Par ce froid de canard, j’avais envie ce lundi matin de vous emmener un peu au soleil … Rassurez-vous, nous n’allons pas aller à l’autre bout du monde … Le soleil, c’est comme la jeunesse, c’est avant tout un état d’esprit … surtout en Belgique. C’est parfois un souvenir lointain … comme en ce moment !
Mais heureusement les photos – que m’a envoyées Jacqueline Mikus – tombent à pic ! Le soleil est là … partout. On peut le voir briller dans le ciel, mais aussi se refléter sur les toits des maisons, comme sur le toit de la serre qui était encore bien là ! Mais on peut voir le soleil aussi dans les tenues légères des filles … voire très légères de certains garçons … On imagine aisément que la chaleur est puissante, qu’elle incite les vacanciers à l’indolence … au farniente. Ce n’est pas le bon moment pour aller se promener très loin … mais plutôt celui de profiter de la fraîcheur de l’herbe. On se laisse doucement envahir par une certaine langueur propice à la tendresse et aux émotions amoureuses.
Le soleil est là … dans les sourires, les postures, les attitudes … dans le relâchement, et dans les glaces qu’on mange goulûment pour essayer de se rafraîchir le corps et … l’esprit.
Tiens à propos de glace, sur les deux dernières photos – celles où les filles sont assises sur des marches d’escalier pour déguster leurs cornets – je me suis demandé où ces photos avaient été prises ? Il y a là, juste au-dessus des marches, une espèce de monument que je ne reconnais pas. Et vous, vous le reconnaissez ?
C’était sans doute lors d’une excursion quelque part dans ou autour de Comblain-la-Tour ! Mais moi, j’avais beau creuser mes méninges … je n’avais aucun souvenir de ce monument haut perché … ni de l’avoir croisé durant les colonies, ni de l’avoir revu lors des cinq promenades récentes qui nous ont permis – durant nos week-ends des Anciens de Comblain – de redécouvrir le théâtre de nos promenades d’antan. J’avoue que ce mystère m’a quelque peu titillé. Je me suis donc lancé dans des recherches approfondies et je pense avoir trouvé … Mais je n’ai pas envie de vous donner la réponse trop vite …
Je vous laisse donc « chercher ». Mais comme je ne suis pas complètement « maso », je vais quand même vous donner un indice : entre les années soixante ( quand ces photos ont été prises ) et aujourd’hui, le monument a été déplacé ! Et oui, sinon ce serait trop facile ! La question est donc : « où était ce monument et où est-il aujourd’hui ? ». Bien sûr, je demande aux autochtones de ne pas répondre trop vite.
On va enfin savoir dans quel état sont vos mémoires.
Bravo à Czesiu Kucharzewski qui a retrouvé l’emplacement exact du monument : Comblain-au-Pont, Place Leblanc, entre l’église Saint-Martin et le musée ( coordonnées GPS : +50° 28′ 32.50″, +5° 34′ 34.21″ ) ; autrement dit … la place du marché. C’était sans doute un jeudi … lors du marché hebdomadaire auquel nous participions si souvent !
2.096 : COMBLAIN-AU-PONT : Entre l’église et le musée : Tout au fond, le monument.2.097 : COMBLAIN-AU-PONT : Entre l’église et le musée : Gros plan sur le monument.
Commentaires :
Eugène Francis Dadoumont : Ce monument n’est plus à sa place initiale. Il a été déplacé de quelques mètres dans le Square Joseph Peeters, curé de Comblain-au-Pont, fusillé à la Citadelle de Liège. Voici la -photo de son inauguration ci-dessous :
« Łowiczanka jestem, dana, dana, dana,
Mogę śpiewać tańczyć do białego rana ».
L’Opération costumes de 1974 a permis au KSMP de Mons d’acquérir 2 séries de costumes folkloriques polonais. Je vous ai déjà présenté les costumes de la Kaszubie ( voir article N° 244 ), mais les premiers arrivés ont été les costumes de Łowicz dont vous trouverez ici quelques illustrations.
