« On ne connaît jamais la valeur d’un moment … jusqu’à ce qu’il devienne un souvenir ! ».
Cette maxime s’applique parfaitement à notre travail de mémoire. Quand on parle de « travail de mémoire », on l’associe généralement à des choses négatives … à entretenir dans notre mémoire collective des évènements dramatiques qu’on n’a pas le droit d’oublier. C’est une façon de guérir … de se remémorer des choses traumatisantes en espérant ne pas devoir les revivre un jour. Pourtant, nos souvenirs ne sont pas faits que d’éléments négatifs … bien au contraire. Et « travail de mémoire » ça peut aussi rimer avec « jubilatoire ».
Nos années Comblain font partie de ces moments heureux et certaines photos, plus que d’autres, illustrent parfaitement cette parenthèse enchantée. C’est le cas de la première photo d’aujourd’hui.
Quand on regarde cette photo ( n° 1.993 ), on se sent envahi par toute la douceur de nos tendres années à Comblain. Tout y est : le sourire heureux de Christine, la fierté de Bogdan, la pose pudique et réservée des deux jeunes gens, la balancelle, le terrain de volley-ball, le décor de Comblain à l’arrière, le noir et blanc du cliché, les plis et les traces du temps qui est passé … et ces deux mains qui se tiennent si tendrement …
Si je devais ne choisir qu’une seule photo pour représenter tout Comblain-la-Tour, c’est cette photo-ci que je choisirais … sans hésitation. J’ai presque pas envie d’ajouter quoi que ce soit d’autre … ni le moindre mot, ni d’autres photos. À part peut-être : « C’était en 1967 ; c’était le deuxième turnus ; c’était nos tendres années ».
25/11/2019 – JP Dz







Commentaires :
Monique Kiełtyka : Ça, c’est une photo de notre collection perso. C’était après un « bain » dans l’Ourthe. Ma maman ( Valentine Kiełtyka – Ciura ), Pan Jan de dos qui essaye d’attraper, Madame Wanda Ferdyn Biatuszwski de Winterslag ( copine de mes parents et qui était aussi monitrice ). Elle avait essayé de le faire asseoir dans la brouette à légumes … Ils étaient vraiment jouettes, de grands enfants à se faire des blagues … Sur la gauche, la serre était encore debout et il y avait une vigne dedans. C’est l’endroit dans lequel j’ai eu une « amnésie » de 17 ans … mais ça, c’est une autre histoire …



