0365 – L’émigration polonaise dans la région Mons-Borinage a 100 ans

Voici le texte du discours prononcé par André Karasiński :

En mai dernier, dans cette église d’Hautrage-État, une exposition retraçait à l’aide de photographies et de textes l’histoire, vieille de 100 ans, de l’émigration polonaise dans la région Mons-Borinage. Cette exposition inaugurait un cycle de diverses manifestations célébrant ce centenaire de la présence de Polonais sur la terre boraine.

En provenance de Westphalie, les premiers Polonais sont arrivés en 1923, suivis dès 1926 et jusque 1939, de travailleurs recrutés directement en Pologne par la fédération charbonnière de Belgique. Après le second conflit mondial, une partie de ceux que la guerre avait chassé de leur pays – militaires, déportés du travail obligatoire, survivants des camps de concentration – ont refusé de rentrer chez eux pour des raisons à la fois politiques et économiques et ont choisi l’exil, notamment en Belgique. Durant la période de la République populaire de Pologne, le processus d’émigration s’est poursuivi malgré la mise en place par le pouvoir communiste de conditions au départ plus drastiques et la loi martiale instaurée en 1981 par le général Jaruzelski a provoqué ce que l’on a appelé « l’émigration Solidarité ». Depuis 2004 et l’adhésion de la Pologne à l’UE, le principe de la libre circulation des travailleurs s’est appliqué, petit à petit, aux Polonais. Ceux qui sont arrivés après 1980 se sont principalement installés dans les grandes villes comme Bruxelles, Anvers, Gand …

L’exposition a également mis en lumière les différentes associations – masculines, féminines, sportives, culturelles, école polonaise, groupements de jeunes – que les Polonais ont mises en place. En effet, face à des conditions de vie difficiles – logement modeste, méconnaissance de la langue locale, travail pénible et périlleux, statut social et professionnel peu élevé, possibilités de promotion rares – les mineurs polonais de la première génération se sont adaptés en utilisant des stratégies vieilles comme le monde à savoir les organisations traditionnelles et l’isolement dans l’environnement national.

L’intégration est venue plus tard avec les générations de jeunes nés sur le sol Belge.

Au terme des célébrations liées au centenaire, nous nous retrouvons dans cette église, ce 14 janvier 2024, pour une célébration eucharistique et c’est pourquoi j’aimerais souligner le rôle joué au sein de l’émigration par la Mission Catholique Polonaise de Belgique.

Faisant suite à la demande du cardinal Désiré-Joseph Mercier, Archevêque de Malines et Primat de Belgique d’organiser une pastorale permanente pour les Polonais, le Primat Dalbor a fondé en janvier 1926 la Mission Catholique Polonaise à Bruxelles – PMK : Polska Misja Katolicka – qui couvrait également le Grand-Duché de Luxembourg.

Dès son établissement en Belgique, la Mission catholique polonaise (PMK) est devenue le centre de direction tant pour les aumôniers de langue polonaise que pour les organisations mises en place par les émigrés.

Les différents Recteurs de la PMK ont eu un rôle d’influence idéologique important sur l’émigration polonaise. Ils ont aussi pris de nombreuses initiatives sociales concernant leurs compatriotes et leur implication a été prépondérante dans la mise en œuvre de l’enseignement polonais, des organisations d’entraide, des activités caritatives et culturelles. Outre la mission pastorale proprement dite, l’enseignement de la langue et le maintien de la culture polonaise furent les moteurs des activités entreprises par la Mission catholique polonaise et ses prêtres.

Parmi les prêtres ayant officié à Hautrage-État (de 1951 à 1967) mais son ministère s’étendait à Quaregnon, Tertre, Hensies, Baudour, Hornu, Bernissart, Harchies, Mons, permettez-moi de citer le père Ryszard Woryna. Sa plus grande fierté – et magnifique réussite – aura été la mise sur pied, en octobre 1960, de l’Association de la jeunesse catholique polonaise, K.S.M.P. « Echo Ojczyste » qui a poursuivi ses activités jusqu’en 1985.

En 2018, par décision de la Conférence épiscopale belge, la Mission catholique polonaise en Belgique a été transformée en Communauté catholique polonaise en Belgique avec à sa tête un coordinateur de la pastorale polonaise en Belgique.

En conclusion à mon intervention, je voudrais relayer les sentiments de certains qui s’étonnent et regrettent que, contrairement à ce qui semble se passer dans quelques localités du Nord de la France, pas très loin d’ici, les messes polonaises, les fêtes traditionnelles attirent peu de monde et, particulièrement, attirent insuffisamment de jeunes issus des troisième et quatrième générations de l’immigration.

Alors, quel avenir pour la Polonia, càd la diaspora polonaise, ici dans la région Mons-Borinage et plus globalement en Belgique ?

En réponse à cette interrogation existentielle, je ne peux que suggérer certaines pistes de réflexion.

L’Église et le catholicisme belge connaissent une crise et la pratique religieuse est en baisse même si la communauté polonaise reste attachée à certaines pratiques et aux prêtres issus du pays de ses aïeux. En outre, exception faite des Polonais de Bruxelles, l’influence du coordinateur de la pastorale polonaise en Belgique s’est étiolée.

Les jeunes générations se sont tournées de plus en plus vers leur pays de résidence, la Belgique. Devenus adultes, ils se sont mariés, mariages mixtes très souvent, ont quitté le quartier de leur jeunesse, ont choisi la nationalité belge pour une partie importante d’entre eux, ont fondé une famille et se sont éloignés de la culture de leurs parents. Ce constat est de plus en plus visible même si l’attachement à la Pologne n’a pas complètement disparu. Ce reliquat de polonité doit être exploité et entretenu.

Les vieilles associations ont périclité puis ont progressivement disparu car les jeunes ne se reconnaissaient plus en leur fonctionnement. Les associations qui les ont remplacées, comme BelPol ou Spotkanie, doivent continuer à se réinventer pour répondre aux nouvelles aspirations, aux nouveaux centres d’intérêt des Belges d’origine polonaise. Important chantier pour l’avenir !

