Depuis le début de nos nouvelles aventures, nous nous efforçons de rassembler – et de partager – les souvenirs et les témoignages de nos années Comblain. C’est loin d’être facile. Nos mémoires sont si poreuses …
Parfois, l’évocation d’une anecdote, qui a marqué plus durablement l’un d’entre nous, réveille chez d’autres, comme en écho, le souvenir agréable qu’on a partagé ensemble ; parfois une anecdote en rappelle une autre, sans qu’on sache pourquoi. Les photos qui illustrent ces anecdotes ont un rôle très important. C’est souvent elles qui déclenchent le processus de mémoire. On y reconnaît untel … on se souvient vaguement de celui-ci … par contre, celui-là, ne nous dit plus rien … pourtant, il a laissé tant de souvenirs aux autres.
L’Histoire de Comblain est écrite à l’intérieur de chacun de nous … dans une mémoire collective.
Et nous avons le choix : la laisser doucement s’éteindre, au rythme de nos trous de mémoire, ou lui donner une deuxième jeunesse, un deuxième souffle. Nous, on a choisi.
Ce n’est pas « vivre dans le passé » que de vouloir sourire tendrement à son enfance.
Bien sûr, Comblain n’a été qu’une parenthèse – ou plutôt une série de parenthèses – dans nos vies respectives. On a aussi été heureux ailleurs … à d’autres moments … avec d’autres gens …
Mais Comblain symbolise si bien la légèreté, l’insouciance, l’adolescence. Il concentre tant d’énergie positive, tant d’espoirs, de promesses, de douceur, d’amitié. Il irradie de tant d’amour.
Nous avons la chance d’avoir un « espace tendresse » où poser nos bagages d’adolescent, un terrain de jeu où on peut réinventer tout ce qu’on a oublié, ou réécrire ce qu’on aurait voulu vivre autrement, et le privilège de pouvoir y revenir à chaque fois que le besoin s’en fait sentir. Profitons-en.
« Le monde a la beauté du regard qu’on y pose » chantait Duteil. Celui que nous posons sur Comblain est sans doute déformé. Il y a eu aussi des cris, des pleurs, des drames et des conflits. Mais ce n’est pas ce qu’on retiendra. Ce qu’on retiendra, c’est ce terreau fertile à tant d’amitié … ce sont ces moments magiques propices à tant d’émotions … ces instantanés-bonheur qu’on n’imaginait pas si fragiles.
En voici quelques-uns. Ils n’ont pas besoin de commentaires. Ils témoignent.
Ils sont des fragments de vie … des parcelles d’un tout… les tableaux d’une galerie … les trésors cachés d’un musée qu’il nous faut créer … ensemble.
Aidez-nous à faire de Comblain ce musée de la mémoire.
18/04/2016 – Jean-Pierre Dziewiacien








La photo n° 22 … J’ai fait partie de cette belle cuvée, que de souvenirs !
Quelqu’un pourrait il me renseigner sur LEON BROCKI ?
Je m’appelle André BROCKI, et je suis du Pas de Calais, en FRANCE