À ce stade de notre promenade, dans le quartier Po d’là, nous voici à une intersection entre deux routes. Vers la droite, c’est la Rue de Fairon, en direction d’Hamoir, et vers la gauche, celle qui longe la rivière, c’est le Quai de l’Ourthe. Le Square Joe Napoli est situé juste au coin de ces deux routes.
Je vous propose de partir ensemble vers la gauche … comme nous le faisions si souvent pour aller vers la plage.
On longera la rivière jusqu’au terrain de camping. On fera peut-être même un saut jusqu’à la plage, histoire de revoir les « tartines », ces roches verticales alignées comme dans un grille-pain monumental. Ensuite, on fera demi-tour, on traversa le camping, on passera devant la buvette … avant d’emprunter la drève qui relie le camping à la Rue de Fairon. Au bout de la drève, on prendra à droite pour revenir vers Comblain-la-Tour. Ainsi, nous aurons fait, ensemble, une boucle et parcouru l’entièreté du quartier de Po d’là.
Le Quai de l’Ourthe – peu fréquenté – n’est carrossable que sur quelques centenaires de mètres. Il permet aux riverains de la rivière de se rendre chez eux. Il n’y a là que quelques maisons. Ensuite, il prend la forme d’un sentier étroit.
Parmi ces maisons, celles qu’on appelle : les villas jumelles sont les plus originales ( photos 750 à 754 ).
Regardez bien la photo 750. On comprend pourquoi les Comblinois les appellent les villas jumelles. On dirait presque qu’on a placé un immense miroir entre les deux villas et que l’une est le reflet de l’autre.
Rappelez-vous, cette particularité nous amusait déjà à l’époque. Pour peu que les villas se reflètent dans la rivière, nous, on voyait 4 bâtiments dans une symétrie presque parfaite. Aujourd’hui, les villas semblent différentes. L’aménagent extérieur, la couleur des façades, les clôtures et la végétation, tout semble avoir été pensé pour les rendre différentes. Dommage.
Juste derrière, sur l’actuel terrain de football, était implantée la brasserie de Comblain-la-Tour : « al brassène » … malheureusement pour nous … pauvres assoiffés … elle brûla le 9 octobre 1903. La pompe à eau de la brasserie existe toujours et se trouve sur le mur de la villa de gauche dans le passage entre les deux bâtiments.
Évidemment depuis, d’autres constructions sont venues s’installer tout au long de l’Ourthe … pas toujours aussi jolies que les villas jumelles. Qu’importe, pour nous ce sentier nous permettait surtout d’admirer l’autre rive … la nôtre. C’est comme ça qu’on pouvait découvrir l’arrière des bâtiments de la Rue du Parc.
Tout d’abord, la Place du Wez. Vu d’ici, elle nous offrait une perspective nouvelle. On aurait dit qu’elle était située juste au pied du « mont conique » ( photo 756 ). Avant la petite place, on pouvait encore voir les biches, sans trop les effrayer. Encore quelques mètres, et c’était notre centre de vacances qui nous apparaissait. Et même si nous ne l’avions quitté à peine quelques minutes plus tôt, à chaque fois, on ne pouvait pas faire autrement … il fallait qu’on fasse signe à ceux qui étaient restés chez nous.
Mais déjà, c’était le parc qui déroulait sa superbe devant nous. Vu d’ici, il était encore plus beau. Certains arbres se laissaient aller jusqu’à effleurer la rivière, de leurs branches et de leurs feuilles. La végétation de la berge remontait jusqu’au-dessus des perrés comme pour rejoindre le bord de la pelouse. Le tableau nous semblait idyllique ; c’était l’harmonie parfaite. Quant à nous, nous avions la conviction profonde de faire partie de ce tableau, nous avions l’impression d’y être à notre place … tout comme aujourd’hui, quand nous y retournons, nous avons le sentiment d’y avoir encore notre place …!
24/04/2017 – JP Dz









