0155 – Revisitons Comblain ( 15 ) : La Rue du Parc

La Rue du Parc, à Comblain-la-Tour, est sans doute la rue que nous avons empruntée le plus souvent …

C’est non seulement la rue qui va de la gare au Centre polonais, mais c’est aussi celle qu’il fallait emprunter pour aller au marché du jeudi à Comblain-au-Pont, mais aussi pour aller au camp des Gitans, à la plage, à Fairon, à Hamoir, à Anthisnes, … Bref, cette Rue du Parc, c’était un peu l’artère névralgique de toute la vie au centre, mais c’était surtout la rue au bout de laquelle … c’était « chez nous » … et ça l’est toujours !

Même si elle est relativement étroite, et coincée entre le remblai du chemin de fer et l’Ourthe, la Rue du Parc, c’est un peu le « boulevard », la « vitrine » de Comblain-la-Tour. En effet, celle qui s’appelait à l’origine Rue de la Station a vu apparaître, très vite des petits hôtels et des pensions de famille qui trouvaient là une situation idéale à proximité la gare et de la rivière. Malheureusement, l’essor du tourisme, la multiplication des voitures unifamiliales et leur utilisation pour les congés à faible distance, sonneront le glas pour ces sympathiques petits hôtels. MAIS Pas pour tous … heureusement.

Celui que nous avons bien connu, c’était l’Hostellerie Saint-Roch. C’est l’établissement le plus proche de la gare, mais je consacrerai deux articles spécifiques rien qu’à ce « monument » de Comblain-la-Tour. Passons directement au suivant …

L’Hôtel de l’Ourthe ( ex Hôtel / pension Houltiau ) est l’immeuble situé juste à côté de l’Hostellerie Saint-Roch, mais … il n’a pas connu le même succès que son voisin … D’ailleurs, il finira par être racheté par Mr Cawet, propriétaire de l’Hostellerie Saint-Roch, dans un premier temps pour agrandir son établissement, puis pour devenir une annexe à caractère privé.

Mais avant ça, il a même servi de … prison ! En effet, durant la première guerre mondiale, les forces d’occupation, « avisées du manque de clients » lui trouveront une autre affectation. Les Échos de Comblain relatent, avec beaucoup d’humour, dans un article écrit en septembre 1967, comment les allemands avaient réussi à faire le plein de l’établissement : « Il faut bien admettre que, d’un certain point de vue, cette mesure se justifiait pleinement, la relance de cet établissement s’avérant indispensable. En effet, un hôtel n’a-t-il pas été édifié pour recevoir des pensionnaires ? Or, par ces temps particulièrement tourmentés, celui qui nous occupe était vide ( vide, en tout cas, de touristes ) ; il fallait donc lui rendre une certaine vitalité … Les allemands eurent tôt fait de trouver la solution à cet important problème : alles raus ; fous pandits, fous foleurs … fous en prisons ! Et l’on arrêtait par ci, on « ramassait » par là … ».

Malheureusement pour les pensionnaires, les geôliers n’assuraient que l’hébergement … pas le ravitaillement. Ce sont donc les familles des prisonniers qui devaient subvenir à leurs besoins ; ce qui devait s’avérer bien difficile, en période de guerre, quand les malheureux venaient de loin !

Un peu plus loin, la Rue du Parc croise la Place du Wez. Sur le coin, le café-épicerie Bougelet servait jadis, de salle de spectacle et même de classes primaires, en 1946. Ce qui explique sans doute le bâtiment « un peu spécial » qu’on aperçoit sur les photos 1.075, 1.076, 1.078 et 1.079. Sur l’autre coin, nous avons très bien connu le magasin de souvenirs.

Entre la Place du Wez et notre Hôtel du Parc, il y avait encore un hôtel : l’Hôtel Rorive ( photo 1.082 ).
Cette grosse bâtisse et sa sœur quasi jumelle, située juste à côté, ont été construites par le tailleur Dabée ( qui habitait à l’origine dans la maison voisine du Centre polonais ; voir la photo 239 ) pour ses filles. Il faut croire que déjà à l’époque le métier de tailleur rapportait bien … Mais l’une des deux maisons deviendra le magasin du tailleur et l’autre l’Hôtel Rorive. Certains de nos parents profitaient d’ailleurs de leur passage à Comblain pour aller se faire rhabiller au magasin du tailleur … c’est dire que ce commerce a perduré au moins jusque dans les années 60 / 70.

La Rue du Parc se termine tout naturellement par le parc … « Notre parc ». Dans son prolongement, un sentier court entre le parc et le remblai du chemin de fer … sentier bien connu de tous puisqu’il mène au lieu-dit « la source ».

29/01/2018 – JP Dz

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1.071 : COMBLAIN-LA-TOUR : Rue du Parc : Aujourd’hui.
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1.072 : COMBLAIN-LA-TOUR : Rue du Parc : Hôtel de la gare.
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1.073 : COMBLAIN-LA-TOUR : Rue du Parc : Hôtel de la gare – Veuve Gillard – Philipin ; la gare.
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1.074 : COMBLAIN-LA-TOUR : Rue du Parc : La gare et l’hôtel de la gare.
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1.075 : COMBLAIN-LA-TOUR : Rue du Parc : L’hôtel de la gare – hôtel Veuve Gillard.
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1.076 : COMBLAIN-LA-TOUR : Rue du Parc : L’hôtel de la gare – Veuve Gillard – Philippin.
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1.077 : COMBLAIN-LA-TOUR : Rue du Parc : L’hôtel Gillard – L’hôtel de la gare – Veuve Gillard – Philippin.
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1.078 : COMBLAIN-LA-TOUR : Rue du Parc : Panorama sur les Rue du Parc, Quai de l’Ourthe et Rue de Fairon.
1079
1.079 : COMBLAIN-LA-TOUR : Rue du Parc : Panorama sur la Rue du Parc.
1080
1.080 : COMBLAIN-LA-TOUR : Rue du Parc : Hôtel de l’Ourthe.
1081
1.081 : COMBLAIN-LA-TOUR : Rue du Parc : Hôtel de l’Ourthe – Pascal Houlteaux.
1082
1.082 : COMBLAIN-LA-TOUR : Rue du Parc : Hôtel Rorive.
1082_B_Eco_1967_68_septembre
1.082 B : COMBLAIN-LA-TOUR : Rue du Parc : Extrait des Echos de Comblain : septembre 1967 – page 68.
1082_C_Eco_1967_69_septembre
1.082 C : COMBLAIN-LA-TOUR : Rue du Parc : Extrait des Echos de Comblain : septembre 1967 – page 69.