Pour clore, j’aimerais ajouter comme support à la réflexion un témoignage de Pierre Frackowiak, Inspecteur honoraire de l’Education nationale française. Français d’origine polonaise, il a passé son enfance et sa jeunesse dans une cité minière de Liévin où ses parents ont vécu jusqu’à leur décès.

« ( …) il convient de rappeler que l’attachement à la cuisine de babcia et que la participation, même très active, aux activités associatives et religieuses de la Polonia, ne sont pas du tout des gages de fierté d’être d’origine polonaise. Dans ces situations, on est dans l’entre soi, il peut y avoir du plaisir, du bonheur, de l’émotion, on peut être fier de soi en participant mais ce n’est pas fier d’être d’origine polonaise. On peut l’être si l’on chante ou si l’on danse en groupe pour des spectacles s’adressant à des publics français ou autres, mais pas quand on reste dans l’entre nous.

Cette notion de fierté mérite donc une réflexion fondée sur des analyses, sur des prises de conscience, sur des moments d’autoscopie. Elle le mérite d’autant plus qu’elle pourrait contribuer à faire évoluer les pratiques des associations « polonaises ». Sortir de l’éphémère et de l’entre soi pour partager les richesses culturelles de la Pologne et élever le niveau des savoirs et de la réflexion de ses membres.

Être fier de ses origines permet d’accepter et d’affirmer sa différence. (…) En étant fier de ses origines, on n’oublie pas qui on est et on invite les autres au voyage. »

Je suis fier d’être d’origine polonaise quand on parle de Chopin, Mickiewicz, Marie Curie, Korczak, Wajda, Szymborska, Kantor, Wieniawski, Matejko, –j’ajouterais de Maximilien Kolbe, de Jean-Paul II – (…) de la place de la Pologne dans l’Europe, etc., dont je n’avais jamais entendu parler dans ma famille (…)

Je suis fier. Et vous ?

La notion de fierté de ses origines polak a-t-elle un sens pour vous ? »

Personnellement, je suis fier et heureux d’être à la fois totalement Polonais et totalement Belge. Posséder une double culture c’est avoir deux visions du monde, deux histoires nationales auxquelles se référer, deux modes de vie, deux langues, des traditions diverses (culinaires, folkloriques, politiques…). Une double culture favorise la tolérance, le respect de l’autre, l’ouverture d’esprit débouchant sur une capacité d’analyse plus objective et entraînant une plus grande liberté de choix. Celui qui a été élevé et a forgé sa personnalité dans une double culture jouit également d’une adaptabilité accrue face aux situations qui peuvent se présenter à lui. Posséder une double culture est une chance et une très grande richesse.

Merci à mon ami Raymond Mielcarek, initiateur et maître d’œuvre de cette année du centenaire. Merci également à toute l’équipe qu’il a su fédérer autour de lui, pour le gigantesque travail accompli et bravo pour la belle réussite du projet.

André Karasiński               

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0364 : Rencontre 2023

Contre vents et marées … et malgré le poids des ans qui pèse chaque année un peu plus lourds sur nos articulations … malgré les obstacles qu’on s’acharne à dresser contre nous … malgré les menaces d’une météo exécrable qui voulait nous faire peur … malgré quelques désistements de dernières minutes … malgré quelques imprévus … nous – la joyeuse bande des Anciens de Comblain – étions fidèles au rendez-vous.

Bien sûr, tous ceux qui ont déjà participé dans les années passées n’étaient pas tous là … mais des petits nouveaux nous ont rejoints … l’important, c’est de perpétuer la tradition … l’essentiel, c’est d’y être … de partager …

Notre rencontre 2023 s’est super bien déroulée. Tous les retours sont dithyrambiques. Tout le monde a promis de revenir en 2024. Et même la météo – devant notre enthousiasme – a décidé d’être clémente et même franchement très agréable. Décidément, notre bonne humeur est communicative.

MERCI à tous d’être venus.

La bande que nous sommes est désormais bien rodée. Chacun connaît son rôle, sa place et son importance. Chacun apporte sa contribution, ses compétences, son savoir-faire et bientôt il ne faudra même plus organiser quoi que ce soit … il suffira juste de dire la date … et tout le reste coulera de source. D’ailleurs, à propos de date, dès que nous sommes certains de la date de 2024, nous vous la confirmons. Ce sera toujours le même week-end que la ducasse de Comblain.

Permettez-moi d’ajouter un petit mot « spécial » à propos de nos hôtes, Marie et Christian, les patrons de l’hôtel Impéri’Ale. Ils sont devenus nos partenaires … ils nous accueillent avec un énorme sourire, avec un enthousiasme débordant. Là où d’autres nous ont fermé leurs portes ( je pense particulièrement au Ranch Little Creek ) Marie et Christian se sont décarcassés pour trouver des solutions. Grâce à eux, notre séjour a été parfait. Au nom de tous les Anciens de Comblain, je les remercie pour leur gentillesse et je les assure que nous serons tous là l’année prochaine.

Pour finir, je ne résiste pas au plaisir de vous raconter l’anecdote que Eveline et moi avons vécue à notre retour de Comblain.

Vous aviez peut-être remarqué que j’étais « légèrement stressé » lors du week-end … si, si. En fait, je suis « légèrement stressé » de nature et à propos de tout et tout le temps. Et donc, en organisant le séjour, je pense à tous les impondérables qui pourraient venir s’installer pour troubler notre plaisir. Je déteste les impondérables ! Alors, je pense à tout … à vraiment tout… vous n’avez même pas idée des pensées qui m’envahissent l’esprit.

Cette année donc, j’avais prévu de prendre des précautions pour « protéger » les victuailles que nous allions stocker dans le cabanon près du préau – dans le cas où des jeunes, habitant Comblain ou les alentours, ne soient tentés de se servir. J’avais entendu que des larcins avaient été perpétrés là dans le passé. Sachant que la jeunesse serait nombreuse autour de la ducasse … et particulièrement euphorique, que des « cramignons endiablés » se dérouleraient dans tous les coins du village jusque très tard la nuit … j’avais pris avec moi quelques cadenas et même une chaîne ! Heureusement, rien de tout cela n’a été utile ! Et je m’en veux d’avoir douté des jeunes « locaux » à qui je présente mes excuses ( pour avoir douté ) et mes félicitations ( pour leur sens de la fête ).