Choisir des costumes de Łowicz plutôt que d’autres n’a pas été le fruit du hasard … C’est une longue réflexion qui a permis d’évaluer aussi bien nos besoins que le potentiel qu’on pouvait tirer de ces habits. En effet, si ces costumes-là étaient très beaux, ils étaient surtout impossibles à reproduire à l’identique par nos couturières locales … même si celles-ci excellaient dans leur art.
Jusque-là, nous étions au KSMP de Mons, comme dans les autres KSMP d’ailleurs, équipés de plusieurs types de costumes fabriqués bénévolement par les plus couturières de nos mamans. Le résultat était admirable … nous pouvions déjà danser le Krakowiak, le Mazur, le Polonez, le góralski, … mais pour des costumes de Łowicz … c’était une autre histoire … le tissu, les broderies, les accessoires … tout paraissait plus raffiné ! Déjà rien que pour trouver les tissus …
Ensuite, l’avantage de ces costumes c’est qu’ils n’étaient pas – en tout cas dans l’esprit des gens – totalement associés à une danse en particulier. Tout le monde connaît l’habit qu’il convient de porter pour danser le Krakowiak … Il ne viendrait à l’idée de personne de mettre le même pour interpréter un góralski … Et que donnerait un polonez en kierpce ? Ce serait ridicule ! Avec un costume de Łowicz … on peut faire beaucoup de choses. Bien sûr, les 2 danses qui nous viennent spontanément à l’esprit ce sont le Kujawiak et l’Oberek, mais qui nous empêche de faire un Polonez ou autre chose dans ces costumes-là … à part quelques puristes ? Rien d’étonnant dès lors qu’en quelques années, la plupart de nos KSMP se sont équipés des mêmes costumes ; et tous ont inclus « Łowiczanka jestem » dans leur répertoire.
Mais qui pourrait nous traduire ce passage de la chanson : « Każda Łowiczanka usta ma jak wiśnie, kto tego nie widzi, niech go dunder świśnie » ?
20/01/2020 – JP Dz
Eh bien, aujourd’hui, j’ai appris quelque chose ! Merci André. On dit : « Niechgodunder świśnie» pour exprimer son impatience ou sa colère vis-à-vis de quelqu’un. Les expressions synonymes sont : « Niech go piorun strzeli » ( que tout le monde connait ) ; « Niech go diabli wezmą » ( tout aussi connu ) ; et « Niech to grom trzaśnie » … J’adore la langue polonaise quand elle se fait aussi … romantique.
2.072 : KSMP Mons : En costume Łowicz : Zuhal Gunal ; Micheline Zwierzyk ; Isabella Cosaro.
2.073 : KSMP Mons : En costume Łowicz : Annick Skopp ; Richard Glogowski ; Martine Mazgaj.2.074 : KSMP Mons : En costume Łowicz : Accroupis : Martine Brzezicha ; Lydia Hantson ; Patricia Dudziak ; Sylvie Motała ; Zuhal Gunal ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; Debout : Michel Brzezicha ; Pascal Łagocki ; Czesiu Kucharzewski ; Didier Boucheï ; Freddy Motała ; Philippe Rouls ; Giovani Cortelletti ; Tino Walczynski.2.075 : KSMP Mons – 1980 : En costume Łowicz : ( ? ) ; ( ? ) ; Freddy Motała ; Lydia Hantson ; ( ? ) ; …; Patricia Dudziak.2.076 : KSMP Mons – 1980 : En costume Łowicz : Czesiu Kucharzewski ; Philippe Rouls ; ( ? ) ; …2.077 : KSMP Mons : En costume Łowicz : ( ? ) ; …; Zuhal Gunal ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; Edwin ? ; Freddy Motała ; Raymond Mielcarek ; Richard Glogowski.2.078 : KSMP Mons : En costume Łowicz : ( ? ) ; Michel Brzezicha ; ( ? ) ; Patricia Dudziak ; Michel Mikolajczyk ; Didier Boucheï.2.079 : KSMP Mons : En costume Łowicz : Zuhal Gunal ; Martine Mazgaj ; Michel Brzezicha ; ( ? ) ; Michel Mikolajczyk ; ( ? ) ; …2.080 : KSMP Mons : En costume Łowicz : Géniu Bujanowski ; Patricia Dudziak ; Giovani Cortelletti ; Pierre Front ; ( ? ) ; Zuhal Gunal ; Lydia Hantson ; Michel Brzezicha.2.081 : KSMP Mons : En costume Łowicz : Lydia Hantson ; Giovani Cortelletti ; Patricia Dudziak ; Géniu Bujanowski ; Martine Brzezicha ; Freddy Motała ; Pierre Front.2.082 : KSMP Mons : En costume Łowicz : Géniu Bujanowski ; Martine Brzezicha ; ( ? ) ; ( ? ) ; Pierre Front ; ( ? ) ; …2.083 : KSMP Mons : En costume Łowicz : Michel Brzezicha ; Michel Mikolajczyk ; Czesiu Kucharzewski ; ( ? ) ; …2.084 : KSMP Mons – Echo ojczyste : L’autocollant officiel.2.085 : La Pologne sous tous ses aspects folkloriques.
C’est par ces mots : « Ce n’était donc pas un feu de paille » ( Nie słomiany więc to był ogień ) que Mr Rzemieniewski terminait son article du 17 juillet 1975 dans le journal Narodowiec. Sa rubrique des Nouvelles de Belgique était consacrée ce jour-là à la traditionnelle « Majówka » de Comblain-la-Tour.
Une fois de plus, le document – en annexe – est essentiel … non seulement parce que c’est un témoignage d’époque, mais aussi et surtout parce qu’il illustre parfaitement et l’ambiance du moment et les préoccupations qui ont guidé le journaliste durant toute sa vie.
Il profite ici du discours qu’il prononce lui-même, sous le chapiteau dressé sur le terrain de volley-ball, pour réaffirmer sa foi dans l’immense œuvre de bonne volonté qui anime toutes les personnes qui participent à l’aventure du Centre de vacances de Comblain. Il ne manque pas de souligner que des divergences politiques ou philosophies existent au sein de cette communauté, mais s’empresse d’affirmer que ces divergences n’enrayent en rien la marche du projet commun : « … ce Centre est un exemple convaincant que, les Polonais laissés à eux-mêmes, savent se gouverner eux-mêmes, qu’il y a différents courants politiques, et que l’existence de ceux-ci ne devrait pas être surprenante, car c’est un phénomène naturel là où la liberté n’est pas un vain mot, mais qu’ils sont capables d’unir leurs forces pour atteindre un but commun … ».
Fidèle à lui-même, il poursuit son article en énumérant et en nommant individuellement les bénévoles qui travaillent ce jour-là, et qui ont travaillé les jours d’avant, pour tout préparer, comme les jours d’après, pour tout nettoyer. Ils avaient préalablement pris soin de noter patiemment les noms des courageux, en sachant combien ils seraient fiers de voir leurs noms apparaître, quelques jours plus tard, dans le Narodowiec.
S’efforçant de n’oublier personne, il va jusqu’à remercier cette brave dame qui, ne pouvant plus participer elle-même aux préparatifs de la fête et des colonies, se fait un devoir d’offrir chaque année « … quelques kilos de sucre et quelques bocaux de confitures … » pour participer quand même ! Pour Mr Rzemieniewski, il n’y a pas de petits ou de grands engagements … tout est important … tout mérite d’être souligné … tous méritent d’être remerciés. Voilà bien une preuve – s’il en fallait une – de la grandeur d’âme d’un Grand Monsieur !