 

Śpiewnik – 087 – Dwa serduszka, cztery oczy

https://www.youtube.com/watch?v=jX6OW25l_Qg

Dwa serduszka, cztery oczy,
Ojojoj !
Co płakały we dnie, w nocy.
Ojojoj !
Dwa serduszka, co płaczecie,
Że się spotkać nie możecie,
Że się spotkać nie możecie.
Ojojoj !

Mnie matula zakazała,
Ojojoj !
Żebym chłopca nie kochała.
Ojojoj !
Starzy o miłości nie dbają,
Młodym kochać zabraniają,
Młodym kochać zabraniają.
Ojojoj !

Kiedy chłopak hoży, miły,
Ojojoj !
I któż by miał tyle siły,
Ojojoj !
Kamienne by serce było,
Żeby chłopca nie lubiło,
Żeby chłopca nie lubiło.
Ojojoj !

Mnie matula zakazała,
Ojojoj !
Żebym chłopca nie kochała.
Ojojoj !
A ja chłopca, Chaps ! za szyję,
Będę kochać, póki żyję,
Będę kochać, póki żyję.
Ojojoj !

 

 

0154 – Les précurseurs ( Bastogne 1958 )

Si Comblain existe … si la communauté polonaise a décidé d’acheter cet hôtel pour en faire un camp de vacances et un lieu de rassemblement, c’est qu’il y avait une forte attente et un véritable besoin. En effet, les colonies polonaises en Belgique n’ont pas commencé avec Comblain-la-Tour. Avant, elles prenaient une autre forme, mais elles attiraient déjà beaucoup de monde. Les plus anciens d’entre nous vous expliqueront qu’ils ont participé successivement aux colonies de Bouillon ( en 1953 et 1954 ), de Han-sur-Lesse, de Nieuport et de Bastogne.

Tous ces enfants et ces jeunes ont été les précurseurs. Tout ce qu’ils ont apporté avec eux à Comblain, ils l’avaient appris ailleurs. Aujourd’hui, nous avons envie de leur rendre un petit hommage. S’ils n’avaient pas ouvert la voie et accroché au concept … Comblain n’existerait pas.

Comme le hasard fait toujours bien les choses, Dominique Ogonowski a trouvé, en fouillant dans les caves de la maison polonaise, trois petits cahiers, dont deux recèlent un petit trésor … il s’agit de la liste des participants au camp de vacances de Bastogne en 1958 ! Nous sommes déjà en 2018, c’est-à-dire que nous allons commémorer les 60 ans de cette aventure. Donc, il nous a semblé opportun de ressortir cette liste et de citer tous les participants de l’époque. À travers eux, ce sont tous les précurseurs que nous voulons remercier.

À Bastogne en 1958, on comptait déjà 276 participants venus de tous les coins de la Belgique. Les 140 filles étaient installées dans la grand-Rue, chez les sœurs ; les 136 garçons quant à eux résidaient au petit séminaire.

Les documents en annexe sont les pages de ces 2 cahiers. Vous y lirez des noms qui nous sont familiers ( Alice et André Bardo, … ) ; beaucoup d’entre eux sont venus ensuite à Comblain, certains font déjà partie de notre communauté d’Anciens : Lutek Kurek ; Thérèsia Swierkowicz ; Halina Ogonowski ; Zdzisław Blaszka ; Kazimir Kiełbowicz ; Henryk Tomczak ; Raymond Mielcarek ; André Karasiński ; d’autres encore nous suivent régulièrement sur Facebook comme Roś Leokadia ; …

La liste reprend les participants regroupés par région. Ne vous étonnez pas d’y voir la région de Mons séparée en deux … Cette séparation correspond à une réalité qui a véritablement divisé les polonais du Borinage en deux groupes bien distincts qui limitaient leurs relations au plus strict minimum ! C’est ainsi que ceux qui habitaient Tertre, Hautrage, Quaregnon, Bernissart, Harchies, Hensies, … ne côtoyaient pas ceux qui vivaient à La Bouverie, Flénu, Frameries, Hornu … Pour parler des « autres », on disait : « Ceux de l’autre côté du canal ».

Évidemment, plus personne ne se souvient ni pourquoi ni comment cette séparation est née. Elle prenait pour prétexte que chacun de ces groupes était installé de part et d’autre du Canal de Mons à Condé ! Durant des décennies, le fossé semblait infranchissable. Entre-temps, le canal a été comblé, une autoroute a été construite dessus, des dizaines de ponts et quelques échangeurs ont permis de franchir l’obstacle … mais la division des deux communautés est restée immuable. Les divisions morales sont les plus difficiles à combler …

Heureusement, depuis … ça s’est arrangé… il a fallu longtemps. Malheureusement, d’autres divisions sont apparues !

