Ce qui est marrant avec les photos de promenade, c’est qu’on peut essayer de retrouver l’endroit où la photo a été prise. Ce n’est pas toujours simple. Pour la photo 420, j’ai retrouvé l’endroit. Là, c’était facile. Vous étiez à la sortie de Comblain-la-Tour, sur la N654, Route de Fairon, en direction de Fairon et Hamoir. Vous posiez sous le porche, juste à côté du Chemin du Facteur. Le site n’a pas changé ( photo 421 ).
Vous souvenez-vous encore de ce Chemin du Facteur ? Nous l’empruntions régulièrement.
Au bout du chemin, quand on allait vers la droite, c’était pour rejoindre la Route de Géromont. On pouvait ainsi aller jusque Comblain-au-Pont en passant par le haut. La vue y était splendide … mais l’itinéraire un peu long. Par contre, si au bout du Chemin du Facteur, on remontait tout droit, on aboutissait à « Delà les Monts » et la route nous entraînait vers les Stepennes et même jusqu’Anthisnes. Mais là, ça devenait franchement beaucoup plus long.
Sur la photo, il est impossible de savoir vers où vous alliez, ou d’où vous reveniez.
Les photos 422, 423, 424 et 425 livrent peu d’indice pour déterminer l’endroit où elles ont été prises.
Par contre, on peut y reconnaître des visages connus. Et en premier lieu : Alice Bardo. Si vous le permettez – une fois n’est pas coutume – j’aimerais adresser un message personnel à Alice : « Bonjour Alice. J’espère que tu vas bien. Si j’ai la chance que tu nous lises un jour, j’aimerais que tu saches que nous recevons régulièrement des demandes d’anciens qui souhaitent avoir de tes nouvelles. Nul doute que tu as laissé à Comblain des souvenirs impérissables. Si tu pouvais nous faire juste un petit coucou, ce serait super-chouette et beaucoup d’entre nous en serait très heureux ».
L’autre visage « hyper connu », c’est notre Francine Załobek nationale ! Inutile de la présenter … qui ne connaît pas Francine ? Mais j’avoue que de la voir si petite – si mignonne – et si … inoffensive, m’émeut.
Saviez-vous que Francine et moi, nous sommes nés à quelques heures d’intervalle ; la même année, le même mois, mais elle juste un jour avant moi. Du coup, depuis pas mal d’années, je lui téléphone le jour de son anniversaire – c’est-à-dire la veille du mien – pour lui chanter « Sto lat » et la taquiner sur le fait qu’elle affiche, à ce moment-là – et pour quelques heures seulement – un an de plus que moi. Francine l’a toujours pris, jusqu’à présent, très bien. Il faut dire qu’elle a un sens de l’humour exceptionnel.
Mais ne comptez pas sur moi pour vous dire son âge ou pour vous donner l’année de sa naissance. Vous me connaissez … je suis un gentleman. C’est une règle que je me suis fixée ( et à laquelle je ne dérogerai sous aucun prétexte ) « ne jamais dire l’âge d’une dame » … ce serait salaud d’ailleurs. Quant à moi, personnellement, j’ai 60 ans.
On reconnaît aussi, bien sûr, les deux sœurs Borowski, Annie, la blonde, et Hélène, la brune et Christine Nahorniak. Pour ces trois-là aussi, j’ai une tendresse toute particulière. Elles ont été, au sein du KSMP de Mons, parmi les plus actives. C’est une preuve de plus que Comblain a été le terreau le plus propice à l’épanouissement de nos consciences et de nos valeurs polonaises.
Je ne connais pas les autres filles … pas encore. Vous pouvez nous aider à les identifier ?
Ces photos illustrent la mixité régionale qui était la norme à la colonie. Dans chaque groupe, il y avait des gens des quatre coins de la Belgique. Ici, par exemple, Alice Bardo venait de la région de Centre ( Bois-du-Luc ) ; Francine habitait Liège ( prononcez Liêche ou Lîdje), ou plus exactement de Montegnée ( prononcez Montegnéêéêéêée ), avant de se radicaliser et de rejoindre Verviers ; à l’opposé de la Wallonie, Annie et Hélène Borowski, et Christine Nahorniak, venaient d’Hensies à l’extrémité du Borinage, juste sur la frontière française. Je ne serais pas étonné que les autres venaient encore d’autres régions.
Cette mixité régionale est d’ailleurs la seule … Car vous l’avez sûrement constaté – et d’ailleurs, vous vous en souvenez très bien – pas question d’avoir des groupes mixtes. Les garçons d’un côté, les filles de l’autre !
Quelle époque bizarre … on préférait voir partir un groupe de filles, toutes seules, dans les bois … plutôt que d’imaginer que des garçons les accompagnent !
Aujourd’hui, le monde a changé … c’est fort différent … même les filles sont moins farouches ! Aujourd’hui, on ne prendrait plus le risque … ce serait trop dangereux … on aurait trop peur qu’il arrive malheur à … un quelconque candidat agresseur.
25/07/2016 – Jean-Pierre Dziewiacien
PS : Pour ceux qui en doutaient, Francine m’a autorisé à écrire ce qui précède … évidemment. Elle m’a juste prédit que sa vengeance serait terrible … qu’un jour sa colère se réveillerait et qu’elle exploserait … en attendant, nous avons, nous aussi, notre cellule dormante à Verviers !