Pour le reste, vous avez raison Mr Rzemieniewski … « Ce n’était donc pas un feu de paille » ! C’était déjà vrai quand vous avez écrit ces mots, en 1975, c’est-à-dire 15 ans après l’achat du Centre Millennium, mais c’est encore vrai aujourd’hui … 45 ans plus tard. La preuve : nous, qui étions déjà là dans les années soixante, nous sommes toujours là. Et en plus, la relève aussi est là. Donc, ce feu sacré – celui que vous avez allumé – n’est pas prêt à s’éteindre.
Cette semaine, nous allons célébrer en même temps, le 105ème anniversaire de la naissance de Mr Rzemieniewski et le 28ème anniversaire de son décès ( 14/01/1915 – 16/01/1992 ) ! C’est l’occasion d’avoir une pensée émue pour cet humaniste visionnaire.
Nouvelles de Belgique du 17 juillet 1975 : Écho de la « Majówka » annuelle de Comblain-la-Tour
Le dimanche 29 juin, près de 1.000 personnes, en comptant les enfants et la jeunesse se sont retrouvées à nouveau à Comblain-la-Tour au Centre de vacances de la Macierz. Elles se sont rassemblées là à l’occasion du déplacement annuel. Étaient représentés toute la Belgique mais également des invités de Pologne. La coutume veut que lors d’un séjour en Belgique, les hôtes ne privent pas leurs invités d’un détour par le Centre de vacances de Comblain-la-Tour. Ils montrent ainsi, avec une certaine fierté, comme témoignage, que le patriotisme de l’émigration polonaise en Belgique ne se limite pas aux mots.
Le programme de ce rassemblement annuel à Comblain-la-Tour ne faisait l’objet, en principe, d’aucun changement majeur depuis des années. En premier lieu la messe. C’est Ks H. Repka, le recteur, qui l’a concélébrée en compagnie du Doyen de Bielsko-Biała. Ks H. Repka a également prononcé un sermon spécial consacré au rôle du Pape dans l’église à l’occasion de la fête du pape Paul VI. Les chants étaient dirigés par Ks K. Szymurski qui était entouré par la chorale du KSMP de Liège.
Après la messe, interruption pour le dîner ; ensuite, sous le chapiteau, l’orchestre joue, les danses commencent. Pour permettre aux danseurs et à l’orchestre de respirer, entrent sur scène les enfants des écoles polonaises de la région de Liège ainsi que le KSMP « Polska Wiosna » de la même région.
Préalablement, au nom du comité de la Macierz Szkolna, prenait la parole Mr J. Rzemieniewski pour accueillir les invités présents, Ks Repka, le recteur, pour le remercier pour la célébration de la messe, accueillir les représentants des organisations polonaises de Belgique, et toutes étaient représentées. Il dirigeait aussi des mots chaleureux à l’adresse des compatriotes de Pologne. Il expliquait brièvement ce qu’est ce Centre pour les polonais de Belgique, comment il est né, pour à la fin, certifier que ce Centre est un exemple convaincant que, les Polonais laissés à eux-mêmes, savent se gouverner eux-mêmes, qu’il y a différents courants politiques, et que l’existence de ceux-ci ne devrait pas être surprenante, car c’est un phénomène naturel là où la liberté n’est pas un vain mot, mais qu’ils sont capables d’unir leurs forces pour atteindre un but commun. Et puis les enfants et la jeunesse se sont présentés avec des chants et des danses. Et chaque prestation a été applaudie par le public.
Mr J. Rzemieniewski a remercié également la jeunesse et les enfants pour l’embellissement du programme en rappelant que ce qui a été vu et entendu ici est le résultat d’un effort constant des jeunes, qui se manifeste par des réunions, des répétitions, deux ou trois fois par semaine et cela depuis de nombreuses années.
Il a profité aussi de l’opportunité pour dire que des membres d’un autre groupe, le KSMP de la région de Mons, ont travaillé deux semaines durant à la mise en ordre du Centre pour le préparer à l’arrivée des enfants en colonies de vacances. C’était Marek Bujanowski, Jean-Pierre Dziewiacien, Max Mitka et Freddy Fuitowski. Ils ont travaillé sous la direction de Mr Franek Bujanowski.
