0041 – La petite histoire du château ( 1 )

Bonjour à tous et à toutes,

Les colonies de vacances à Comblain-la-Tour ont été – pour beaucoup d’enfants polonais – un véritable conte de fées.

Et comme pour tous les contes de fées, au début, il y a toujours… un château.

Le château Detienne : photo 214

L’imposante bâtisse a donc été construite au bord de l’Ourthe par la famille Detienne, des notables déjà bien installés à Comblain-la-Tour.

En effet, Maître Detienne, notaire de son état, avait épousé la fille de Monsieur Biron.

Celui-ci avait fait construire l’autre bâtiment imposant – au centre du village – la Villa Biron, entourée d’un très beau parc ( photo 215 ).

Cette Villa Biron, a été achetée par la commune d’Hamoir, en 1979, et restaurée en 1988, elle sert actuellement d’accueil extrascolaire pour les enfants. Elle abrite aussi la bibliothèque et l’Académie des Ardennes.

Mais revenons sur Notre château, sur la photo 214, on peut voir le « petit personnel » qui devait servir Maître Detienne et toute sa famille. Ces enfants-là, semblent n’être Que des domestiques …

Ils ne devaient pas s’amuser souvent à courir dans le parc.

Le château : photo 216

Le parc était déjà bien présent ; les murs autour, aussi.

Par contre, les arbres sont peu nombreux sur la photo.

Sans doute qu’ils étaient trop petits pour être aperçus par dessus les murs qui entouraient la propriété.

Le château : photo 217

Vu de l’arrière, le bâtiment, bien qu’impressionnant, semble … incomplet.

Pour nous qui l’avons toujours connu avec le réfectoire et les chambres du premier étage – qui sont construites au-dessus du réfectoire – l’image surprend.

À la réflexion, on peut même s’étonner du peu de place disponible, surtout au rez-de-chaussée …

D’un côté, il y avait la cuisine, et son arrière-cuisine. Juste contre la cuisine, l’énorme cage d’escalier avec le couloir. De l’autre côté du couloir, une salle qui a servi à différents usages : tantôt échoppe ou buvette, tantôt local pour lave-vaisselle …

Un petit hall d’entrée donnait sur la porte d’entrée principale. De là, on pouvait passer dans la plus grande pièce. Celle-ci donnait accès sur le perron, côté Ourthe. Une autre porte permettait d’accéder au bureau.

Et puis … c’est tout.

Ce qui fait finalement peu de pièces.

Par contre, le parc était sans doute plus grand. Un chemin aménagé passait presque contre le bâtiment. Il est situé à l’emplacement du futur réfectoire.

Le perron existait déjà. Mais sa structure était plus légère, en métal travaillé.

Les deux fenêtres du second étage sont toujours murées.

De quand date la construction ? Difficile à dire. Sur la carte Ferraris ( que nous a retrouvée Jef Rozenski ) qui a été dressée entre 1771 et 1778 ( document 220 ), il est clair que des bâtiments existent à cet endroit. Mais, on ne reconnaît pas la forme de NOTRE CHÂTEAU … qu’en pensez-vous ?

28/12/2015 – Jean-Pierre Dziewiacien ( Merci à Jef Rozenski )

0214
0214 : COMBLAIN-LA-TOUR : Le Château Detienne : Le « petit personnel ».
0215
0215 : COMBLAIN-LA-TOUR : La villa Biron.
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0216 : COMBLAIN-LA-TOUR : Le Château Detienne.
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0217 : COMBLAIN-LA-TOUR : Le château, vue arrière.
0218
0218 : COMBLAIN-LA-TOUR : Le Château Detienne.
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0219 : COMBLAIN-LA-TOUR : Le Château, vue de l’autre côté de l’Ourthe : Les « Maîtres » posent devant le perron.
0220
0220 : COMBLAIN-LA-TOUR : La carte Ferraris ( entre 1771 et 1778 ).

