Les promenades : épisode 2
Un grand classique des promenades, c’était COMBLAIN-AU-PONT.
Tous les jeudis matin, tous les groupes de la colonie se rendaient au marché de Comblain-au-Pont.
L’air de rien, entre les 2 villages, il y a une fameuse trotte et la route qui les relie était, déjà à l’époque, dangereuse. C’est donc en file indienne, encadré par les moniteurs et avec un maximum de vigilance que tout ce petit monde s’en allait « faire son marché ». Aujourd’hui encore, après tant d’années, le marché existe toujours.
Une fois arrivé sur place, c’était programme libre. Les filles en profitaient ( déjà ) pour faire des achats, les garçons, pour boire un verre. Les plus courageux remontaient vers la Tour Saint-Martin. De là, le site offrait une vue splendide sur tout le village, jusqu’au confluent de l’Ourthe et de l’Amblève.
Le point de ralliement pour le retour, c’était sur les escaliers, au pied de l’église – photo 47.
Une fois que tout le monde était rassemblé, la longue file indienne s’en retournait vers Comblain-la-Tour.
Bien souvent, ce sont les filles qui avaient acheté des oranges, des pastèques,… et ce sont les garçons qui les transportaient.
J’avoue que ce n’était pas seulement par sens du sacrifice. D’autres considérations « techniques » rentraient en ligne de compte ; celui qui se chargeait du fardeau, méritait « au moins », sa part de fruits, et « au mieux », la considération de la fille. Et plus si affinité.
Un autre itinéraire existait pour rejoindre le marché : par en haut, en passant par le hameau de Géromont.
Cet itinéraire a été régulièrement utilisé au début. Plus tard, il a été délaissé, car pas très pratique.
Il fallait d’abord monter sur la colline qui surplombe l’Ourthe et puis redescendre, mais surtout traverser des zones où les anciennes carrières avaient laissé des milliers de cailloux. Le sentier devenait difficilement praticable. Les filles n’aimaient pas trop passer par là. Leurs sandalettes légères ne supportaient pas bien pareilles conditions de marche. Et quand les filles ne veulent pas…
Sur la photo 48, un groupe pose avant de quitter le marché et repartir pour la colonie.
Vous reconnaîtrez : Danielle Konarski ; Christine Konarski ; Marek Bujanowski ; Jean-Pierre Dziewiacien.
Aidez-nous à retrouver le nom des autres.
Nous n’allions pas seulement à Comblain-au-Pont pour le marché…
Quand il faisait très chaud, et que les moyens financiers le permettaient, nous allions visiter la grotte de l’Abîme. C’était l’idéal pour se rafraîchir. L’expédition nécessitait d’avoir plus de temps et d’être préparée.
Il fallait absolument que les enfants emportent avec eux les pulls ou des vêtements chauds. Mais tous en repartaient fatigués, mais ravis.
Plus tard, dans les années 70 / 80, un bâtiment communal, à l’entrée de Comblain-au-Pont, a même abrité un musée du cycle. On pouvait y admirer une collection impressionnante de vélos et de motos.
Ce musée a malheureusement disparu.
Pour ceux que ça intéresse, le syndicat d’initiative travaille à mettre en valeur les différents aspects du village.
Ils ont développé un site très bien fichu. Voici le lien direct :
Vous y trouverez, entre-autre, des fiches promenades très intéressantes. La fiche n° 6 explique l’itinéraire qui passe précisément par le hameau de Géromont. Toutes sont téléchargeables gratuitement sur le site du syndicat d’initiative.
20/07/2015 – Jean-Pierre Dziewiacien




Bonjour Jean-pierre,
Quel travail toute cette rédaction et toute cette recherche!…..on sent la passion….😉!
C ‘est vrai que cela ravive des souvenirs ce fameux marché où nous allions réapprovisionner nos fonds de tiroirs en collations en tout genre….( Des fruits….c’ était certainement pour ta génération…😕….nous c’était plutôt les biscuits et les sucreries )…..enfin s’ il nous restait encore quelques sous ….car nos parents nous apportaient un ou deux petits billets le dimanche mais jusqu’au jeudi il ne nous restait plus grand chose! Sans compter que Madame Bardot vendait des glaces près du bar….
Je me souviens qu’il y avait une épicerie de l’autre côté des rails de chemin de fer après le petit pont, sans compter la boulangerie un peu plus haut à gauche mais qui s’est agrandie dans une nouvelle construction à droite quelques années plus tard….peut être un peu grâce aux commandes journalières des colonies et des vacances des pensionnés…..qui sait….
Une petite anecdote , Freddy Motala avait lancé la mode des tétines d’enfants que l ‘on portait en bandoulière autour du cou…..TOUTE la colonie en portait, les grands comme les petits….la pharmacie du coin était en rupture de stock !!!
Pour ce qui est du petit Michou ….je n’ en ai hélas aucun souvenir mais Véronique a certainement du être très heureuse que l’ énigme soit résolue!
Je vais encore chercher quelques photos dans les fonds de tiroirs de mes soeurs et de ma maman qui doit certainement en avoir quelques une de ma grand-mère.
Bonne continuation dans cette grande et belle entreprise, ça nous fait chaud au coeur 💜💜