Là où on parle de la jeunesse du KSMP, il n’est pas permis d’oublier son directeur général Ks K. Szymurski pour lui témoigner nos remerciements. C’est parce qu’il y a beaucoup, dans tout ça, son mérite, sa capacité à établir le contact avec les jeunes.
Mais, pour que les uns puissent s’amuser, d’autres devaient travailler pour rendre la fête agréable ; certains déjà depuis quelques jours et cela tout à fait bénévolement. Difficile de les citer tous, parce que c’est près de 40 personnes qu’il convient de compter. Il faut néanmoins de ne pas les oublier ; spécialement ceux de la cuisine. Il a fallu servir près de 200 dîners et cela dans une atmosphère où chacun aurait voulu être le premier servi. À aucun moment les préposés bénévoles n’ont perdu leur sourire. C’est par une tempête d’applaudissements que les participants à la majówska leur ont exprimé leur gratitude.
Ensuite encore, place à la musique et cela jusqu’à 22 h quand les dernières autos ramènent les invités. Demain, c’est un jour de travail.
Toutefois, certains devaient rester. Il convenait naturellement de ranger la tente, le buffet, les équipements, nettoyer la maison, car le lendemain, c’est-à-dire le mardi 1er juillet, les enfants arrivaient pour les colonies. Et quand ils ont débarqué dans le Centre, tout était prêt à les recevoir.
Ont participé à ce travail, comme chaque année, Mr Leon Czak, aidé par Mr J. Poraj – tous les deux étaient présents toute la semaine, ensuite Mr W. Markiewicz – Jean-Pierre Dziewiacien est arrivé pour les aider. Sont restés sur place Mme Miętkowa, Mme Nowicka, Mme Wojasowa avec son mari, Mme Piętkowa, Mme Kawecka, etc. Ils sont tous restés « volontaires ».
Puisqu’on parle de bonne volonté, il est impossible de ne pas se rappeler de ceux qui ne peuvent pas aider personnellement mais qui s’efforce d’aider autrement le Centre. Un exemple particulièrement parlant Mme P. Szydłowska de Chapelle-lez-Herlaimont qui, offre depuis de nombreuses années, quelques kilos de sucre, quelques bocaux de confitures pour la mission que s’est fixée la Macierz en matière de colonies pour honorer ainsi la mémoire de son époux, décédé, connu comme actif dans la communauté.
De cette façon, le Centre de vacances est assuré qu’à l’avenir il y aura toujours des personnes de bonne volonté qui seront là constamment pour lui venir en aide. Ce n’était donc pas un feu de paille.
n. ( Mr Jóseph Nikodem Rzemieniewski )
2.060 : COMBLAIN-LA-TOUR – 197?? : Sous le chapiteau, le KSMP Mons : Christiane Bierczyk ; Annie Borowski ; Hélène Borowski ; Micheline Zwierzyk ; ( ? ) ; …2.061 : COMBLAIN-LA-TOUR – 197?? : Sous le chapiteau, le KSMP Mons : Annie Borowski ; Marek Bujanowski ; ( ? ) ; Zuhal Gunal ; Jean-Pierre Dziewiacien ; ( ? ).2.062 : COMBLAIN-LA-TOUR – 197?? : Sous le chapiteau, le KSMP Liège : ( ? ) ; … ; ( ? ).2.063 : COMBLAIN-LA-TOUR – 2016 : Sous le préau, Wisła + Spotkanie + les Anciens de Comblain.2.064 : COMBLAIN-LA-TOUR – 2016 : À la cuisine : Madame Grazyna Kazberuk ; Madame Ładomirski ; Madame ( ? ) ; Madame ( ? ).2.065 : COMBLAIN-LA-TOUR – 2019 : La relève : Les enfants de la colonie.2.066 : COMBLAIN-LA-TOUR – 2019 : La relève : Les enfants de la colonie.2.067 : COMBLAIN-LA-TOUR : Les présidents successifs de la « Macierz Szkolna Wolnych Polaków w Belgii » : Ksiadz Karol Kubsz ; Monsieur Tadeusz Plater-Zyberk ; Docteur Rudolf Wilczek ; Monsieur Józef Rzemieniewski ; Monsieur Dulak.2.068 : COMBLAIN-LA-TOUR : Monsieur Józef Rzemieniewski.2.069 : COMBLAIN-LA-TOUR : Au cimetière.2.070 : COMBLAIN-LA-TOUR : Wiadomości z Belgii – 17 juillet 1975.2.071 : COMBLAIN-LA-TOUR : Wiadomości z Belgii – 17 juillet 1975.