Śpiewnik – 023 – Hej bystra woda

https://www.youtube.com/watch?v=g6ig37fiIRM

https://www.youtube.com/watch?v=NkDdcxb5Vh0

Hej bystra woda, bystra wodzicka,
Pytało dziwce o Janicka.
Hej lesie ciemny, wirsku zielony,
Ka mój Janicek umilony ?
Hej lesie ciemny, wirsku zielony,
Ka mój Janicek umilony ?

Hej Janicku, miły Janicku,
Nie chodź po orawskim chodnicku !
Dościeś nabrał ninie owiecek,
Ostań przy dziewcynie kolwiecek !
Dościeś nabrał ninie owiecek,
Ostań przy dziewcynie kolwiecek !

Hej powiadali, hej powiadali,
Hej, że Janicka porubali !
Hej porubały go Orawiany,
Hej za owiecki, za barany !
Hej porubały go Orawiany,
Hej za owiecki, za barany !

A mówiła ja ci Janicku !
Nie chódź po orawskim chodnicku !
Bo cię te orawskie juhasy
Długo już cekali hań casy !
Bo cię te orawskie juhasy
Długo już cekali hań casy !

0040 – Les Anciens de Comblain mènent l’enquête ! ( 1 )

Bonjour à tous et à toutes :

Les Anciens de Comblain mènent l’enquête ! ( 1 ) :

Compte rendu des faits :

Ce matin-là, quand nous nous sommes rassemblés pour la levée du drapeau, nous nous sommes rendu compte que le mât avait disparu ! ! !

Tout le monde était là, comme d’habitude, les garçons à droite, les filles à gauche, en file indienne… mais l’élément principal du rassemblement manquait. C’était la stupeur générale ! Quelqu’un avait volé le mât.

Au début, c’était surtout l’inquiétude qui se lisait sur les visages incrédules ; surtout celui des filles.

Chez les garçons, il y en avait quelques-uns qui arboraient comme des petits sourires en coin… qui en disaient long. Donc, très vite, les soupçons se sont portés vers les garçons… mais qui ?

Le Chef moniteur avait beau interroger, insister, menacer, faire les gros yeux… le ou les auteurs du méfait ne se dénonçaient pas.

Le crime était d’ampleur. On s’était attaqué à un symbole. C’était un crime de lèse-majesté. Impensable. Inqualifiable… et très amusant. D’ailleurs, quand tout le monde a compris que c’était quelques garçons, courageux et espiègles, qui avaient fait une farce, c’est un large sourire qui illuminait tous les visages.

Le Chef moniteur s’impatientait. Mais il comprenait aussi qu’il avait devant lui, toute la colonie qui se marrait discrètement. Devant ce silence et cette unanimité, il a décrété : « Personne n’ira déjeuner tant que le mât ne sera pas remis en place ».

Au bout d’un long moment, on a vu certains garçons s’échanger des regards complices. La farce était réussie, certes, mais les ventres criaient famine. Ils auraient préféré remonter le mât, en toute discrétion, la nuit suivante ! Mais, là… tout le monde était pris en otage. Ça commençait à faire long…

Donc, contraints et forcés, les petits farceurs sont sortis du rang, sont allés dans le parc et ont ramené le mât, sous les applaudissements nourris de la jeune assistance. Tout le monde ne riait pas.

Les témoignages :

Cette « affaire » nous a été racontée par différents témoins, de générations différentes, avec tant de détails différents, qu’il n’est pas impossible que le « crime » ne se soit répété plusieurs fois !

Mais alors… quand ?… qui ?… comment ?… avec quelle complicité ?… ? avec quelle conséquence ?

Nous avons décidé d’ouvrir une enquête.

Appel à témoins :

Si vous aussi, vous avez assisté à ces événements, ou à des événements similaires, vos témoignages nous intéressent. Rassemblez vos souvenirs. Creusez vos mémoires. Fouillez dans votre passé. Tous les détails sont importants. Il faut absolument retrouver le et les auteurs, le ou les commanditaires, le ou les complices.