À Comblain-la-Tour, comme à Bastogne, ces divisions n’existaient pas. Tout le monde côtoyait tout le monde dans un grand esprit de rapprochement et de partage. Et même plus … les amitiés qui sont nées là-bas, ont résisté au temps qui passe. Sur la photo 1070, vous reconnaîtrez deux de ces précurseurs Raymond Mielcarek et André Karasiński … 60 ans après. N’y cherchez pas le 3ème larron, Henryk Tomczak, c’est lui qui prend la photo, comme très souvent. Et si le secret de la longévité en amitié se mesurait par la profondeur des verres qu’on a bu ensemble ?

22/01/2018 – JP Dz

Voici donc la liste des participants comme nous l’avons retrouvée ; ils sont répartis par région d’origine :

( immense merci à André Karasiński pour son aide précieuse ) :

Mons I : (od Kaźmierczaka)

12 Filles :        Ogonowska Irena ; Markiewicz Wanda ; Staryszak Janina ; Roś Leokadia ; Mrówczyńska Teresa ; Zimińska Teresa ; Zimińska Czesława ; Malec Maria ; Szymonowska Krystyna ; Gebura Halina ; Bieńko Krystyna ; Ogonowska Helena.

6 Garçons :     Staryszak Ryszard ; Nawrocki Jan ; Ogonowski Józef ; Bieńko Ryszard ; Tomczak Henryk ; Prześladzki Jan.

Mons II : (od Bujanowskiego)

7 Filles :          Kapelczak Dorota ; Mielcarek Janina ; Kamińska Krystyna ; Bobak Renata ; Święconek Helena ; Twardowska Urszula ; Matusiewicz Lucjana.

14 Garçons :   Mielcarek Michał ; Michalak Henryk ; Ferens Aleksander ; Nowak Edward ; Mielcarek Henryk ; Mielcarek Edmund ; Święconek Kazimierz ; Mielcarek Rajmund ; Karasiński Andrzej ; Kulbaka Zdzisław ; Brocki Leon ; Nowak Feliks ; Markowski Gustaw ; Blaszka Zdzisław ;

Charleroi :

3 Filles :          Cieślak Ewa ; Cieślak Anna ; Markowska Zofia.

1 Garçon :     Dudzik Henryk.

Eisden :

4 Filles :          Studziańska Wanda ; Słyranka Janina ; Bisiorek Kazimierza ; Bisiorek Krystyna.

8 Garçons :     Mazurkiewicz Juliusz ; Bors Józef ; Talaga Józef ; Kaczmarek Jan ; Fluder Bronisław ; Studziański Ryszard ; Herbec Edward ; Mazurkiewicz Józef.

Vucht :

3 Filles :          Kazarska Barbara ; Rzeźnik Urszula ; Małek Irena.

2 Garçons :     Sienkiewicz Henryk ; Tymka Krystian.

Winterslag :

6 Filles :          Szczepańska Janina ; Szczepańska Helena ; Maroszek Leokadia ; Heinrych Matylda ; Kuchta Zofia ; Kuchta Maria.

4 Garçons :     Szczepański Jan ; Szczęk Antoni ; Waszewski Rajmund ; Wyremblewski Piotr.

Houthalen :

7 Filles :          Strzemiecka Halina ; Pauwels Monika ; Omasta Irena ; Omasta Halina ; Kuras Maria ; Pedrycz Weronika ; Pedrycz Irena.

3 Garçons :     Kolberger Wiesław ; Kuczyński Czesław ; Strzemiecki Zbigniew.

Koersel :

2 Filles :          Bernac Czesława ; Kaźmierczak Irena.

3 Garçons :     Kaźmierczak Józef ; Maj Kazimierz ; Wojtasik Józef.

Zwartberg :

12 Filles :        Szulc Danuta ; Sobieraj Teresa ; Sobieraj Urszula ; Packan Helena ; Ciszewska Danuta ; Ciszewska Irena ; Frasołek Sylwia ; Mielcarek Bożena ; Kaczorowska Halina ; Góra Krystyna ; Góra Kazimiera ; Frasołek Joanna.

12 Garçons :   Kaczorowski Leszek ; Piechota Antoni ; Przybylski Roman ; Motylewski Ryszard ; Strzeboński Ryszard ; Packan Jerzy ; Kozieł Roman ; Góra Zdzisław ; Motylewski Zbigniew ; Piechota Bruno ; Kozieł Ryszard ; Frasołek Jan.

Heusden – Zolder :

9 Filles :          Pachel Teresa ; Pachel Irena ; Banaś Krystyna ; Popis Halina ; Walc Irena ; Piekarczyk Genowefa ; Danko Zofia ; Glonek Łucja ; Tkaczuk Helena.

21 Garçons :   Kurek Lucjan ; Kopeć Lucjan ; Walc Bolesław ; Cucup Kazimierz ; Piekarczyk Józef ; Łajca Zbigniew ; Skrzypczak Józef ; Guliński Edward ; Górał Jan ; Zieliński Edward ; Niemiec Günter ; Danko Kazimierz ; Cucup Henryk ; Partyka Eugeniusz ; Tkaczuk Kazimierz ; Wallach Paweł ; Myszta Jan ; Kopeć Stanisław ; Kurek Henryk ; Broniecki Stefan ; Szkudlarski Czesław.

Waterschei :

18 Filles :        Melgierz Lambertyna ; Apieczonek Halina ; Melgierz Helena ; Paluszkiewicz Jadwiga ; Olewicz Danuta ; Niewiadomska Julia ; Pasternak Elżbieta ; Apieczonek Wanda ; Klimas Janina ; Klimas Teresa ; Kękuś Danuta ; Grzeszkiewicz Zofia ; Nojek Władysława ; Kolińska Barbara ; Gabryś Alicja ; Golińska Eugenia ; Kolińska Alicja ; Stygienda Krystyna.