Mais de retour à la maison dimanche, mon fils nous a aidés à vider l’auto qu’il savait bien chargée comme à chaque voyage à Comblain-l’Amour. Entre 2 valises, la boîte à « spiewnik » et le reste des bouteilles d’alcool, il est tombé sur la chaîne …

J’ai vu dans les yeux de mon fils un regard étrange … dubitatif … presque bouleversé. Après quelques secondes, il a fini par bredouiller : « Mais qu’est-ce que vous avez fait à Comblain avec des chaînes ??? ».

Mon premier réflexe était de vouloir lui expliquer … mais après tout … flûte !

Il n’a qu’à penser ce qu’il veut ! Et tous nos enfants n’ont qu’à penser ce qu’ils veulent ! ON S’EN FOUT !

Comment voulez-vous que nos enfants, et l’ensemble des générations « nouvelles », comprennent ?

Ils n’ont rien connu des plaisirs qui nous attirent là-bas. S’ils pensent que c’est une forme de perversion que vouloir chaque année retrouver nos amis d’enfance … tant pis ! S’ils ne réalisent pas ce qui nous aspire à Comblain … tant pis ! Si la nostalgie est pour eux une espèce de perversité … libre à eux de penser !

Toute l’année, ils nous submergent de leurs problèmes, de leur planning, de leurs marmots ( qu’on adore ), de leurs difficultés … Ils nous envahissent de leurs émotions, de leurs choix, de leurs angoisses et leurs projets … et nous alors ??? Sommes-nous juste des « corvéables à merci » qui n’avons plus de désirs, de vie en dehors de nos petits enfants ? Sommes-nous déjà catalogués dans la masse des « incontinents » ?

Eh bien NON ! Nous, on résiste ! On se libère ( un week-end par an ). C’est la « dérive des incontinents ».

Et ils peuvent penser ce qu’ils veulent !

« Nous, on veut continuer à aller à Comblain encore » comme dans la chanson du rappeur HK,

« Voir nos amis enlacer nos corps »…

Voici donc une sélection de photos de notre week-end … et si notre progéniture imagine qu’il existe d’autres photos plus « olé olé » … libre à eux d’imaginer !

Sachez seulement que l’année prochaine … nous y reviendrons … alors, organisez-vous comme vous voulez, mais nous : « Nous, on continuera d’aller à Comblain encore et encore ».

JP Dz – 05/09/2023

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0363 – Monsieur Franciszek Bujanowski

Voici un petit hommage à Monsieur Franciszek Bujanowski.

Ce texte a été rédigé par André Karaśinski à l’occasion de l’exposition du Centenaire de l’arrivée des polonais dans le Borinage.

Grand merci à André de mettre ainsi à l’honneur une des personnalités qui a le plus marqué, non seulement les polonais du Borinage et de ses alentours, mais aussi toute la Communauté polonaise de Belgique. En effet, Monsieur Bujanowski – que tout le monde appelait fraternellement « Franek » – s’est montré hyperactif pendant des décennies.

Véritable homme-orchestre, il savait tout faire. Tantôt, organisateur d’évènements, tantôt cuistot. Là maçon-en-chef, là-bas entrepreneur dans le bâtiment. Quand le besoin s’en faisait sentir, il devenait couturier de costumes folkloriques ou marchand de frites ou … de kapusta.

Comblain-la-Tour a été pour lui une véritable passion. Il y a consacré une large partie de son temps et son énergie.

À titre personnel, il a été pour moi un mentor. Il m’a tout appris : du sens de la communauté, à l’effacement devant l’intérêt général, et tant d’autres choses. J’ai l’habitude de dire qu’il fut un temps où il était la personne au monde qui m’avait le plus « engueulé » … bien plus que mes parents ( depuis … mon épouse a relevé le défi et … pulvérisé le record ! ). Mais si c’est vrai qu’on grandit de ses erreurs, c’est Monsieur Bujanowski – « papa Buja » comme le surnommaient affectueusement les jeunes – qui m’a fait le plus grandir.

Aujourd’hui, il repose en paix aux côtés de mon papa, qui était son ami sincère, tout en haut de mon Panthéon personnel.

Je remercie infiniment André Karaśinski d’avoir évoqué la mémoire d’un grand Monsieur qui était souvent dans l’ombre, mais dont l’ombre m’était si rafraîchissante.

JP Dz

Monsieur Franciszek Bujanowski

Écrit par André Karaśinski

Au nombre des animateurs les plus dévoués au sein de la communauté polonaise d’après-guerre, il faut mettre en évidence Monsieur Franciszek Bujanowski et ses actions multiples et généreuses.

Il est né le 01/12/1923 près de Wilno ( actuelle Vilnius, capitale de la Lituanie ).

À la fin de la guerre, il passe d’Allemagne en Belgique, via la France et arrive à Hautrage-État en juillet 1946. Dès octobre de la même année, il commence sa carrière de mineur au charbonnage d’Hautrage-État.

En août 1953, il épouse Melle Kazia Łyskawka. De cette union naîtront deux fils : Marek (†) et Eugeniusz ( Géniu ).

Sa vie associative au sein de la communauté polonaise démarre dès 1948 :

–   Chorale de Mme Dębska qu’il assiste dans la mise sur pied d’une troupe théâtrale ;

–   Février 1949, l’Association Sainte-Barbe redémarre ses activités à Hautrage- État et le jeune Franek est élu secrétaire avant d’être choisi comme président en 1953 ( pour de très nombreuses années ). Quelques mois plus tard, mise sur pied du Comité régional des Associations Sainte-Barbe ( 5 organisations, 135 membres ) et Mr Bujanowski devient son président ;

–   De longues années durant, il occupera diverses fonctions au service de la communauté polonaise de Belgique. On peut en relever deux : vice-président de l’Association des Hommes Catholiques ( Stowarzysznie Mężów Katolickich ) et membre du Comité Central des Ecoles des Polonais Libres de Belgique ( Macierz Szkolna Wolnych Polaków w Belgii ).

