Quand on rentre crevé d’un week-end à Comblain …
Qu’on a fait la fête sans vraiment penser au lendemain …
Qu’on a mal aux pieds, d’avoir trop marché, trop dansé …
Que les articulations grincent et la voix déraille d’avoir trop chanté …
Qu’on a la tête lourde, d’avoir un peu trop arrosé l’amitié …
Et l’esprit rebelle qui refuse de tourner la page, de se concentrer …
Quand on rentre crevé d’un week-end à Comblain …
Qu’il faut écrire quelques lignes, pour le lundi matin …
Et qu’on ne sait même pas par où on pourrait commencer …
On se dit qu’on a vieilli, qu’on aurait dû un peu s’économiser …
Qu’il y a un âge pour tout, que le mien est un rien « avancé » …
Et que la prochaine fois, c’est sûr, « Je vais me modérer » …
Mais … quand on rentre crevé d’un week-end à Comblain …
Qu’on a la tête vide, le foie surchargé et l’estomac plein …
On se dit finalement : « Qu’est-ce que j’ai bien fait d’y aller … ».
On essaie de se souvenir de tous les sourires partagés …
Et on s’endort, en mesurant combien on est des sacrés privilégiés …
Parce que … « Qu’est-ce que c’est bon d’être polonais ! ».
26/06/2017 – JP Dz