Ne vous inquiétez pas… vu la gravité des faits… ils ne risquent qu’une chose… notre sympathie éternelle.

Ce que nous savons déjà :

  • Au moins un de ces crimes a été perpétré en juillet ( peut-être en 1973 ? )

Ce que l’enquête doit démontrer :

  • Combien de fois le mât a-t-il disparu ?
  • En quelles années ces événements se sont-ils déroulés ?
  • Quels sont les ( courageux ) garçons qui sont les auteurs de la farce ?
  • Qui était le ( les ) chef( s ) de la bande ?
  • Comment les faits se sont-ils déroulés ?
  • Quels étaient leurs complices ? Il fallait des outils pour démonter le mât.
  • Où le mât était-il caché ?
  • Quelle a été la punition ?

Tous vos témoignages sont attendus au : jpdziewiacien@skynet.be

Dominique Stefanski et moi-même, nous nous chargerons d’éclaircir cette obscure affaire.

On compte sur vous. Merci d’avance.

21/12/2015 – Jean-Pierre Dziewiacien

0209
0209 : COMBLAIN-LA-TOUR : le mât : ( ? ) ; …
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0210 : COMBLAIN-LA-TOUR : le mât : ( ? ) ; … ; Malgosia Jaroszewska, la monitrice ; Gisèle Wojas ; au drapeau : Elisabeth Rozenski.
0211
0211 : COMBLAIN-LA-TOUR : le mât : Pan Jan ; Dr Wilczek ; Mr Paterka ; Mme Bardo ; ….
0212_1978
0212 : COMBLAIN-LA-TOUR : 1978 – le mât : ( ? ) ; …
0213
0213 : COMBLAIN-LA-TOUR : le mât : Fabienne Laffut ; Piotr Rozenski ; Béatrice Laffut ; Michel Konarski ; Isabelle Swiderski ; Richard Szymczak ; ( ? ) ; Freddy Motala ; ( ? ).

 

Śpiewnik – 022 – Zosia izbę zamiatała

https://www.youtube.com/watch?v=bXywk7yhp-E

https://www.youtube.com/watch?v=ddoU1HXTyIY

Zosia, Zosia, Zosia izbę zamiatała
I ma, i ma, i Macieja zawołała.
Zosia izbę zamiatała i Macieja zawołała.

Chodź ma, chodź ma, chodź Macieju, pomożecie.
Wszystkie, wszystkie, wszystkie kąty wymieciecie.
Chodź Macieju pomożecie, wszystkie kąty wymieciecie.

Maciej, Maciej, Maciej człowiek pracowity,
Przyle, przyle, przyleciał na głos kobity.
Maciej człowiek pracowity, przyleciał na głos kobity.

Babcia, babcia, babcia lampę zapaliła.
I ma, i ma, i Macieja zobaczyła.
Babcia lampę zapaliła i Macieje zobaczyła.

Oj ma, oj ma, oj Macieju co robicie ?
Bo mi, bo mi, bo mi Zosię udusicie !
Oj Macieju co robicie, bo mi Zosię udusicie ?

Ja wam, ja wam, ja wam Zosi nie uduszę,
A com, a com, a com zaczął, skończyć muszę.
Ja wam Zosi nie uduszę, a com zaczął, skończyć muszę.