–   Il va participer activement ( avec son épouse ) à la remise en état d’un hôtel acquis en 1961, à Comblain-la-Tour, par le Comité Central des Écoles des Polonais Libres de Belgique. L’objectif était de transformer cet hôtel abandonné, avec ses dépendances et son parc en friche, en un centre de vacances pour les enfants de l’immigration polonaise. Quand ce centre va ouvrir, Monsieur Bujanowski sera responsable de la cuisine et de son approvisionnement. À cette époque, 250 enfants et encadrants y séjournaient en été.

–   En 1960 – 61, il va s’investir auprès du RP Woryna dans la création du KSMP « Echo Ojczyste » okręg Mons et notamment, dans la réalisation des costumes folkloriques.

–   Dans les années 1969 – 70, il sera une des chevilles ouvrières d’une nouvelle rénovation du centre de Comblain-la-Tour et il y passera de nombreuses semaines.

–   Il endossera aussi le rôle d’animateur principal de la profonde rénovation extérieure et intérieure du bâtiment de la Mission Catholique Polonaise à Bruxelles.

–   Juin 1976, il sera l’instigateur et l’artisan principal du projet d’achat de l’ancien complexe de l’école primaire paroissiale de la rue du Petit Villerot à Hautrage-État. Le complexe prendra le nom de « Ośrodek Kulturalno-Oświatowy Wolnych Polaków okręg Mons » – Centre Culturel et Éducatif des Polonais libres de la région de Mons. Il en sera le premier président.

–   Durant les années de la loi martiale en Pologne ( 1981 – 1983 ), il va s’investir dans la collecte de fonds et de colis à faire parvenir à Solidarność.

Monsieur Franciszek Bujanowski est décédé le 08/06/1995.

André Karaśinski

3.607 : Monsieur Franciszek Bujanowski : carte I.R.O.
3.608 : COMBLAIN-LA-TOUR dans la friterie : Mr Bujanowski ; ( ? ) ; ( ? ) ; Pan Jan.
3.609 : COMBLAIN-LA-TOUR sortie de l’église : ( ? ) ; Mr Franek Bujanowski ; Mme Bujanowski ; ….
3.610 : COMBLAIN-LA-TOUR dans la cuisine : Mr Franek Bujanowski ; Mr Markiewicz de Flenu ; Pan Jan ; Mr Léon Warchulski ; Mr Zbigniew Matusiewicz ; ( ? ) ; debout derrière : ( ? ).
3.611 : COMBLAIN-LA-TOUR devant la grille : ( ? ) ; Mr Franek Bujanowski ; Mr Kazik Michalski ; … ; Janek Perzyna ; Mr Casimir Swiderski ; Ks Kurzawa ; … ; Mr Léon Czak ; … ; Jurek Stoj ; … ; Mme Veronika Załobek ; … ; Ks Kiek.
3.612 : COMBLAIN-LA-TOUR devant la grille : ( ? ) ; Mr Franek Bujanowski ; Mr Kazik Michalski ; … ; Janek Perzyna ; Mr Casimir Swiderski ; Ks Kurzawa ; … ; Mr Léon Czak ; … ; Jurek Stoj ; … ; Mme Veronika Załobek ; … ; Ks Kiek.
3.613 : COMBLAIN-LA-TOUR dans la cuisine : Mr Franek Bujanowski ; Mme Martha Dziewiacien ; Mme Anna Dudziak.
3.614 : COMBLAIN-LA-TOUR devant l’escalier, côté grille d’entrée : Mr Franek Bujanowski ; Mr Rusowicz ; Mr Michel Miklusiak ; Mr Ludwig Mazgaj ; Mr Materna ; Mr Adam Ogonowski ; Mr Markiewicz ; Mme ( ? ) ; Mr Zbigniew Matusiewicz ; Mr Kazik Michalski ; Mr Tadek Szymczak ; sur l’escalier : Mr Walek Chmielecki ; Mme Weronika Załobek.
3.615 : COMBLAIN-LA-TOUR dans la cuisine : ( ? ) ; Mr Leon Warchulski ; Mr Szczepanski ; Mr Jóżef Stepień ; Mr Franek Front ; Pani Bardo ; ( ? ) ; Mr Franek Bujanowski ; ( ? ) ; Pan Jan ; Mme Bujanowski.
3.616 : COMBLAIN-LA-TOUR les cuisinières et l’intendance : Pan Jan ; Mme Bardo ; Mr Léon Warchulski ; Mr Stepien ; ( ? ) ; ( ? ) ; Mr Franek Bujanowski ; ( ? ).
3.617 : COMBLAIN-LA-TOUR dans le réfectoire : Mr Rusowicz ; Ks Kurzawa ; Mr Léon Czak ; Mr Franek Bujanowski ; ( ? ) ; … ; ( ? ) ; …
3.618 : COMBLAIN-LA-TOUR dans le réfectoire : Mr Zbigniew Bardo, qui semble s’amuser de notre présence ; Mr Rusowicz ; Ks Kurzawa ; Mr Léon Czak ; Mr Franek Bujanowski ; ( ? ) ; … ; ( ? ) ; …
3.619 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1975 cours de moniteurs : Au premier rang : Martine Brzezicha ; Zuhal Gunal ; Micheline Zwierzyk ; Alexis Łagocki ; Deuxième rang : Ks Kurzawa ; Thérèse Dudziak ; ( ? ) ; Dominique Ogonowski ; Isabella Cosaro ; Géniu Bujanowski ; Troisième rang : ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; Zosia Król ; Jean-Pierre Dziewiacien ; Pierre Front ; ( ? ) ; Edward ( ? ) d’Allemagne ; Dernier rang : Mr Rusowicz ; ( ? ) ; Mr Franek Bujanowski ; Mr Bardo ; Janek Konarski ; Regina Gymza ; Mr Léon Czak ; Marek Bujanowski ; Malvina Rusowicz ; ( ? ) ; ( ? ), ces 2 derniers d’Allemagne aussi, c’était la première fois qu’il y avait des allemands pour les cours de moniteurs..
3.620 : COMBLAIN-LA-TOUR les cuisinières et l’intendance : Ks Kiek ; Mme Bardo ; Mme Kondraszuk ; ( ? ) ; Mme Anna Dudziak ; Pan Jan ; Mr Franek Bujanowski ; Mme Martha Dziewiacien ; ( ? ) ( l’oncle de Géniu Bujanowski ; Mr Léon Warchulski ; ( ? ) ; Mr Kondraszuk.
3.621 : COMBLAIN-LA-TOUR le repos après l’effort : Jean Dziewiacien et Martha Sladecka ( mes parents ) ; Madame et Monsieur Franek Bujanowski.
3.622 : LOMMEL au cimetière : Mr Franek Bujanowski ; Géniu Bujanowski ; Mr Jean Dziewiacien, mon papa ; Mr Majczak.
3.623 : RESSAIX – le 28/06/1980 … à mon mariage : Madame et Monsieur Franek Bujanowski.