19 Garçons :   Apieczonek Józef ; Pasternak Witold ; Kisiel Stanisław ; Apieczonek Wincenty ; Janowski Rajmund ; Ratajczak Henryk ; Hrycyszyn Jerzy ; Gryncewicz Jan ; Klimas Jerzy ; Filipowicz Zbigniew ; Grzeszkiewicz Ryszard ; Pasternak Andrzej ; Niewiadomski Edward ; Sikora Zygmunt ; Owsik Ireneusz ; Hapek Florent ; Szyszka Zdzisław ; Ratajczak Czesław ; Sikora Michał.

Centre :

26 Filles :        Stegienko Teresa ; Angowska Marianna ; Angowska Antonina ; Szałacińska Halina ; Ziółko Maria ; Sołtysik Krystyna ; Francq Żylberta ; Janowska Krystyna ; Janowska Janina ; Liberda Halina ; Majcher Krystyna ; Służałek Lucyna ; Kubarek Barbara ; Łukowiak Maria ; Bardo Alicja ; Leracz Janina ; Walaszczyk Krystyna ; Jurga Renata ; Chudzicka Krystyna ; Miklusiak Janina ; Ogonowska Halina ; Ogonowska Teresa ; Lorenz Donata ; Zawadzka Barbara ; Zawadzka Józefa ; Siwik Wanda.

15 Garçons :   Bardo Andrzej ; Zawadzki Ryszard ; Zasłona Bolesław ; Kiełbowicz Jerzy ; Walaszczyk Waldemar ; Kiełbowicz Kazimierz ; Jurga Piotr ; Szałaciński Zenon ; Głąb Jerzy ; Szustak Ryszard ; Chudzicki Jan ; Pandevoine Jean-Claude ; Janowski Henryk ; Liberda Ryszard ; Siwik Wincenty.

Liège :

29 Filles :        Przybył Zofia ; Jędrzejska Wanda ; Jędrzejska Janina ; Rychlik Barbara ; Kotowicz ou Kołowicz Henryka ; Domin Alina ; Andrzejczak Janina ; Szymczak Jadwiga ; Pakulec Daniela ; Papiernik Krystyna ; Barkowska Jadwiga ; Aussems Genowefa ; Grzyb Krystyna ; Markiewicz Józefa ; Markiewicz Zermina ; Jamka Felicja ; Wachowska Maria ; Galica Maria ; Mes Genowefa ; Zdzikowska Genowefa ; Podgórska Danuta ; Polak Zofia ; Świerkowicz Teresa ; Świerkowicz Krystyna ; Patalas Mirosława ; Sorowiszczak Teodozja ; Sorowiszczak Zdzisława ; Sorowiszczak Czesława ; Sorowiszczak Danuta.

28 Garçons :   Jędrzejczyk Paweł ; Aussems Guy ; Grajcarek Ireneusz ; Gajda Michał ; Wachowski Józef ; Drożdż Aleksander ; Kaszyński Eugeniusz ; Ostaszewski Stanisław ; Szymczak Henryk ; Matyjasek Zbigniew ; Świątek Klaudiusz ; Filipiak Mirosław ; Jakubowski Wiesław ; Jamka Edward ; Winiarski Henryk ; Jędrzejczyk Bogdan ; Sekieła Jerzy ; Przychitko Janusz ; Polaczek Lucjan ; Mes Jan ; Borkowski Edward ; Harbicki Stanisław ; Królak Stanisław ; Rychlik Zdzisław ; Owca René ; Jędrzejczyk Jan ; Drozda Stefan ; Niwa Anastazy.

Bruksela :

2 Filles :          Bojakowska Krystyna ; Bojakowska Grażyna.

1057_Bastogne_58_Garçons_Mons_Charleroi
1.057 : BASTOGNE – 1958 : Liste des garçons venus de : Mons ; Charleroi.
1058_Bastogne_58_Garçons_Eisden_Vucht_Houthalen_Koersel
1.058 : BASTOGNE – 1958 : Liste des garçons venus de : Eisden ; Vucht ; Houthalen ; Koersel.
1059_Bastogne_58_Garçons_Heusden_Zolde
1.059 : BASTOGNE – 1958 : Liste des garçons venus de : Heusden – Zolder.
1060_Bastogne_58_Garçons_Centre
1.060 : BASTOGNE – 1958 : Liste des garçons venus du : Centre.
1061_Bastogne_58_Filles_Zwartberg_Koersel_Charleroi
1.061 : BASTOGNE – 1958 : Liste des filles venues de : Zwartberg ; Koersel ; Charleroi.
1062_Bastogne_58_Filles_Waterschei_Heusden
1.062 : BASTOGNE – 1958 : Liste des filles venues de : Waterschei ; Heusden.
1063_Bastogne_58_Filles_Centre
1.063 : BASTOGNE – 1958 : Liste des filles venues du : Centre.
1064_Bastogne_58 _Filles_Liège
1.064 : BASTOGNE – 1958 : Liste des filles venues de : Liège.
1065_Bastogne_58_Filles_Eisden_Vucht_Winterslag_Houthalen
1.065 : BASTOGNE – 1958 : Liste des filles venues de : Eisden ; Vucht ; Winterslag ; Houthalen.
1066_Bastogne_58_Filles_Mons_Bruksela
1.066 : BASTOGNE – 1958 : Liste des filles venues de : Mons ; Bruxelles.
1067_Bastogne_58_Garçons Liège
1.067 : BASTOGNE – 1958 : Liste des garçons venus de : Liège.
1068_Bastogne_58_Garçons_Waterschei
1.068 : BASTOGNE – 1958 : Liste des garçons venus de : Waterschei.
1069_Bastogne_58_Garçons_Winterslag_Zwartberg
1.069 : BASTOGNE – 1958 : Liste des garçons venus de : Winterslag ; Zwartber.
1070
1.070 : POLOGNE – 2017 : Raymond Mielcarek ; André Karasiński.
Bastogne_1
Supplément : BASTOGNE 1 – 1958 : Participation à la fête du jambon : Groupe dans le cortège avec la monitrice Pomorska ; ( ? ) ; … ( collection Zdzisław Blaszka ).
Bastogne_2
Supplément : BASTOGNE 2 – 1958 : Participation à la fête du jambon : Mr Kazimierczak d’Elouges ; ( ? ) ; … ( collection Zdzisław Blaszka ).
Bastogne_3
Supplément : Au retour de BASTOGNE 3 – 1958 : Accroupis : Jeanine Mielcarek ; Casimir Swieconek ; Hélène Swieconek ; Lucja Matusiewicz Sur le mur, André Karasinski ; Michel Mielcarek ; ? Kulbaka ; Henri Mielcarek ; Raymond Mielcarek et sur épaules de ( ? ) ; Edziu Nowak.
Bastogne_4
Supplément : Bastogne 4 : 1958 : photo de 6 des 7 filles reprises sur la liste de Mons-Borinage : Debout : Urszula Twardowska ; Renata Bobak ; Dorota Kapelczak ; Accroupis : Swieconek Helene ; Jeanine Mielcarek ; Lucja Matusiewicz.

