Wszystkiego Najlepszego z okazji Swiąt Wielkanocnych i … mokrego dyngusa !

Même si nous vivons des moments difficiles – surtout parce que nous vivons des moments difficiles – nous tenons à vous souhaiter une fête de Pâques la plus joyeuse possible.

Cette fête de Pâques est synonyme, dans notre tradition polonaise, de quelque chose de particulièrement heureux. Ce n’est pas seulement le retour du printemps, c’est aussi – c’est surtout – le retour de la lumière, de la couleur, de la légèreté … c’est la victoire de la vie.

Le « dyngus » du Lundi de Pâques est particulièrement représentatif de cet état d’esprit.

Faire la fête, se laisser aller à quelques bêtises, préférer la légèreté, s’abandonner, rire … c’est vivre.

C’est tout le contraire que d’imposer son obscurantisme aux autres … c’est tout le contraire de l’intolérance.

Nous, on continuera à pratiquer la légèreté. N’en déplaise à tous les fâcheux, de quelque bord qu’ils soient.

On continuera à chanter, à danser, à dire des conneries … rien que pour le plaisir … et à boire un coup, chaque fois qu’une bonne occasion se présentera, à partager, à s’enlacer, à s’embrasser … à s’aimer … à être polonais.

JOYEUSE FETES de PÂQUES à tous.

Wszystkiego Najlepszego z okazji Swiąt Wielkanocnych i … mokrego dyngusa !

Korzystąjac z okazji, pragniemy zaśpiewać « Specjalne Sto Lat ». Jest to dla Pana Valentin’a Chmieleckiego, który obchodzi swoje setne urodziny. Dawny przewodniczący KSMP w Mons, jest też jednym z dawnych kolonistów z Comblain-la-Tour. Znajduje się na zdjęciu razem z panią Żałobek ( zdjęcie nr 111 ).

Bardzo rzadko mamy możliwość świętowania 100 lat polskiego górnika. Jest więc to specjalna okazja.

Rzadko mamy okazję by podziękować dawnemu koloniście. Zaśpiewajmy więc Sto Lat, Sto Lat

On profite de l’occasion pour chanter un « Sto lat » particulier. Il s’adresse à Mr Valentin Chmielecki qui vient de fêter ces 100 ans. Ancien dirigeant du KSMP de Mons, ancien de Comblain-la-Tour ( nous avons déjà publié une photo sur laquelle il se trouve aux côtés de Mme Zalobek – photo 111 ). Ce n’est pas souvent qu’un mineur polonais fête ses 100 ans. Raison de plus de le fêter. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut remercier un ancien. Raison de plus pour lui chanter STO LAT !

Et « STO LAT » à vous tous.

Pour en savoir plus :
http://spkmonsborinage.canalblog.com/archives/2016/03/21/33548443.html

25/03/2016 – Dominique et Jean-Pierre

0111
0111 : COMBLAIN-LA-TOUR – Devant l’escalier, côté grille d’entrée : Devant : Mr Michel Miklusiak ; Mr ? Rusowicz ; Mr Markiewicz ; Mme ( ? ) ; Mr Kazik Michalski ; Mr Zbigniew Matusiewicz ; Mr Tadek Szymczak ; au second plan : Mr ? Materna ; Mr Adam Ogonowski ; Mr Ludwig Mazgaj ; Sur l’escalier : Mr Walek Chmielecki ; Mde Weronika Załobek.

André Karasiński nous en dit un peu plus sur la tradition du Lundi de Pâques :

A l’origine, Śmigus et Dyngus étaient deux coutumes distinctes. Elles nous viennent des rites païens des tribus slaves originelles. Benedykt Chmielowski  dans son encyclopédie « Nowe Ateny » affirme que la coutume consistant à s’arroser à l’eau apparaît  sur les terres polonaises avec la princesse Wanda1 dont il situe le décès en 750.

Śmigus consistait à fouetter les jambes avec des rameaux de saule ou de palmier et à asperger le corps avec de l’eau froide. Cette habitude symbolisait la purification printanière de la saleté et des maladies et, plus tard, dans la Pologne chrétienne, du péché.2   Les slaves croyaient aussi que l’arrosage à l’eau était propice à la fécondité. C’est pourquoi  c’étaient surtout les jeunes filles en âge de se marier qui faisaient l’objet de cette coutume. Celle qui n’avait pas été arrosée en éprouvait de la colère et de la crainte car cela signifiait un manque d’intérêt des garçons pour sa personne et un risque de rester célibataire.

Dyngus consistait à se rendre visite mutuellement au printemps après la longue période d’un hiver très rigoureux et donc peu propice aux sorties. En se rendant les uns chez les autres, les gens apportaient des cadeaux, des collations ainsi que le casse-croûte pour un éventuel vagabond. L’ambiance de ces visites était rythmée par des chansons, des récits … C’était aussi l’occasion pour les pauvres de pouvoir goûter des plats faisant partie du menu d’autres familles.

Petit à petit les deux coutumes se sont fondues en une seule.3  Sauf en Cachoubie où la flagellation symbolique perdure jusqu’à nos jours, l’arrosage à l’eau ( étendu à tout le monde ) s’est imposé. On peut toutefois s’y soustraire en offrant des œufs colorés et décorés.

1      Princesse légendaire, fille du légendaire roi Krak, fondateur de Cracovie

2     Les premières traces écrites de la coutume slave de Dyngus datent de 1420 lorsque le Synode du diocèse de Poznan a voulu interdire cette pratique à connotation manifestement pécheresse. Plus tard cependant, l’Eglise l’a introduite dans le rite de ce qui est appelé le  « Lundi Arrosé » et qui est une partie intégrante des fêtes de Pâques, l’eau symbolisant la résurrection du Christ qui nous sauve du péché.

3     Le  nom commun composé śmigus-dyngus apparaît pour la première fois dans le « Słownik poprawnej polszczyzny » de  Stanisław Szober en  1937.

Sources :

 

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