0238 – Être jeune

Voici déjà plus de 4 ans qu’on vous entraîne, chaque semaine, à nous rejoindre au pays de notre enfance … Tous les lundis matin, ensemble, nous rajeunissons …

Je ne sais pas si c’est « courir, à nouveau, en culottes courtes dans le parc de Comblain » ou si c’est « revoir les visages de ces jeunes filles – ou de ces jeunes garçons – qui nous ont tant troublés », mais le remède est efficace … on en oublie presque nos soixante balais … voire septante pour certains …

On dit toujours que l’appétit vient en mangeant … on pourrait ajouter que la jeunesse renaît en se souvenant. Mais s’est-elle vraiment éteinte un jour ? Avez-vous eu l’impression – un jour – de devenir adulte ?

Comme disait Brel : « L’enfance, qui peut nous dire quand ça finit, qui peut nous dire quand ça commence … C’est rien avec de l’imprudence … l’enfance ». Moi, j’avoue … je n’ai rien senti. Et vous ?

Quelques années sont passées … quelques rêves se sont éloignés … quelques douleurs se sont installées … mais finalement, ça veut dire quoi « vieillir » ? Ça veut dire quoi : « Être jeune» ?

Une fois de plus, c’est dans le petit journal des « Echos de Comblain », où je puise parfois mes informations sur l’histoire locale, que j’ai découvert cette petite citation du Général Mac Arthur qui répond parfaitement à ces questions :

«Être jeune :

La jeunesse n’est pas une période de la vie, elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une qualité de l’imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l’aventure sur l’amour du confort.

 On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années, on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme.

 Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.

 Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille. Il demande comme l’enfant insatiable : « et après ? ». Il défie les évènements et trouve de la joie au jeu de la vie.

 Vous êtes aussi jeune que votre foi ; aussi vieux que votre doute ; aussi jeune que votre confiance en vous-même ; aussi jeune que votre espoir ; aussi vieux que votre abattement.

 Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif. Réceptif à ce qui est beau, bon et grand ; réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini.

 Si, un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard. ».

Général Mac Arthur – 1945 – Extrait des Echos de Comblain

Alors, j’espère qu’on pourra encore longtemps s’étonner et s’émerveiller ensemble. Parce qu’en définitive : « L’enfance, qui nous empêche de la vivre, de la revivre infiniment, de vivre à remonter le temps, de déchirer la fin du livre ? ». Je vous laisse, une fois de plus, avec le grand Jacques et avec cette chanson qu’on dirait qu’elle a été écrite pour nous …

 Quant à moi, je me retire sur la pointe des pieds pour vous laisser rêver encore un peu … et je vous remercie de l’attention que vous m’avez accordée.

L’aventure des Anciens de Comblain ne s’arrête pas pour autant … elle continue sur le blog et sur face-book où Vos photos et Vos commentaires continueront à être partagés … peut-être avec moins de régularité, mais toujours avec autant de plaisir.

 26/08/2019 – Jean-Pierre Dziewiacien

https://www.youtube.com/watch?v=w9clUgde-w4

L’enfance
Qui peut nous dire quand ça finit
Qui peut nous dire quand ça commence
C’est rien avec de l’imprudence
C’est tout ce qui n’est pas écrit

L’enfance
Qui nous empêche de la vivre
De la revivre infiniment
De vivre à remonter le temps
De déchirer la fin du livre

L’enfance
Qui se dépose sur nos rides
Pour faire de nous de vieux enfants
Nous revoilà jeunes amants
Le cœur est plein la tête est vide
L’enfance… L’enfance

L’enfance
C’est encore le droit de rêver
Et le droit de rêver encore
Mon père était un chercheur d’or
L’ennui c’est qu’il en a trouvé

L’enfance
Il est midi tous les quarts d’heure
Il est jeudi tous les matins
Les adultes sont déserteurs
Tous les bourgeois sont des Indiens

L’enfance… L’enfance

 Jacques Brel

1846
1.846 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc : ( ? ) : ( ? ).
1847
1.847 : COMBLAIN-LA-TOUR : Devant le perron : ( ? ) ; … ; ( ? ).
1848
1.848 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko : ( ? ) ; Ks Kurzawa ; … ; ( ? ) ; Béatrice Laffut ; ( ? ) ; …
1849
1.849 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc : ( ? ) ; … ; ( ? ).
1850
1.850 : COMBLAIN-LA-TOUR : En promenade : Cécile Danielewski ; ( ? ) ; … ; ( ? ).
1851
1.851 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko : ( ? ) ; … ; Fabienne Laffut ; Hélène Piech ; Christine Piech ; … ; ( ? ).
1852
1.852 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko : ( ? ) ; … ; Fabienne Laffut ; Hélène Piech ; Christine Piech ; … ; ( ? ).
1853_80
1.853 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1980 : Dans le hall : Henri Zapałowski ; Pascal Łagocki ; ( ? ) ; Richard Chwoszcz ; Elisabeth Rozenski ; ( ? ) ; Philippe Rouls ; Freddy Motała ; ( ? ) ; …

 

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