0128 – Les russes blancs

Cette année-là, les russes ont envahi Comblain … heureusement … c’étaient des russes blancs et leurs intentions étaient toutes cordiales ! Si vous voulez connaître tous les détails de cette rencontre peu banale, adressez-vous à Georges Załobek. Il est intarissable sur le sujet. Il faut dire qu’il est un des héros de l’aventure.

C’était en 1979 ; Ks ??? ( Georges a oublié le nom de ce curé … ; de cette année-là, il a surtout retenu « autre chose » ) donc, Ks ??? avait entraîné derrière lui quelques garçons de la colonie pour aller saluer un groupe de scouts russes qui avaient installé leur campement dans les forêts de Mirwart à Saint-Hubert. Parmi ces garçons, il y avait Georges, qui venait de terminer son service militaire et qui en profitait pour encore un peu retrouver la douceur de Comblain.

La rencontre entre les polonais et les russes s’est très bien déroulée. Le courant est si bien passé ( et … même un peu plus ) que, ce n’est pas si fréquent, ils ont même eu envie de se revoir. Il faut dire que Katia était si belle, et Georges si fringant. Déjà, ces deux-là, avaient échangé quelques mots, quelques émotions, quelques regards complices et … même un peu plus.

C’est ainsi, qu’un matin, un groupe assez important de scouts est arrivé à Comblain sous l’autorité de Michel Volodimirof et Katia. Après les présentations d’usage, le protocole a vite fait place à une ambiance particulièrement sympathique. Ensemble ( la colonie et les visiteurs ), ils ont levé les couleurs et salué ainsi une journée qui s’annonçait sous les meilleurs auspices. Ensuite, place aux activités qui avaient été programmées pour cette rencontre ; direction les bois autour des Stepennes et jeu de chasse au drapeau. Quelques photos de cette équipée ont déjà fait l’objet des articles n° 71 et 72.

Katia et Georges se sont particulièrement investis pour que cette journée soit une réussite. Ils n’ont pas hésité à mouiller leur chemise pour faire gagner leur équipe. C’est d’ailleurs Georges ( avec l’aide de quelques autres ) qui a retrouvé le fameux drapeau et ainsi remporté le match. Mais entre-temps, les péripéties en tous genres se sont succedé. Il a fallu courir, se cacher, plonger jusque dans les ronces et j’en passe et des meilleures. N’hésitez pas à demander à Georges qu’il vous raconte lui-même cette aventure et surtout regardez comment ses yeux brilleront quand il vous racontera l’épisode du plongeon dans les ronces … sans doute un de ses meilleurs souvenirs de Comblain … parce que lui … il avait un pantalon … mais Katia était en jupe. Et donc, après cet épisode épique, il a « été obligé » de soigner Katia, au mercurochrome, sur presque l’entièreté de ses jambes qui n’en finissaient pas. On pourrait  dire que  Georges « a vu rouge » en quelque sorte, avec tout ce mercurochrome, car ils en ont profité pour partager leur slavitude et … même un peu plus.

L’histoire du monde  aurait été tellement plus simple et les murs seraient tombés combien plus tôt, si le destin des hommes avait pu se régler lors de colonies de vacances plutôt que lors réunions internationales au sommet.

L’histoire ne s’est cependant pas arrêtée là. Michel Volodimirof et Katia sont revenus participer à un ognisko à Comblain et inversement, quelques-uns de la colonie, ont assisté à un ognisko chez eux à Mirwart.

Même après les colonies, les rencontres se sont prolongées pendant un certain temps. Georges vous dira combien il était surpris et impressionné par le faste qui régnait pendant les bals russes, organisés à Bruxelles ; c’était presque des défilés de haute couture et des concours de bonnes manières, le tout dans un écrin grandiose.

Et Katia était encore plus belle dans cet environnement élégant et raffiné. Ces soirées ont permis de partager encore quelques bons moments, de créer des souvenirs heureux mais aussi de prolonger certains échanges dont la nature était certes, diplomatique mais également véritablement chaleureuse  et … même un peu plus.

Mais, comme lors de la signature de traités ou d’accords  entre dirigeants de grandes nations, les protagonistes gardent souvent pour eux, toute une part de l’histoire qui ne sera pas écrite et que le monde ne connaîtra pas … demandez à Georges, il vous livrera peut-être des éléments inédits intéressants et … même un peu plus.

24/07/2017 – Au clavier, JP Dz ; au violon, Georges Załobek

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0842 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1979 : Les russes blancs : Michel Volodimirof ; Katia Koutcharoff ; … ; ( ? ).
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0843 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1979 : Les russes blancs : Michel Volodimirof ; Katia Koutcharoff ; Ks Kurzawa ; Georges Załobek ; … ; ( ? ).
0844_1979
0844 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1979 : Les russes blancs : Michel Volodimirof ; Katia Koutcharoff ; … ; Mr Paterka de dos ; … ; ( ? ).
0845_1979
0845 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1979 : Les russes blancs : … ; Mme Bardo ; … ; Ksiadz Czesław Kiek ; Mr Paterka ; Michel Volodimirof ; Ks Kurzawa.
0846_1979
0846 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1979 : Les russes blancs : Nadia Sélezneff ; … ; Freddy Motała ; Richard Chwoszcz ; Michel Pająk ; Georges Załobek.
0847_1979
0847 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1979 : Les russes blancs : Nadia Sélezneff ; … ; Freddy Motała ; Richard Chwoszcz ; Michel Pająk ; Georges Załobek.

 

Un commentaire sur “0128 – Les russes blancs

  1. Sympathique article !
    Juste une petite précision, la jeune fille « Katia » qui fait en partie l’objet des souvenirs anecdotiques de « Georges » et de ses amis, s’il s’agit de la demoiselle que l’on voit en avant-plan des deux dernières photos, elle se prénomme en fait « Nadia ».
    Merci pour ce rappel
    Michel

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