0362 – 70 ans … déjà ?

D’ici quelques jours, la Macierz Szkolna fêtera ses 70 ans ! Comme le temps passe vite …
La Macierz Szkolna, c’est cette institution qui a réussi à fédérer – il y a déjà 70 ans – tous les polonais de Belgique.

Sa plus grande réussite a été de rassembler tous les moyens financiers et toutes les énergies disponibles pour acheter et entretenir, ensemble, la Maison polonaise de Comblain-la-Tour.
Son but … donner à tous les petits polonais que nous étions une éducation polonaise … mais pas seulement ! Consciente de la relative précarité dans laquelle les émigrés polonais vivaient, elle a pris sur elle d’offrir à « ses enfants » des vacances dignes de ce nom. Quelle bonne idée !

C’est comme ça que – depuis le début des années soixante – Comblain-la-Tour est devenu un lieu mythique vers lequel on converge avec plaisir. On sait qu’on va y rencontrer d’autres « nous ».

Les festivités qui seront organisées à Comblain pour fêter ce jubilé auront lieu le premier octobre. Elles consisteront en un dépôt de fleurs sur les tombes des fondateurs de l’association qui sont enterrés dans le cimetière de Comblain et seront suivies d’une messe dans l’église Saint-Clément.
La partie protocolaire se déroulera dans la salle Talier, attenante à notre « café des Sports » où une partie artistique – et donc évidemment folklorique – permettra à tout un chacun de se rappeler les grands moments de nos « majówka » d’antan.
La réception des invités au Centre Millennium clôturera la journée.

Nous nous associons évidemment à cette commémoration. Comment ne pas être fiers de l’œuvre accomplie. Comment ne pas se réjouir d’une telle longévité ? À une époque où tout est dépassé avant même d’être apprécié, on ne peut qu’admirer l’initiative et applaudir tous ceux qui ont participé à faire d’un « projet » une réalité qui perdure depuis 70 ans.

Nous aussi nous félicitons les responsables de la Macierz Szkolna qui méritent amplement les ovations qu’ils recevront lors de ces commémorations. Mais pas seulement … nous remercions aussi chaleureusement tous les bénévoles qui s’activent, sans compter, à la préparation des repas et à l’entretien des lieux. Soyez sûrs de notre attachement. Nous ne manquerons pas de relayer ici les moments forts des cérémonies qui auront lieu là-bas.

Mais pour nous – Anciens de Comblain – ces réjouissances seront légèrement teintées de nostalgie.

En effet, comment pourrions-nous oublier que ces 70 ans sont, avant tout, une histoire d’hommes et de femmes qui se sont succédé avec la même énergie, le même objectif et le même idéal ?
Pour nous, ce sont des sourires, des visages familiers … des souvenirs …
Pour nous, ce sont nos papas, nos mamans, nos « cocia » et nos « wujek » et tous ces amis, avec qui nous partagions déjà notre existence dans nos cités et nos corons, qu’on retrouvait là …
Et Comblain-la-Tour devenait l’espace d’un moment notre « résidence secondaire ».

À l’aube de ces commémorations, j’avais furieusement envie de revoir tous ces sourires … histoire de ne pas oublier. En voici quelques-uns. Il en manque beaucoup. Mais c’est le propre des modestes que de laisser peu de traces derrière eux. Sachez pourtant que celles que vous avez laissées dans nos cœurs sont, et resteront, inoubliables.

JP Dz – 23/09/2022

3.560 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1962 : Les pionniers : ( ? ) ; Pan Jan ; Dr Wilczek ; ( ? ) ; ( ? ) ; Accroupis ( ? ) ; ( ? ) ; Mr Léon Czak.
3.561 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1964 : Les pionniers : Pan Jan ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; Mr Joseph Rzemieniewski ; ( ? ).
3.562 : Dr Edward Pomorski à Comblain-la-Tour entouré par : accroupi : ( ? ) ; Marysia Perzyna ; ( ? ) ; debout : Jean Pietraszek ; Pan Bardo ; Casimir Swiderski ; Lydia Białecka ; Pani Jóża ; Bogdan Pietraszek ; ( ? ) ; Lutek Kurek et son épouse Stefania Ludwikowski ; Mr Walek Chmielecki.
3.563 : COMBLAIN-LA-TOUR : Sur l’escalier du perron : Mr Mirosław Wochen et Marianna, son épouse ; Pani Merta et son mari Wacek ; Mr Pomorski ; Mr Jan Stefanski et son épouse ; Mme Nioucka Bień ; Aline Bień ; Mr Dulak ; Pan Bardo ; Mme Marianna Koldziejka ; Mr Marysia et Bolek Chwoszcz ; Mirka Chwoszcz ; … ; Mr Kiełtyka et Mme Kiełtyka ; André Paterka ; Danielle Paterka ; Mr Kaziu Rogacki ; Mme Irène Drabina et son mari ; Mr Tadek Plichta ; Mr Angowski ; ( ? ).
3.564 : COMBLAIN-LA-TOUR : Devant l’escalier, côté grille d’entrée : Devant : Mr Michel Miklusiak ; Mr Rusowicz ; Mr Markiewicz ; Mme ( ? ) ; Mr Kazik Michalski ; Mr Zbigniew Matusiewicz ; Mr Tadek Szymczak ; au second plan : Mr Materna ; Mr Adam Ogonowski ; Mr Ludwig Mazgaj ; sur l’escalier : Mr Walek Chmielecki ; Mme Weronika Załobek.
3.565 : COMBLAIN-LA-TOUR : Devant l’escalier, côté grille d’entrée : Mr Franek Bujanowski ; Mr Rusowicz ; Mr Michel Miklusiak ; Mr Ludwig Mazgaj ; Mr Materna ; Mr Adam Ogonowski ; Mr Markiewicz ; Mme ( ? ) ; Mr Zbigniew Matusiewicz ; Mr Kazik Michalski ; Mr Tadek Szymczak ; sur l’escalier : Mr Walek Chmielecki ; Mme Weronika Załobek.
3.566 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le parc : Władysława Chudzicka ; ( ? ) ; Zoska Kalek ; Janka Mroczkowska ; en bas, Danusia ? ; Barbara Kubarek.
3.567 : COMBLAIN-LA-TOUR : Sur l’escalier de l’entrée : Pani Duszowa, aux cheveux noirs, elle venait chaque année de Pologne pendant 2 mois pour travailler aux cuisines et restait même pour le séjour des retraités ; Mme Bardo ; Mme Koldziejka ; ( ? ) ; Pani Ludka Merta ; l’enfant ( ? ).