J’aimerais aujourd’hui rendre un hommage appuyé à quelqu’un qui a joué un rôle essentiel dans la petite communauté polonaise de la région du Centre : Eugeniusz Perzyna.
Bien avant la mode des blogs et des réseaux sociaux, Gieniu avait compris l’importance d’immortaliser ces moments furtifs où la générosité des polonais s’exprimait au travers du travail et de l’énergie qu’ils offraient à leur communauté. Et s’il y a bien un endroit où on a beaucoup travaillé, c’est à Ressaix. Gieniu a donc compilé – dès 1995 – un recueil de souvenirs qui mérite amplement d’être reproduit ici.
Avec les moyens du bord – à l’époque les moyens techniques étaient loin d’être aussi performants qu’aujourd’hui – il a minutieusement rassemblé une quantité incroyable de photos ; puis, il les a triées, thématisées, annotées et photocopiées. Sa brochure, d’une cinquantaine de pages, illustre parfaitement tous les aspects de la vie culturelle de « l’Ośrodek Św. Maksymiliana Kolbe w Ressaix ». Cette brochure a été largement diffusée et je suis sûr qu’il n’existait pas un foyer polonais de la région qui n’en possédait pas un exemplaire. En quelque sorte … c’était déjà un blog avant l’heure.
Si Gieniu Perzyna a su capter ces moments avec tant de justesse, c’est qu’il était là … toujours. Il a été présent, durant plusieurs décennies, aussi bien lors de tous les travaux, que lors de tous les évènements, de toutes les fêtes comme de tous les préparatifs, de tous les spectacles comme de toutes les réunions. Et pas seulement présent comme témoin, mais plutôt comme locomotive, comme générateur d’enthousiasme … comme pilier. Il a été une aide précieuse pour Ks Kurzawa … son bras droit.
Qui mieux que Gieniu Perzyna peut raconter cette épopée ?
Je vous livre donc ce document. Malheureusement, scanner des photocopies ne donne pas toujours un résultat optimum. J’en suis navré. Les photos qui ont été utilisées à l’époque, ont été rendues à leurs propriétaires. Elles doivent encore traîner dans quelques tiroirs … Et si, ensemble, on essayait de reconstituer cette brochure avec les photos d’origine ? Chiche ! Ne me dites pas que c’est impossible.
Comme disait Max Weber : « L’expérience historique confirme une vérité, l’homme n’aurait pas atteint le possible s’il n’avait pas, à maintes reprises, cherché à atteindre l’impossible ».
Donc, nous sommes d’accord … on se lance dans l’aventure ! Concrètement ( histoire de bien affirmer que je ne plaisante pas ) il nous reste à retrouver 149 photos ; sachant que 6 photos sont déjà retrouvées ( elles ont déjà été publiées ou le seront prochainement ) : reste 143. Au boulot !
Je terminerai en saluant Gieniu Perzyna et en le remerciant, au nom de tous les Anciens de Comblain, pour avoir été un précurseur.
06/01/2020 – JP Dz
2.058 : Album pamiątkowy : Ośrodek Św. Maksymiliana Kolbe w Ressaix – 1955 / 1995.
Album pamiątkowy : Ośrodek Św. Maksymiliana Kolbe w Ressaix – 1955 / 1995.2.059 : Album pamiątkowy : Eugeniusz Perzyna.