Commentaire d’André Karasiński :

Merci beaucoup, Jean-Pierre, pour ton coucou amical.
La photo a effectivement été prise en août dernier par Henryk Tomczak à Sopot. Quant aux verres que nous avons bus ensemble, Raymond et moi, … !!!
Suite à ton article, je voudrais mettre en avant la famille Pachel de Heusden-Zolder. Teresa et Irena étaient à Bastogne en1958 et bien des années plus tard, accompagnées de leur soeur Basia, elles sont venues à Comblain-la-Tour.
Teresa a épousé Leon Brocki de Quaregnon. Leon est aussi sur la liste des présents à Bastogne (Mons od Bujanowskiego) mais je ne crois pas qu’il ait participé à des colonies à Comblain. Leon est malheureusement décédé le 18 novembre dernier à l’âge de 70 ans. 2017 aura décidément été une année cruelle pour la communauté des Anciens de Comblain.

 

 

 

 

Śpiewnik – 086 – O Marianno

https://www.youtube.com/watch?v=N5KrM_gpAnw

Wczoraj obiecałaś mi na pewno,
Że zostaniesz mą królewną,
Królewną z mego snu …
Wczoraj obiecałaś być mi wierną
l w miłości swej niezmienną
Po długi życia kres …

O Marianno, gdybyś była zakochana,
Nie spałabyś w tę noc, w tę jedną noc.
O Marianno, gdybyś była zakochana
Nie spałabyś w tę noc, w tę jedną noc.

Dzisiaj, gdym do ciebie przyszedł z rana,
By cię zbudzić, ukochana,
Z twego rannego snu.
Dzisiaj nie zastałem ciebie w domu,
Bo uciekłaś po kryjomu
Z innym na randez vous …

O Marianno, gdybyś była zakochana,
Nie spałabyś w tę noc, w tę jedną noc.
O Marianno, gdybyś była zakochana,
Nie spałabyś w tę noc, w tę jedną noc.

Teraz, gdy już wszystko diabli wzięli,
Mnie do wojska zaciągnęli,
Karabin dali mi.
Dzisiaj mam już inną ukochaną,
Karabinem nazywaną,
Z nią spędzam randez vous …

O Marianno, gdybyś była zakochana,
Nie spałabyś w tę noc, w tę jedną noc.
O Marianno, gdybyś była zakochana,
Nie spałabyś w tę noc, w tę jedną noc.

0153 – Ala i As

J’aimerai aujourd’hui vous parler d’une rencontre qui a marqué mon enfance … et la vôtre aussi. J’en suis sûr.

Moi, la première fois que je l’ai rencontrée, elle était debout avec son chien : « Ala stoi i As stoi »1.

Dès le début, elle m’a paru très sympathique. Nous avions à peu près le même âge … et les mêmes préoccupations. Nous étions à l’aube de nos existences mais j’allais enrichir la mienne  grâce au récit de sa vie et de ses aventures …

Ala aimait ses deux poupées Ola et Cela. Elle avait deux frères aussi, Olek – « Olek ma kolej i klocki »2 – et Janek avec qui elle allait «  do sklepu »3.

Parfois, ils mangeaient ensemble : « Ala je jajko i Olek je jajko – a co je kotek Olka ? »4.

Ala avait aussi une petite sœur, Ola : « To jest malutka Ola. Mama ją myje na noc ale ona jest senna. Mama utuli  ją do snu – luli luli – moja malutka »5.

C’était une famille formidable. Peu à peu, j’ai appris à les connaître. Ils avaient une vie ordinaire, comme nous. Ils allaient au cinéma, au parc et à l’école. Et quand Ala et Janek étaient enrhumés « Mama im smaruje noski »6.

En automne, ils aimaient aller chez leur amie Agatka ; là, il y avait des kurki, un kogut, une krowa, une koza avec sa petite kózka7 et puis surtout le vieux Morusek qui surveillait la maison.

C’est avec eux que j’ai appris à lire en polonais … comme vous … comme tout le monde.

Ala et ses aventures ont bercé notre enfance. Chacun d’entre nous se souvient parfaitement de ce petit livre, en format de poche, qu’on a tous reçu dès nos premiers cours à l’école polonaise : Elementarz.

Mais qui se souvient encore du nom de l’auteur ? et l’illustrateur ? En fait, le livret avait été édité à Londres. L’auteur en est un certain Marian Falski et l’illustrateur Wacław Borowski. Ont-ils seulement imaginé en écrivant ce petit manuel, combien ils allaient marquer plusieurs générations de petits polonais ?