3.568 : COMBLAIN-LA-TOUR : Ognisko dans le parc : Pan Jan ; Pani Veronika Załobek ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; Ksiadz Kurzawa ; Ksiadz Czesław Kiek.
3.569 : COMBLAIN-LA-TOUR : Jan la belote, dans la cuisine : Pan Jan ; Mr Kazik Michalski ; Yurek Stoj ; ( ? ) ; Mme Veronica Załobek ( la grand-mère de Francine et Georges ).
3.570 : COMBLAIN-LA-TOUR : Bufet : Mr et Mme Bardo.
3.571 : COMBLAIN-LA-TOUR : Assis : ( ? ) ; ( ? ) ; Mr Leon Warchulski ; Franek Klimanowicz ; Pan Jan ; en chemise blanche, Mr Henri Michalski ; ( ? ) ; la petite fille : Lydia Szczepanski, à côté de sa maman en robe foncée, Irène Łokietek ( sœur et maman de Christian Szczepanski ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; debout : Mr Rzemieniewski ; Mme Hélène Piątkowska, à côté de son mari Mr Joseph Szczepanski ( les grands-parents paternels de Christian Szczepanski ; Alice Bardo ; Pani Bardo.
3.572 : COMBLAIN-LA-TOUR : Mr Joseph Szczepanski ; Mr Franek Front ; ( ? ) ; Mme Kobelski d’Harchies ; Mme Weronika Załobek ; Mme Ogonowski ; Pan Jan ; Ks Kurzawa.
3.573 : COMBLAIN-LA-TOUR : Devant la cuisine : Monsieur Stefan Dudziak ; Madame Anna Konska, son épouse ; Madame Maryska Młynarski ; Thérèse Dudziak ; Patricia Młynarski.
3.574 : COMBLAIN-LA-TOUR : Les cuisinières et l’intendance : Mr Franek Bujanowski ; ( ? ) ; Pan Jan ; Mr Léon Warchulski ; ( ? ) ; ( ? ) ; debout derrière : ( ? ).
3.575 : COMBLAIN-LA-TOUR : Les cuisinières et l’intendance : Ks Kiek ; Mme Bardo ; ( ? ) ; ( ? ) ; Mme Anna Dudziak ; Pan Jan ; Mr Franek Bujanowski ; Mme Martha Dziewiacien ; ( ? ) ( l’oncle de Géniu Bujanowski ; Mr Léon Warchulski ; ( ? ) ; ( ? ).
3.576 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1972 : Le bâtiment rouge en construction : Mr Zbigniew Matusiewicz ; Pan Jan ; Mr Léon Warchulski ; Mr Walek Chmielecki ; Mr Baron d’Hensies ; ( ? ) ; Mme Veronika Załobek ; ( ? ) ; Mr Franek Bujanowski ; Mr Kazik Michalski ; Mr Léon Czak.
3.577 : COMBLAIN-LA-TOUR : Les cuisinières et l’intendance : Pan Jan ; Mme Bardo ; Mr Léon Warchulski ; Mr Stepien ; ( ? ) ; ( ? ) ; Mr Franek Bujanowski ; ( ? ).
3.578 : COMBLAIN-LA-TOUR : Devant la grille : ( ? ) ; Mr Franek Bujanowski ; Mr Kazik Michalski ; … ; Janek Perzyna ; Mr Casimir Swiderski ; Ks Kurzawa ; … ; Mr Léon Czak ; … ; Jurek Stoj ; … ; Mme Veronika Załobek ; … ; Ks Kiek.
3.579 : COMBLAIN-LA-TOUR : Construction du bâtiment rouge : ( ? ) ; Jurek Stoj ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; Janek Perzyna ; Mr Casimir Swiderski.
3.580 : COMBLAIN-LA-TOUR : Construction du bâtiment rouge : ( ? ) ; Mr Jean Dziewiacien ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; Mr Léon Czak ; ( ? ) ; ( ? ) ; Mme Veronika Załobek.
3.581 : COMBLAIN-LA-TOUR : Des Anciens scouts devant le perron : Accroupis : Mme Zosia Bień ; Mr Léon Czak ; Mme Marianna Koldziejka ; Mme Tonia Karpinski ; Debout : Mr Jan Stefanski ; Mr Rémy Karpinski ; Pan Jan ; Mr Józef Rzemieniewski ; Mme et Mr Marysia et Bolek Chwoszcz ; Mr Mirosław Wochen ; Mr Wacek Bień ; Mr Stefan Paterka ; Mr Jan Stempniewicz ; Mr Rudolf Wilczek ; Mr Zbigniew Bardo.
3.582 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le hall d’entrée : Mr Rudolf Wilczek ; Mme Tonia Karpinski ; Mr Mirosław Wochen ; Mr Wacek Bień ; Mme Zosia Bień ; Mr Jan Stempniewicz.
3.583 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans la cuisine : Monsieur Stefan Dudziak ; Madame Weronica Załobek ; ( ? ) ; ( ? ) ; Madame Bernadette Roszlack ( épouse d’Adam Ogonowski ) la maman d’Eveline et de Dominique ; Monsieur Léon Czak ; Madame Rogalska ; ( ? ) ; Madame Bardo.
3.584 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1975 : Repas de l’intendance dans le réfectoire : Ksiadz Kiek ; Leszek ( ? ) ; Pan Jan ; Mr Franek Front ; ( ? ) ; Pani Bardo ; le séminariste Jozek Pietruszik ; ( ? ) ; ( ? ) ; Pani Merta ; le séminariste Zenon Mach ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; Ks Kurzawa ; ( ? ).
3.585 : COMBLAIN-LA-TOUR : Dans le réfectoire : ( ? ) ; ( ? ) ; Mr Paterka ; Mr Andreï Makarow ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ).
3.586 : COMBLAIN-LA-TOUR : L’entretien du parc : Mr Mirosław Wochen.
3.587 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1979 : Devant le nouveau bâtiment : Accroupis : ( ? ) ; Monsieur Paterka ; debout : ( ? ) ; Pani Duszowa de Pologne ; ( ? ) ; ( ? ) il venait de Krakow … en Fiat 500 ; Madame Bardo ; ( ? ) ; Madame Koldziejka ; ( ? ).
3.588 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1988 : Krąg Starszo Harcerski : Mr Zbigniew Bardo.
3.589 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1988 : Krąg Starszo Harcerski : Mr Stefan Paterka.
3.590 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1988 : Krąg Starszo Harcerski : Mr Józef Rzemieniewski ; Mr Mieczysław Dulak ( Mietek ).
3.591 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1988 : Krąg Starszo Harcerski : Mr Jean Stefanski.
3.592 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1988 : Krąg Starszo Harcerski : ( ? ) ; … ; Mme Paterka ; Mr Wacek Bień ; Mr Leon Czak ; Mr Bolesław Chwoszcz.
3.593 : COMBLAIN-LA-TOUR – 1988 : Krąg Starszo Harcerski : ( ? ) ; … ; Mr Wacek Bień ; Mr Leon Czak.

