Une fois le pont franchi ( en laissant la gare derrière soi ), nous sommes dans un autre quartier de Comblain : le quartier « Po d’là ». Littéralement : « par-delà » … de l’autre côté de l’Ourthe.
Et oui, les habitants de Comblain utilisaient ( utilisent encore ? ) un patois local … nous l’avions déjà compris à la lecture des chansons du poète local : Joseph Huberty.
Tout de suite après le pont, à gauche, c’est la superette : « Chez Wen ».
Madame nous suit régulièrement sur facebook, son nom est Julie Ong. Saviez-vous que ce couple « qui n’est visiblement pas d’origine polonaise » – Mr Wen est d’origine chinoise et Julie d’origine malaisienne – a célébré son mariage chez nous … à la maison polonaise ?
De notre temps, cet établissement n’était pas une superette, mais un estaminet : chez « Pimprenelle ».
Pour une raison qui m’échappe, nous, nous l’appelions : « Chez Pimpim ». C’était un des rares endroits où nous pouvions nous abreuver. J’ai le souvenir d’un patron particulièrement gentil qui avait pour les adolescents de la colonie une espèce de bienveillance qui rendait son estaminet particulièrement accueillant.
Avant de s’appeler chez « Pimprenelle / Pimpim », l’endroit s’appelait, à l’origine : « la maison Chabot » et était habité par Mr Becker, le chef de gare de Comblain-la-Tour. Plus tard, l’établissement se nommera : le « Cellier du Château », avant de devenir le Pimprenelle que nous avons connu.
A chacune de nos visites à Comblain, Eveline et moi, nous ne ratons jamais l’occasion d’aller saluer Mr et Mme Wen et d’en profiter pour … boire un verre.
C’est là aussi que les Anciens de Comblain – pour perpétuer une tradition déjà ancienne – se réfugient quand il s’agit « d’échapper » à … la messe de 11 h.
A gauche du pont, la très belle villa, était celle de la famille Hody devenue plus tard, celle des Habran.
Elle est adossée à la « Heid Guisson »( 1 ). Depuis le coin de la clôture de la maison Habran, un sentier menait à la ferme Delà les Monts, via la Heid Guisson( 1 ). Il n’en reste plus que quelques traces.
02/01/2017 – JP Dz
NB ( 1 ) : Comme vous le constaterez régulièrement dans les articles consacrés à « Revisitons Comblain », le mot « Heid » reviendra souvent. En résumé, il s’agit d’une « côte escarpée couverte de bruyères ou de bois ».














« La maison Chabot », au cours des années 50, est devenue un café très fréquenté: Le Relais. J’ai oublié le nom des patrons mais, si ma mémoire est bonne, ils avaient une très jolie fille…
Le locataire de ce café ( » Le Relais « ) dans les année 50
Mr et Mme Medepenniken Albert
La très jolie fille s’ appelle Christiane (76 ans) Le bail terminer ces personnes sont retournées à Bruxelles
Le locataire suivant Mr et Mme Mortier Charles et Simone.
Le locataire suivant Marie-Jeanne et François (Je ne connais pas leurs nom de famille) Ces personnes
provenaient de Seraing. Ils ont changés l’ enseigne du café qui devient ( » La Pimprenelle » )