0110 – Nous pouvons être fiers

Nous pouvons être fiers … non seulement notre blog est consulté à l’étranger, et plus particulièrement en Pologne, mais en plus, il inspire toutes sortes d’émotions et de vocations.

Je viens de recevoir un très gentil mail d’une étudiante polonaise. Mademoiselle Pelusz ( Agnieszka de son prénom ) qualifie notre communauté d’Anciens « d’exemplaire ». Elle nous trouve « très sympa et très cool ».
Je vous transmets donc ses salutations et ses compliments.

Panienka Pelusz étudie à la célèbre université « Gdanska Académia Głowna » et prépare une double licence : une en étymologie et une en ethnographie. Elle travaille sur une thèse pour laquelle elle souhaite notre collaboration. C’est la première fois que nous pouvons aider une scientifique et permettre ainsi de faire progresser la science. J’ai donc informé Agnieszka que tous les Anciens de Comblain étaient disposés à contribuer à la réussite de son projet.

Voilà de quoi il s’agit : Pour construire sa thèse, Mademoiselle Pelusz est partie de deux constats :

– 1° : le polonais est « querelleur, colérique et souvent de mauvaise foi » … c’est bien connu, là où il y a 2 polonais, il y a, au moins, 4 bonnes raisons de se faire la guerre et, dans ce genre de situation, ils peuvent se montrer particulièrement inventifs dans leurs expressions ;

– 2° : la diaspora polonaise est déjà ancienne et recouvre beaucoup de régions dans le monde.

Agnieszka – qui souhaite associer l’étymologie et l’ethnographie dans son étude – veut savoir comment les gros mots, les insultes, les injures et les jurons … ont évolué dans des communautés qui à l’origine parlent la même langue, mais que les circonstances et le temps ont séparées, voir isolé.

En résumé, elle voudrait qu’on lui envoie un maximum de gros mots, d’insultes, de « noms d’oiseaux » et autres invectives … en polonais que nous avons entendus dans notre passé.

Il est vrai que nos papas, nos wujek et nos dziadek pouvaient parfois déraper et se laisser aller à des termes qu’on ne comprenait pas toujours mais qui ne laissaient aucun doute sur leur état de colère … Et après quelques verres de vodka, ils oubliaient même qu’on était là. C’était parfois très coloré. Il y avait des spécialistes du genre.

Je veux absolument tirer mon chapeau à Agnieszka Pelusz … il faut être culotté pour oser pareil travail.

Ne craignez rien … la jeune universitaire nous garanti l’anonymat et m’a déjà indiqué que ses remerciements, qui ne manqueront pas à la fin de son ouvrage, seront adressés aux Anciens de Comblain en général, sans citer personne en particulier. Donc, allez-y, creusez vos mémoires, remémorez-vous, allez trouver les anciens polonais que nous avons encore la chance d’avoir parmi nous et faites les « péter un câble ». Ensuite, envoyez le tout à Agnieszka. C’est pour une bonne cause.

Pour préserver jusqu’au bout la confidentialité sur ses investigations, Agnieszka nous demande de ne surtout pas utiliser facebook pour lui transmettre ce genre de « souvenirs ». En plus, nous passerions pour une bande de grossiers personnages. Elle met donc à notre disposition une adresse mail qu’elle nous a spécialement dédicacée et qui aboutit directement à son université : Premier-avril@ACLT.gag.

Merci pour elle et merci pour la science.

Premier avril 2017 – JP Dz

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0717 : MannekenPIS

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