0032 – Ognisko 1 : les sketchs des garçons

C’est un gars qui a perdu ses clés…

Alors il cherche. Il cherche. Sans jamais rien trouver.

Un autre gars arrive, regarde la scène et fini par interpeller le premier : « Mais que cherchez-vous Monsieur ? ».

« J’ai perdu mes clés », dit le premier. « Je vais vous aider à chercher ». Et tous les 2 se mettent à chercher.

Au bout d’un moment, le second interroge, à nouveau, le premier : « Mais vous êtes sûr de les avoir perdus ici ? ».

« À non », répond le premier, « Je les ai perdus là-bas », dit-il en désignant un autre endroit.

C’est un endroit obscur – qu’on a pris soin de représenter par une couverture noire.

« Mais alors, pourquoi cherchez-vous ici ? » demande le premier intrigué… « Parce qu’ici, il fait clair », répond le second.

Je suis sûr que ça n’a plus fait rire personne ! ! !

Pourtant, c’était le genre de sketch auquel nous avions droit, chaque année, lors des feux de camp. Et à l’époque, on riait de bon cœur. Même en connaissant par cœur la chute.

La troupe de soldats avance à pas de loup. On devine que ce sont des soldats grâce à leurs uniformes ( improvisés ) et aux marques noires qu’ils ont sur leurs visages. Ils se sont badigeonnés avec des bouchons brûlés. C’est sûrement l’avant-garde d’une armée en campagne. Le silence et le camouflage sont de rigueur.

Au bout d’un moment, le dernier de la troupe éternue… « Qui a fait ça ? », crie le chef qui marche en tête. « C’est moi », répond le dernier de la file. Et Pan, il est abattu sur le champ par le chef. La troupe repart.

Au bout d’un moment, le nouveau dernier éternue à son tour. « Qui a fait ça ? », crie le chef. « C’est moi », répond le nouveau dernier de la file. Et Pan, il est abattu sur le champ par le chef. Ils sont 2, à présent, allongés par terre. La troupe repart. Et ainsi de suite…

Maintenant, ils ne sont plus que 2, le chef et le nouveau dernier. Celui-ci comprend qu’il ne doit surtout pas éternuer.

Il tremble, gesticule, essaie de se contrôler… mais fini par éternuer à son tour. Il craint le pire.

« Qui a fait ça ? », crie le chef. « C’est moi », répond le seul suiveur en tremblant. « Alors, à tes souhaits », rétorque le chef en prenant son subalterne bras dessus bras dessous.

Le ressort est éculé. Nous avons assisté à ce gag tant de fois. Mais quel plaisir de voir ces artistes en herbe s’investir autant.

 

Le type arrive, devant le feu de camp, avec une corde à chaque main. Il a une veste sur le dos et propose à l’assemblé de tester sa force. Des garçons arrivent et se placent de chaque côté du type. Les 2 groupes agrippent les 2 cordes et se mettent à tirer chacun de son côté. La « foule impressionnée » retient son souffle. Va-t-il supporter pareille écartèlement ? Au début, tout va bien.

Au bout de quelques minutes, le lascar retire ses bras des manches de sa veste et s’en va tranquillement… laissant les 2 groupes tirer sur ce qui n’est qu’une seule et unique corde que le saltimbanque avait pris soin de dissimuler à travers ses manches.

Éclat de rire général… à l’époque.

Parfois, ils paraissaient sans risque, mais se révélaient dangereux.

On bandait les yeux d’une petite fille, ou d’un petit garçon, qui ignorait tout du gag. On apportait une grande planche tenue solidement par 2 grands gaillards. On installait la victime sur la planche, toujours les yeux bandés. Elle s’agrippait aux épaules de 2 autres grands qui se plaçaient de chaque côté de la planche. On lui expliquait que la planche allait monter jusque 2 mètres de hauteur, mais qu’elle n’avait rien à craindre. « Tiens-toi bien aux épaules ». Et la montée s’amorçait.

En réalité, la planche ne montait pas plus de 10 cm du sol. Ceux qui la manipulaient, prenaient soin de la balancer légèrement.