Ce n’est pas seulement notre apprentissage de la langue polonaise qui trouve ici son origine, c’est le fondement de notre conscience collective. C’est ici, avec Ala, ses frères Olek et Janek, et tous les autres, que nous avons découvert notre appartenance à cette communauté.

Nul doute que c’est ici aussi, que se sont développées nos valeurs communes. Ala et les siens, nous ont montré une image rassurante d’un bonheur simple, paisible et respectueux. Ils nous ont donné le goût de perpétuer nos traditions et une certaine nostalgie d’un petit paradis perdu.

Ce n’est pas par hasard si Elementarz se termine par « Jaka wielka jest Warszawa ! »8.

15/01/2018 – JP Dz

1 : Ala est debout et As est debout
2 : Olek a un chemin de fer et des cubes
3 : Au magasin
4 : Ala mange un œuf et Olek mange un œuf – et que mange le chat d’Olek ?
5 : Ceci est la petite Ola. Maman la lave pour la nuit mais elle est fatiguée
Maman la borde pour dormir –  luli luli – ma toute petite
6 : Maman leur met de la crème sur le nez
7 : Des poules … un coq … une chèvre et son petit
8 : Quelle est grande Varsovie !

Pour relire l’intégralité de l’Elementarz, cliquez ici.

1045
1.045 : ELEMENTARZ : Première page.
1046
1046 : ELEMENTARZ : Page 5 : La petite famille d’Ala.
1047
1.047 : ELEMENTARZ : Page 8 : Ala et As.
1048
1.048 : ELEMENTARZ : Page 11 : Ala, As et Ola la poupée d’Ala.
1049
1.049 : ELEMENTARZ : Page 22 : Olek, le frère d’Ala.
1050
1.050 : ELEMENTARZ : Page 23 : Ala, Olek et le chat d’Olek.
1051
1.051 : ELEMENTARZ : Page 35 : La maman d’Ala et sa petite sœur Ola.
1052
1.052 : ELEMENTARZ : Page 46 : Janek, Ala et leur maman.
1053
1.053 : ELEMENTARZ : Page 51 : Agatka et son chien Morusek qui court après le coq.
1054
1.054 : ELEMENTARZ : Page 92 : Comment bien écrire toutes les lettres.
1055
1.055 : ELEMENTARZ : Page 93 : Comment bien écrire toutes les lettres.
1056
1.056 : ELEMENTARZ : Page 156 : Varsovie.

 

 

 

Śpiewnik – 085 – Jak to na wojence ładnie

https://www.youtube.com/watch?v=v257Jh_rUF4

https://www.youtube.com/watch?v=oCjsF4q_zkg

Jak to na wojence ładnie, ( bis )
Kiedy ułan z konia spadnie. ( bis )

Koledzy go nie ratują, ( bis )
Jeszcze końmi go tratują. ( bis )

Kapitan z pułku wymaże, ( bis )
Porucznik grzebać rozkaże. ( bis )

A za jego młode lata, ( bis )
Grają trąby tra ta ta ta. ( bis )

A za jego trudy, prace, ( bis )
Grały mu kule, kartacze. ( bis )

A za jego trudy, znoje, ( bis )
Wystrzelą mu trzy naboje. ( bis )

A za jego trudy, lata, ( bis )
Dała ognia cała rota. ( bis )

Tylko grudy zaburczały, ( bis )
Chorągiewki zafurczały. ( bis )

Śpij kolego, twarde łoże, ( bis )
Zobaczym się jutro może. ( bis )

Śpij kolego, bo na wojnie, ( bis )
Tylko w grobie jest spokojnie. ( bis )

Spij kolego w ciemnym grobie, ( bis )
Niech się Polska przyśni tobie. ( bis )

0152 – 1960 – Jazz à Comblain-la-Tour

Pour nous, les années soixante, c’est surtout l’avènement du « Yéyé » ; Comblain-la-Tour n’a pas échappé au phénomène. La nouveauté de ce deuxième festival, ce sera la présence de vedettes « à la mode ». Même si leur participation à un spectacle de jazz ne sera pas toujours bien perçue. Par moments, les tomates et d’autres légumes, seront lancés sur les artistes …

Mais ce n’est pas la seule nouveauté. Le premier festival s’était déroulé sur une seule journée, dès 1960, et pour toutes les années qui suivront, ce sera 2 jours d’affilée ; En 1960, ce sera donc, le samedi 6 août de 16 h à 23 h et le dimanche 7 août de 11 h à 22 h. Horaire précis, mais c’est sans compter sur un public qui en demande toujours plus. Finalement « Minuit a sonné depuis longtemps lorsqu’un orchestre improvisé ouvre le bal de clôture et ce n’est qu’à 5 heures du matin que les derniers flonflons du festival s’estompent dans l’aube naissante. » ( extrait des Échos de Comblain d’octobre 1960 ).

Par contre, ce qui n’a pas changé, c’est la générosité des organisateurs. Cette fois-ci, 50 % des bénéfices seront reversés au profit de « L’Europe du Cœur », œuvre R. P. Pire, prix Nobel de la Paix en 1958. Le reste ira au profit de la Commune et de la Commission d’Assistance Publique.

Le succès est tel que les chiffrent parlent d’eux-mêmes : 15 nations représentées, 200 vedettes, 48 orchestres,

18 heures de jazz, 3 heures de music-hall. Les médias viendront en nombre : 2 chaînes de TV américaines, 17 chaînes de radio, 2 h de diffusion en Eurovision, retransmission en Asie … Des radios, techniciens et cameramen d’Italie, d’Allemagne, de France, de Hollande, du Luxembourg et de Belgique … avec la participation de Mme Arlette Vincent de « la R.T.B. » !

Tout ceci occasionnant évidemment des impondérables comme les 5 km de bouchon sur la route de Comblain qui empêcheront certains artistes ( comme Charles Aznavour ) d’arriver à l’heure sur scène. On verra des automobilistes faire la chaîne pour acheminer les instruments de musique vers le terrain de football.