0361 – Aller plus haut …

( épisode 1 de nos retrouvailles 2022 )

Vous connaissez la chanson de Tina Arena :

« Aller plus haut, aller plus haut
Où l’on oublie ses souvenirs
Aller plus haut, aller plus haut
Se rapprocher de l’avenir
 
».

Ces quelques mots pourraient être la devise des Anciens de Comblain.

Nous aussi on « va plus haut … encore plus haut … » malgré le poids des années qui pèsent irrémédiablement sur nos genoux.

Félicitations à nos 3 « septuagénaires » ( dont je ne citerai pas le nom par galanterie ) qui ont eu le courage de « monter plus haut, monter plus haut » avec nous.

Félicitations aussi à tous les autres … malgré nos bobos, nos rhumatismes, nos surpoids …

Et merci d’avoir laissé tout en bas vos doutes, vos craintes et d’avoir eu confiance …

Ensemble … on peut monter très haut.

3.407 : Monique Kiełtyka ; Alain Dubart ; Jean-Pierre Dziewiacien ; Eveline Ogonowski ; Christiane Konarski.
3.408 : Georges Persich ; Anna-Rita Centurione ; Dominique Ogonowski.
3.409 : Krystiane Wochen.
3.410 : Christiane Konarski ; François Chwoszcz ; Michel Pietka.
3.411 : Michel Mathieu ; Richard Konarski.
3.412 : Géniu Bujanowski ; Betty Nowicki ; Christine Piech ; Michel Mathieu ; Jóżia Murawska ; Janusz Latkowski ; Richard Konarski ; Nathalie Swiderski ; Hélène Piech.
3.413 : Nathalie Swiderski ; Alain Crucifix ; Richard Konarski ; Janusz Latkowski ; Jóżia Murawska ; et … tous les autres derrière.
3.414 : Vue sur Hamoir.
3.415 : Vue sur Hamoir.

Aller plus haut … ( épisode 2 )

Mais revenons au début …

Quand on revient à Comblain-la-Tour

pour la première fois après 40 ans d’absence,

comme Isabelle et Nathalie,

la première chose qu’on voit …

la première chose à laquelle on pense,

c’est aux bêtises qu’on a faites 40 ans plus tôt …

Et qu’est-ce qui symbolise le mieux ces bêtises ?

L’échelle de secours !

Quoi de plus naturel que d’y grimper …

On aimerait bien savoir à quoi vous pensiez en remontant l’échelle … et le temps ?

En tout cas, on sent bien que vous avez envie : « d’aller plus haut ».

3.416 : Comblain-la-Tour : l’échelle de tous les fantasmes …
3.417 : Isabelle Swiderski.
3.418 : Nathalie Swiderski.

Aller plus haut … ( épisode 3 )

Mais les premières émotions laissent vite place à d’autres …
Le plaisir des retrouvailles « à mon Dieu, il y a si longtemps … ».
Et c’est déjà l’heure de l’apéro … des apéros !
Nous sommes déjà tous sur un petit nuage … toujours plus haut !

3.419 : Tous à l’apéro.
3.420 : Avant l’effort, le réconfort.
3.421 : L’embarras du choix.
3.422 : On refait connaissance.
3.423 : Provision de bouche ?
3.424 : Heureusement, la météo est avec nous !
3.425 : Quelques explications techniques.
3.426 : Quelques explications culinaires.
3.427 : Na zdrowie !
3.428 : Attention … nous sommes filmés.
3.429 : Dominique surveille les opérations !
3.430 : Et il n’y avait pas que des boissons alcoolisées.
3.431 : Mais c’est quand même les boissons alcoolisées qu’on préfère.
3.432 : L’équipe qui a préparé le pique-nique.
3.433 : Il y en a pour tous les goûts.
3.434 : Et on fini par s’asseoir.
3.435 : C’est pas toujours les hommes qui ont des verres en main.
3.436 : Des couples se forment.
3.437 : Et des trios discutent.