0039 – Bonnes fêtes de fin d’année

Bonjour à tous à toutes,

Eveline, Dominique et moi,

Nous vous souhaitons d’excellentes fêtes de fin d’année.
Que l’esprit de Noël déverse sur vous bonheur et sérénité.
Que 2016 soit pour vous synonyme de plaisirs partagés.
Que dès le 1er janvier vous ayez envie de crier :

Crier « oui » au bonheur ;
Crier « non » à la mauvaise humeur ;
Crier « peut-être » à l’avenir ;
Crier « je ne t’oublie pas » aux souvenirs ;
Crier « adieu » au stress ;
Crier « pourquoi pas » à la paresse ;
Crier « j’ai compris » aux erreurs ;
Crier « plus jamais » aux jugements de valeur ;
Crier « pardon » à la peine ;
Crier « bye bye » à la haine ;
Crier « heureusement que tu es là » à l’humour ;
Crier « Je suis prêt » à l’amour ;
Crier « reste là » à l’envie ;
Crier « je t’aime » à la vie.

 Et surtout, crier « Je reviens » à Comblain

On avait envie de vous faire un petit cadeau. Vous le méritez bien.
En annexe, vous trouverez le « śpiewnik » des Anciens de Comblain.
Nous avons recherché les textes comme, à l’époque, nous les chantions.
Oh, ce n’est pas parfait… il y a sans doute des erreurs, des confusions.
Mais, on a fait de notre mieux. Nous espérons que vous apprécierez.

C’est notre manière à nous de vous crier : « Bonne année ».

Eveline, Dominique et Jean-Pierre

PS : Si vous souhaitez, vous aussi, recevoir le śpiewnik complet sous format « .docx » ou « .pdf », et que vous n’avez pas encore donné votre adresse mail aux Anciens de Comblain, envoyez un petit mail à jpdziewiacien@skynet.be … et vous recevrez le śpewnik complet. Merci d’avance.

Śpiewnik – 021 – Jak długo w sercach naszych

https://www.youtube.com/watch?v=o7ypmBe3LEQ

https://www.youtube.com/watch?v=chwjJg14EJw

Jak długo w sercach naszych
Choć kropla polskiej krwi,
Jak długo w sercach naszych
Ojczysta miłość tkwi,

Stać będzie kraj nasz cały,
Stać będzie Piastów gród,
Zwycięży Orzeł Biały,
Zwycięży polski lud.

Jak długo na Wawelu
Brzmi Zygmuntowski dzwon,
Jak długo z gór Karpackich
Rozbrzmiewa polski ton,

Stać będzie kraj nasz cały,
Stać będzie Piastów gród,
Zwycięży Orzeł Biały,
Zwycięży polski lud.

Jak długo nasza wiara
Rozgrzewa polską krew,
Jak długo Polska cała,
Zachowa polski śpiew,

Stać będzie kraj nasz cały,
Stać będzie Piastów gród,
Zwycięży Orzeł Biały,
Zwycięży polski lud.

0038 – Les promenades ( 9 ) : le rocher de la Vierge

Cette carte postale ( photo 201 ), en noir et blanc, est bien connue. Elle faisait partie des cartes postales qu’il était possible de se procurer chez Mr Bardo.

Écrire à ses parents pour les rassurer, c’était presque une obligation.

À cette époque-là, les GSM et autres gadgets technologiques n’existaient évidemment pas.

Très peu de parents étaient raccordés au téléphone ; alors pour communiquer, nous n’avions que ça … les cartes postales … et de temps en temps une petite lettre.

Du coup, les photos reprises sur ces cartes, on s’en rappelle très bien. Elles font partie de notre mémoire.

Le rocher de la vierge est un grand classique.

Il faut dire que cette falaise a toujours réveillé en nous des émotions multiples :

– le danger d’abord ; tous ceux qui l’ont gravie connaissent l’extrême difficulté de l’ascension.

– le courage ( ou l’inconscience ? ) ensuite ; braver le danger, monter malgré tout, faire fi de la difficulté, n’est-ce pas la définition de l’adolescence ?

– l’orgueil d’avoir vaincu la montagne.

– le plaisir de la transgression : « c’était interdit, mais nous l’avons fait ».

– le défi de raconter ses exploits à des adultes en insistant bien sur le danger …

Rien d’étonnant que cette image a eu du succès. « Regarde maman, on est monté tout en haut … ».