C’est en définitive 20.000 spectateurs qui n’oublieront pas de sitôt leur participation au Festival.

Prix de l’entrée : 40 francs belges pour un achat avant le 31 juillet – disponible en prévente à l’Hôtel Lucullus et à l’Hôtel Saint-Roch – 50 francs après. Et comme l’année précédente, un grand bal clôturera les hostilités. Dieu merci, le soleil sera au rendez-vous.

Citons parmi les artistes présents : Chet Baker, Romano Mussolini ( fils du Duce ), les Compagnons du Jourdain, Georges Grunz, le Roman New Orléans Jazz Band, le 3th Armored Division Dance Orchestre ( c’est cette division de l’armée américaine qui avait libéré Comblain-la-Tour lors de la seconde guerre mondiale. Elle est en 1960 casernée à Francfort et fait spécialement le déplacement pour ouvrir le festival ). Mais aussi, Colin Hicks, Martial Solal, Rita Reys, Helen Merril, Dusko Goykovic, Eric Moseholm, Jeanine Michel, et le batteur américain Kenny Clarke qui dira : « J’ai vu pas mal de festivals, j’ai vu Chicago, j’ai vu Newport, mais ceci dépasse tout ».

Les belges étaient également en nombre et en qualité : Léo Souris, Jean Saint-Paul, J.P. VanderBorgt, etc. La variété était représentée par Pétula Clark, Charles Aznavour, etc.

En 1960, ce sont 15.000 litres de bière qui seront vendus … et pourtant les polonais de Centre Millennium ne seront là que … l’année d’après !

https://www.youtube.com/watch?v=rkybDxsdBaQHelen Merril ;
https://www.youtube.com/watch?v=PpY9Sm8wWOQRita Reys ;
https://www.youtube.com/watch?v=FPvAafHl-BA&list=PLxYLse6Gd0x1zpgwxp7HzvSJ2TgGWvClDRoman New Orléans Jazz Band :
https://www.youtube.com/watch?v=HPfsIjuqTZsMartial Solal ;
https://www.youtube.com/watch?v=I4c7SmAAiMgKenny Clarke ;
https://www.youtube.com/watch?v=4VrRoqgFWMwColin Hicks ;

 08/01/2018 – JP Dz

1039_jazz_1960_scène
1.039 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1960 : Festival de jazz sur le terrain de foot : La scène « Piedboeuf ».
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1.040 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1960 : Festival de jazz sur le terrain de foot : Helen Merril.
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1.041 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1960 : Festival de jazz sur le terrain de foot : Rita Reys.
1042_jazz_1960_Philip_Catherine_Robert_Graham
1.042 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1960 : Festival de jazz sur le terrain de foot : Philip Catherine ; Robert Graham.
1043_jazz_1960_Kenny_Clarke
1.043 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1960 : Festival de jazz sur le terrain de foot : Kenny Clarke.
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1.044 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1960 : Festival de jazz sur le terrain de foot : Petula Clark.
1044b_Echos_Comblain_avril_1960
1.044 B : Extraits des Echos de Comblain : avril 1960
1044c_Echos_Comblain_juin_1960
1044 C : Extraits des Echos de Comblain : juin 1960
1044d_Echos_Comblain_juin_1960
1.044 D : Extraits des Echos de Comblain : juin 1960
1044e_Echos_Comblain_octobre_1960
1.044 E : Extraits des Echos de Comblain : octobre 1960

 

Śpiewnik – 084 – To i hola

https://www.youtube.com/watch?v=uJNZ_cPIDh0

Jadą goście, jadą koło mego sadu,
Do mnie nie przyjadą, bo nie mam posagu.

To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa
To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa

Choć nie mam posagu, ani swego domu,
Jeszcze mnie matula, nie da lada komu.

To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa
To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa

Powiadają ludzie, że ja malowana,
A ja u matuli, ładnie wychowana.

To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa
To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa

Żeby nie dziewczyna, nie ożeniłby się,
Modre oczy miała, spodobała mu się.

To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa
To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa

Modre oczy mamy, na się spoglądamy,
Cóż komu to tego, że my się kochamy.

To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa
To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa

W najładniejszym żytku, panna się urodzi,
Panieńskiej urodzie nic zaś nie zaszkodzi.

To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa
To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa

Panieńska uroda, jak ta bystra woda,
Przepłynie, przeminie, czy ci lat nie szkoda ?

To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa
To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa

Tobie świeci miesiąc, a mnie świecą gwiazdy,
Ciebie kocha jedna, a mnie kocha każdy.

To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa
To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa

W zielonym gaiku kaczka zjadła węża,
Zjadajcie mnie chłopcy, póki nie mam męża.

To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa
To i hola, ho la laa – to i hola, ho la laa.

0151 – Bobos, sparadrap et mercurochrome

On avait beau être sous la protection de la Vierge du Rocher, il arrivait quand même parfois qu’à force de faire des bêtises … on se fasse mal ! Dans l’immense majorité des cas, ce n’était pas bien grave. C’était l’occasion d’aller à l’infirmerie pour se faire placer un bout de sparadrap sur trois gouttes de mercurochrome. En ressortant de là, on arborait le pansement comme si c’était une décoration.

La petite infirmerie était installée juste à gauche en rentrant dans le réfectoire, à l’emplacement de l’actuel escalier. C’était une sorte de couloir aménagé avec un lit, une petite table et la pharmacie. En temps normal, on ne pouvait pas y pénétrer … sauf l’infirmière … bien sûr. Car nous avions toujours une infirmière.

Elles se sont succédé, d’année en année, avec des profils divers … plus ou moins douces, et plus ou moins agréables ! La palme dans cette dernière catégorie revenant – à l’unanimité – à cette très jolie infirmière venue de Pologne qui aimait prendre des bains de soleil dans des endroits improbables pour échapper aux regards. La pauvre !

