? ». Ne soyez pas dissipés … je vous rappelle qu’on cherche l’endroit où a été prise cette série de photos. Visiblement … la couleur n’apporte pas plus d’éclaircissement.
La présence de Ks Kurzawa – et souriant en plus – prouve qu’on n’est pas dans le cadre d’une révolte générale, suivi d’une fuite dans le maquis, pour échapper à une quelconque punition. Ça n’a donc rien avoir avec un acte de résistance … quoique …
Et la photo couleur de profil 413 ? Toujours aucun souvenir ? Bon, je n’insiste plus. J’espère seulement qu’au passage vous avez reconnu un maximum d’enfants, d’adolescents et d’adultes. Même Pani Bardo était là.
Je pense que – depuis le début – vous faites semblant de chercher … Vous vous dites : « La réponse est sûrement tout en bas de l’article … Jean-Pierre a sûrement fait des recherches … il suffit de se laisser glisser jusqu’au bout du texte et la réponse apparaîtra toute seule ». Eh bien, NON !
Puisque vous ne proposez aucune piste, puisque vous cherchez « mollement », vous n’aurez la réponse que la semaine prochaine. Voilà. Na !
11/07/2016 – Jean-Pierre Dziewiacien





Śpiewnik – 040 – Pije Kuba do Jakuba
https://www.youtube.com/watch?v=FNLgF-DgO_Q
https://www.youtube.com/watch?v=sC4fhAdsszU
Pije Kuba do Jakuba,
Jakub do Michała.
Piję ja,pijesz ty,
Kompanija cała.
A kto nie wypije,
Tego we dwa kije,
Łupu cupu, łupu cupu,
Tego we dwa kije.
Dawniej panie, choć w żupanie,
Szlachcic złoto dźwiga,
Dzisiaj ścięto, kuso , spięto,
A w kieszeni figa.
Kto bez grosza żyje,
Tego we dwa kije,
Łupu cupu, łupu cupu,
Niech po polsku żyje.
Indyk z sosem, zraz z bigosem,
Dawniej jadły pany.
Dzisiaj żaby i ślimaki,
Jedzą jak bociany.
Kto żabami żyje,
Tego we dwa kije,
Łupu cupu, łupu cupu,
Niech po polsku żyje.
Pili nasi pradziadowie,
Każdy wypił czarę,
Jednak głowy nie tracili,
Bo pijali w miarę.
Kto nad miarę pije,
Tego we dwa kije…
Łupu cupu, łupu cupu,
Niech po polsku żyje.
0070 : Nous étions si nombreux …
La communauté polonaise brille par la multitude de ses talents … mais le plus extraordinaire de tous, c’est sa faculté à ressusciter.
Ce dimanche-là, à Comblain, nous étions si nombreux que c’était impossible de nous mettre tous sur la même photo. Dorénavant, il nous faudra, au moins, 2 photos pour nous « umieścić » ( photos 393 et 394 ).
Il y a si longtemps que nous n’avions pas vu autant de polonais au Centre Millennium … C’était quand la dernière fois que nous avons autant vibré, ensemble, au son de NOTRE musique traditionnelle ?
Ce 26 juin 2016 restera gravé dans nos mémoires. Et si c’était le début d’une renaissance ?
Bien sûr, tout ça ne s’est pas fait tout seul.
Laissez-moi juste remercier, au nom des Anciens de Comblain, tous ceux sans qui rien n’aurait été possible :
Merci Barbara ( 395 ), merci Stefania, merci aux cuisinières ( 396 ) et aux bénévoles qui ont tant travaillé.
Merci Paulette et Michel ( 397 ) pour votre formidable implication, merci à tout votre staff et à l’orchestre Echo.
Merci Krysia, Merci Robert pour avoir conduit vos groupes – Spotkanie ( 398 – 399 ) et Wisła ( 400 – 401 ) – jusque Comblain.
Merci Maxime pour avoir amené un peu de Mazowsze ( 402 ) jusqu’à nous.
Merci à tous les danseurs, tous les chanteurs ( 403 ), tous les musiciens ( 404 ) qui étaient sur scène et à la messe.
Merci à Henryk ( 402 ) pour ses photos et à tous ceux qui nous envoient d’autres photos.
Merci à Julie et à son mari qui nous accueillent toujours avec leur sourire dans leur supérette.
Et merci à tous ceux que j’oublie de citer.
Merci à tous d’être venus, d’avoir répondu à l’appel et de participer au renouveau de Comblain.
Sans vous, même avec la meilleure volonté du monde, même avec une organisation sans faille, même avec toute l’énergie déployée, rien n’aurait été possible. Cette réussite, c’est vous : BRAVO.
Jamais on avait vu autant de polonais entassés sur si peu de mètre carré ( photos 407 – 408 ). Quant au plaisir engendré par tout ça… il suffit de voir les sourires pour imaginer le plaisir ( photo 409 ).
Moralité : ENSEMBLE, nous sommes capables de tout … même du meilleur.
04/06/2016 – Jean-Pierre Dziewiacien
Si vous voulez voir beaucoup d’autres photos, elles seront bientôt sur le blog du SPK Mons / Borinage : http://spkmonsborinage.canalblog.com/
















