Bonjour à tous et à toutes :
Les Anciens de Comblain mènent l’enquête ! ( 1 ) :
Compte rendu des faits :
Ce matin-là, quand nous nous sommes rassemblés pour la levée du drapeau, nous nous sommes rendu compte que le mât avait disparu ! ! !
Tout le monde était là, comme d’habitude, les garçons à droite, les filles à gauche, en file indienne… mais l’élément principal du rassemblement manquait. C’était la stupeur générale ! Quelqu’un avait volé le mât.
Au début, c’était surtout l’inquiétude qui se lisait sur les visages incrédules ; surtout celui des filles.
Chez les garçons, il y en avait quelques-uns qui arboraient comme des petits sourires en coin… qui en disaient long. Donc, très vite, les soupçons se sont portés vers les garçons… mais qui ?
Le Chef moniteur avait beau interroger, insister, menacer, faire les gros yeux… le ou les auteurs du méfait ne se dénonçaient pas.
Le crime était d’ampleur. On s’était attaqué à un symbole. C’était un crime de lèse-majesté. Impensable. Inqualifiable… et très amusant. D’ailleurs, quand tout le monde a compris que c’était quelques garçons, courageux et espiègles, qui avaient fait une farce, c’est un large sourire qui illuminait tous les visages.
Le Chef moniteur s’impatientait. Mais il comprenait aussi qu’il avait devant lui, toute la colonie qui se marrait discrètement. Devant ce silence et cette unanimité, il a décrété : « Personne n’ira déjeuner tant que le mât ne sera pas remis en place ».
Au bout d’un long moment, on a vu certains garçons s’échanger des regards complices. La farce était réussie, certes, mais les ventres criaient famine. Ils auraient préféré remonter le mât, en toute discrétion, la nuit suivante ! Mais, là… tout le monde était pris en otage. Ça commençait à faire long…
Donc, contraints et forcés, les petits farceurs sont sortis du rang, sont allés dans le parc et ont ramené le mât, sous les applaudissements nourris de la jeune assistance. Tout le monde ne riait pas.
Les témoignages :
Cette « affaire » nous a été racontée par différents témoins, de générations différentes, avec tant de détails différents, qu’il n’est pas impossible que le « crime » ne se soit répété plusieurs fois !
Mais alors… quand ?… qui ?… comment ?… avec quelle complicité ?… ? avec quelle conséquence ?
Nous avons décidé d’ouvrir une enquête.
Appel à témoins :
Si vous aussi, vous avez assisté à ces événements, ou à des événements similaires, vos témoignages nous intéressent. Rassemblez vos souvenirs. Creusez vos mémoires. Fouillez dans votre passé. Tous les détails sont importants. Il faut absolument retrouver le et les auteurs, le ou les commanditaires, le ou les complices.
Ne vous inquiétez pas… vu la gravité des faits… ils ne risquent qu’une chose… notre sympathie éternelle.
Ce que nous savons déjà :
- Au moins un de ces crimes a été perpétré en juillet ( peut-être en 1973 ? )
Ce que l’enquête doit démontrer :
- Combien de fois le mât a-t-il disparu ?
- En quelles années ces événements se sont-ils déroulés ?
- Quels sont les ( courageux ) garçons qui sont les auteurs de la farce ?
- Qui était le ( les ) chef( s ) de la bande ?
- Comment les faits se sont-ils déroulés ?
- Quels étaient leurs complices ? Il fallait des outils pour démonter le mât.
- Où le mât était-il caché ?
- Quelle a été la punition ?
Tous vos témoignages sont attendus au : jpdziewiacien@skynet.be
Dominique Stefanski et moi-même, nous nous chargerons d’éclaircir cette obscure affaire.
On compte sur vous. Merci d’avance.
21/12/2015 – Jean-Pierre Dziewiacien





Salut Jean-Pierre,
Nous l’avons enlevé une fois et caché le long de la rivière. Mais je ne me rappelle plus qui était avec moi.
Aussi à ne pas oublier la corde que nous avons placée entre le bâtiment et le mât avec les dessous de ces demoiselles. Il doit sûrement exister des photos.
Geniu Bujanowski