Rétrospectivement … j’ai des sueurs froides en pensant à tout ce qui aurait pu arriver. Quand on en reparle entre Anciens de Comblain, tout le monde s’accorde à dire que notre inconscience était infinie.

Combien de fois n’avons-nous pas fait escalader ces pentes abruptes à des enfants très jeunes. Je les vois encore s’agripper là à une touffe d’herbe, là à un buisson, là à un caillou … et arrivés, près de la vierge, se coller contre la paroi tellement le passage était étroit.

À ma connaissance, aucun accident n’est jamais arrivé. Sans doute que la Vierge veillait sur nous.

Je sais que ce n’est pas une bonne excuse, mais … tous les enfants qui ont gravi cette falaise en gardent un souvenir impérissable.

Personnellement, je suis monté là-haut pour la dernière fois en février 1989 ( j’avais 33 ans ) lors d’un week-end prolongé que nous avons passé, avec un groupe d’amis, à la maison polonaise de Comblain-la-Tour.

J’y suis allé seul. C’était comme un pèlerinage. L’ascension m’a paru encore plus dangereuse.

Mais arrivé au sommet, quel bonheur ! C’est de là que la vue sur la maison et le parc est la plus incroyable.

Je savais déjà que c’était la dernière fois que je montais ; que plus jamais je n’aurais l’occasion de contempler ce panorama si cher à mon cœur. J’ai mis longtemps avant de redescendre. En descendant, je me suis fait peur et j’ai pesté contre mon imprudence. Je me suis juré de ne plus remonter … et je suis devenu… « vieux ».

Le meilleur moment pour déplacer les montagnes, c’est l’adolescence.

07/12/2015 – Jean-Pierre Dziewiacien

0201
0201 : – COMBLAIN-LA-TOUR : Le rocher de la Vierge : Carte postale.
0202
0202 : – COMBLAIN-LA-TOUR : Le rocher de la Vierge : Carte postale.
0203
0203 : – COMBLAIN-LA-TOUR : Le rocher de la Vierge : Carte postale.
0204
0204 : – COMBLAIN-LA-TOUR : Le rocher de la Vierge.
0205
0205 : – COMBLAIN-LA-TOUR : Le rocher de la Vierge : Carte postale.
0206
0206 : – COMBLAIN-LA-TOUR : Le rocher de la Vierge.
0207
0207 : COMBLAIN-LA-TOUR : Le rocher de la Vierge : Piotr Rozenski ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ).
0208
0208 : – COMBLAIN-LA-TOUR : Le rocher de la Vierge. : La Vierge et l’enfant. Cette photo a été prise par Jef Rozenski. Quand on connait l’endroit … on se demande comment Jef a fait pour prendre cette photo ?

 

 

Śpiewnik – 020 – Poszła Karolinka

https://www.youtube.com/watch?v=z0KbAkDB8K8

https://www.youtube.com/watch?v=8NtPwydQtQM

Poszła Karolinka do Gogolina
Poszła Karolinka do Gogolina
A Karliczek za nią, jak za młodą Panią
Z flaszeczką wina.
A Karliczek za nią, jak za młodą Panią
Z flaszeczką wina.

Wróć się, Karolinko, bo jadą goście !
Wróć się, Karolinko, bo jadą goście !
Już ja się nie wrócę,już ja się nie wrócę
Boch już na moście.
Już ja się nie wrócę,już ja się nie wrócę
Boch już na moście.

Sprzedała pierścienie i zausznice,
Sprzedała pierścienie i zausznice,
Kupiła se folwark, kupiła se folwark
I kamienicę.
Kupiła se folwark, kupiła se folwark
I kamienicę.

Pod tą kamienicą wrony koń stoi,
Pod tą kamienicą wrony koń stoi,
Już się Karolinka, już się Karolinka
Do ślubu stroi.
Już się Karolinka, już się Karolinka
Do ślubu stroi.