Ceux qui servaient d’épaule, se mettaient progressivement accroupi. L’illusion était parfaite. La fillette était persuadée d’être en hauteur. « Maintenant, saute par terre »… Évidemment à 10 cm du sol elle ne pouvait pas se faire mal, mais la surprise était de taille.

J’ai connu une fillette qui s’est mal. Elle est mal retombée. On n’a plus jamais rejoué la scène.

Qui se souvient d’autres sketchs ? C’est le moment de raconter.

 

Allez, un petit dernier, pour la route.

On fait venir une fille – de préférence timide – et un chef moniteur, d’une voix imposante lui ordonne : « Staj na go ».

En général, la petite se demande ce qui lui arrive. Le public, qui ne connaît pas la chute, s’indigne.

On laisse mijoter un peu. Et finalement, le chef moniteur rejoint la fille au centre de la scène et trace, par terre, à la craie un grand G et un grand O. Il suffit à la fille de se placer dessus. Ouf de soulagement.

26/10/2015 – Jean-Pierre Dziewiacien

Pour revoir tous les épisodes précédents : https://anciensdecomblain.com/

0165 : COMBLAIN-LA-TOUR : Autour de l’ognisko : Autour de Ks Kurzawa, il me semble qu’il y ait des enfants venus d’Allemagne ; l’autre prêtre est Ks Kejke d’Allemagne aussi. A gauche de Ks Kurzawa : Bronia Hordynski de Saint-Vaast. A l’extrême gauche : la dame avec un gilet vert est Madame Wojas de Liège, elle travaillait aux cuisines et venait avec ses 2 filles : Gisèle et Fabiola Wojas.
0165 : COMBLAIN-LA-TOUR : Autour de l’ognisko : Autour de Ks Kurzawa, il me semble qu’il y ait des enfants venus d’Allemagne ; l’autre prêtre est Ks Kiek d’Allemagne aussi. A gauche de Ks Kurzawa : Bronia Hordynski de Saint-Vaast. A l’extrême gauche : la dame avec un gilet vert est Madame Wojas de Liège, elle travaillait aux cuisines et venait avec ses 2 filles : Gisèle et Fabiola Wojas.
0166 : COMBLAIN-LA-TOUR : Autour de l’ognisko : Mr Jozeph Rzemieniewski ; Annie Nowicki ; Ks Kurzawa ; Pelagie Nowicki ;  À droite du mât : Fabienne Laffut qui materne ses tout-petits dont peut-être Betty Nowicki avec de longs cheveux et plus à droite : Henry Bogdanski de la région du Centre.
0166 : COMBLAIN-LA-TOUR : Autour de l’ognisko : Mr Jozeph Rzemieniewski ; Annie Nowicki ; Ks Kurzawa ; Pelagie Nowicki ; À droite du mât : Fabienne Laffut qui materne ses tout-petits dont peut-être Betty Nowicki avec de longs cheveux et plus à droite : Henry Bogdanski de la région du Centre.
0167 : COMBLAIN-LA-TOUR : Autour de l’ognisko : Mme Weronika Załobek ; Ks Kurzawa ; Mr et Mme Pomorski ; Alexis Łagocki debout ; ….
0167 : COMBLAIN-LA-TOUR : Autour de l’ognisko : Mme Weronika Załobek ; Ks Kurzawa ; Mr et Mme Pomorski ; Alexis Łagocki debout ; ….
0168 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko ( ? ) ; ( ? ). ( collection Zdzisław Blaszka ).
0168 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko : ( ? ) ; ( ? ). ( collection Zdzisław Blaszka ).
0169 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko De dos : Jurek Stoj de Bruxelles ; ….
0169 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko : De dos : Jurek Stoj de Bruxelles ; ….
0170 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko Jean-Pierre Dziewiacien ; ( ? ) ; Raymond Mielcarek, le moniteur ; …
0170 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko : Jean-Pierre Dziewiacien ; ( ? ) ; Raymond Mielcarek, le moniteur ; …

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