Elle ignorait sans doute que « retrouver l’endroit où l’infirmière s’allonge pour bronzer » était devenu le passe-temps préféré des garçons. Dès que le nouvel endroit était connu, l’information circulait à la vitesse du son. Pourtant, on n’avait pas encore de smartphone ! Et très vite, on décidait d’inventer des activités qui « comme par hasard » n’étaient pas trop éloignées du site de bronzage. Mais n’allez pas imaginer une quelconque intention déplacée … non, non ! Nous, on voulait juste être sûr que s’il nous arrivait quelque chose, l’infirmière ne serait pas loin pour nous secourir. Si, si.

Je crois qu’elle se doutait quand même de l’intérêt qu’elle suscitait. Finalement, pour nous échapper, elle essayait de trouver des endroits hors d’atteinte … comme le toit du réfectoire !

Mais assez de digressions, revenons à nos « bobos ». L’infirmerie n’était pas l’endroit le plus surpeuplé, ni le plus couru, de la colonie. Elle servait peu. Mais il y a quand même eu quelques épisodes stressants. Piotr Rozenski nous a déjà raconté l’accident de la friterie où Erik ou Eddy ( décidément, on ne saura jamais ! ) s’était sérieusement coupé.

Parfois, on arrivait à Comblain déjà blessé. Hélène Piech, par exemple, s’était fait mordre par un chien quelques jours avant les colonies. Sa blessure nécessitait des soins quotidiens et pour qu’elle puisse participer à la colo, ses parents ont voulu être sûrs qu’une infirmière serait là pour s’en occuper. C’est d’ailleurs Eveline Ogonowski qui était de service cette année-là. C’est la première chose qu’Hélène et Eveline ont évoqué quand elles se sont retrouvées … 40 ans plus tard.

D’autres, accidents sont arrivés, comme c’est souvent le cas, de manière fortuite et … fort improbable. Véronique Swiderski avait été choisie pour participer à un gag présenté lors d’un ognisko. En résumé, elle avait les yeux bandés et on lui faisait croire qu’elle était en hauteur … alors qu’elle n’était à peine qu’à 10 cm de sol. Quand elle a sauté, elle s’est cassé le pied ! Après un passage à l’hôpital et un plâtre, la suite de son séjour à Comblain a été plus … compliquée.

Mais l’incident le plus grave qui m’a été rapporté, reste la chute d’un enfant sur les rails du chemin de fer. Il faut dire que cette année-là, le groupe venu d’Allemagne était particulièrement « animé ». Parmi eux, il y avait un garnement qui se distinguait particulièrement par ses « pitreries ». Lors d’une escalade du rocher de la Vierge, qui faisait partie des incontournables de Comblain, il a tant fait le zouave qu’il a fini par décrocher et tomber, d’une hauteur considérable, sur … les rails du chemin de fer !

Malgré des blessures et un état de choc qu’on peut aisément imaginer, il a néanmoins été suffisamment conscient pour entendre qu’un train arrivait alors qu’il gisait sur les rails. Dans un geste salvateur, quasi miraculeux, il s’est laissé rouler hors des rails. Le train est alors passé à quelques centimètres de lui …

Je suis convaincu qu’il faut voir là une intervention de la Vierge du Rocher. Sans cela, comment expliquer que l’enfant s’en est tiré uniquement avec de multiples contusions, mais vivant ! Ce jour-là, nous avons frôlé le pire.

Après une visite à l’hôpital et un contrôle général, le « miraculé » est rentré au Centre pour terminer sa colonie, alité, dans une chambre du deuxième étage. Durant les jours qui ont suivi, c’est un autre ange qui a veillé sur lui et qui n’a pas ménagé sa peine pour rendre la fin de son séjour à Comblain le plus agréable possible ; cet ange c’était Christine Piech.

01/01/2018 – JP Dz

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1.031 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc : Richard Chwoszcz ? ; Daniel Pietka ? ; Georges Załobek ; Georges Bardo.
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1.032 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1974 : Ognisko : Christine Piech ; ( ? ) ; Anne-Marie Kantyka ; ( ? ) ; Dominique Ogonowski ; Véronique Milczanowski ; Elisabeth Rozenski ; ( ? ) ; … ; Patrick Madaj ; Michel Konarski ; Eddy Nowicki ; Romek Ordutowski ? ; Eric Nowicki ; Piotr Rozenski ; Henry Bogdanski ; Henry Zapalowski ; …
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1.033 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1984 ou 1985 : Sur le rocher de la Vierge : Ludovic Sevran ? ; Eric Krol ; Piotr ? d’Anvers ; un gars d’Allemagne ? peut-être le célèbre Ziggy ; Pawel Bryndza ; un gars d’Anvers ?
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1.034 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1984 ou 1985 : Sur le rocher de la Vierge : un gars d’Anvers ? ; Eric Krol ; Ludovic Sevran ?
1035
1.034 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1981 : Devant le perron : Richard Chwoszcz ; Michel Konarski ; Piotr Rozenski ; et derrière Elisabeth Rozenski et sans doute Béatrice Laffut.
1036_1977
1.036 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1977 : Dans une chambre : Hélène Piech ; Pierre Bartnik ; Patrick Madaj ; Dominique Ogonowski ; Philippe Pietka ; Marilyne Desmet ; Christine Piech ; Cécile Danielewski.
1037_1979
1037 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1979 : Quelque part, en promenade : ( ? ) ; ( ? ) ; Cécile Danielewski ; Hélène Piech.
1038_1979
1.038 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1979 : Quelque part, en promenade : ( ? ), le fils de Madame Jurek ; ( ? ) ; ( ? ) ; Cécile Danielewski ; Hélène Piech.