Aller plus haut … ( épisode 4 )

Après l’apéro … le pique-nique.
Somptueusement organisé par Isabella, Zuhal, Géniu et Czésiu, mais aussi largement étoffé par tout ce que tous les participants ont apporté de chez eux. Au final, c’était pantagruélique.
J’ai même commencé à me dire : « Quand on aura mangé tout ça, aura-t-on encore la force d’« aller plus haut ? ».
C’est l’occasion pour moi de dire un énorme Merci à tout le monde. C’est peut-être moi qui lance l’idée, mais c’est vous tous qui faites que ces week-ends sont inoubliables. Chacun de vous apporte ses compétences, son énergie, ses moyens et sa bonne humeur. Si notre groupe est si homogène et cohérent, c’est grâce à vous. Peu d’organisations peuvent se vanter d’avoir des « ressources humaines » si disponibles et si enthousiastes. MERCI à tous.

3.438 : Le pique-nique est lancé.
3.439 : Et le rosée est là pour accompagner.
3.440 : Certains mangent plus vite … d’autres prennent du retard.
3.441 : Ambiance détendue.
3.442 : Betty préfère protéger son sandwich.
3.443 : Michel prépare le sien.
3.444 : Coucou Monique !
3.445 : Anna-Rita et Katty en mode « file indienne ».
3.446 : Katty Swiderski, notre reporter / photographe attitrée et hyper connectée.

Aller plus haut … ( épisode 5 )

Et puis vient le moment fatidique !

On nous avait annoncé qu’on devrait « aller plus haut »

mais on n’avait pas bien mesuré c’était combien « plus haut » …

Là, au pied du rocher, on n’y croit pas encore tout à fait :

« C’est une blague ? Tu ne vas pas nous faire monter tout ça ?

On n’a plus 20 ans. C’est pas possible ! ».

Et pourtant …

Il ne reste plus qu’à grimper !

3.447 : Va falloir monter là-haut !
3.448 : Un dernier selfie pour la route.
3.449 : On traverse le pont sur l’Ourthe.
3.450 : Et on entame la montée. Le Chemin des Bruyères s’offre à nous.
3.451 : Et on regrette déjà d’avoir accepté le défi !
3.452 : Yesss … on a réussi l’exploit !
3.453 : Bravo à tous … mais c’était la partie facile. Le tronçon suivant sera plus hard !
3.454 : Effectivement ! C’est là qu’on mesure combien « Aller plus haut » est consommateur d’énergie et de volonté. Cette dernière montée était … « Oufti » comme on dit à Liège !
3.455 : Pas mécontents d’y être arrivés. Tout le monde est là ?
3.456 : Enfin du plat.
3.457 : C’est reparti. Où il est ce belvédère ?
3.458 : Eh … Laissez nous respirer un peu …

Aller plus haut … ( épisode 6 )

Enfin … tout au bout de l’effort : le Belvédère de Coïsse.
Le décor est à couper le souffle … sauf que le souffle, on l’avait déjà perdu dans la montée … surtout la dernière partie de l’ascension … dur, dur.
Mais tout le monde y est arrivé. Bravo.
Le reste de la promenade sera un long fleuve tranquille et bien arrosé.

De toute façon, ce serait difficile d’« aller plus haut » !

3.459 : Et voilà enfin le Belvédère de la Coïsse.
3.460 : D’ici, la vue est magnifique à 180°.
3.461 : Panorama.
3.462 : Panorama.
3.463 : Vue sur Hamoir.
3.464 : On voit très bien le pont … tout en bas.
3.465 : Et la Rue du Pont.
3.466 : On voit même très loin de l’autre côté de la vallée.
3.467 : Décor surprenant.
3.468 : Plus personne ne regrette le déplacement.
3.469 : Les GSM crépitent.
3.470 : On en a plein la vue.
3.471 : Les amours immortalisent l’instant et l’endroit.
3.472 : Heureusement que j’ai pris mes bâtons.
3.473 : Même pas essoufflé François !
3.474 : Par contre, Anna-Rita … est bien contente que ça se termine !
3.475 : Difficile d’ « aller plus haut ».

Aller plus haut … ( épisode 7 )

Rappelez-vous, je vous avais dit que le panneau didactique installé, à grands frais, par la Région wallonne tout en haut du Belvédère de Coïsse comportait une faute d’orthographe ( au moins une ).

Je vous avais mis au défi de retrouver cette faute …

J’avais même donné comme indice qu’elle avait un rapport avec le soleil si généreux en ce moment.

Avez-vous retrouvé l’erreur ?

Certains d’entre vous ont photographié le panneau pour « relire calmement » une fois redescendu.

Avez-vous pris le temps de « relire calmement » ?

J’arrête de vous torturer ( mon épouse me dit souvent : « Arrête de te torturer …  je suis là pour ça ! » ).

Ce qu’il fallait découvrir, c’est le mot « hâleur » … qui n’existe pas.

C’est soit le haleur = celui qui tire les bateaux ( du verbe « haler », donc sans accent circonflexe ),

soit le verbe hâler = se faire bronzer ( avec accent circonflexe ), mais « hâleur » n’existe pas.

Sans doute que le fonctionnaire qui a rédigé le texte avait une envie irrésistible d’aller se faire bronzer au bord de l’Ourthe … mais nous ne pouvons que lui conseiller de remettre le chapeau circonflexe sur sa tête à lui … et pas sur le « a ».

Je dois ajouter qu’Isabella Cosaro a retrouvé une autre faute sur le panneau : « Poirier et Pommier sauvage » mériteraient d’avoir un « s » à sauvage !

3.476 : Panneau didactique installé, par la Région wallonne, au sommet du Belvédère de la Coïsse.
3.477 : Didactique … mais avec une faute d’orthographe … !
3.478 : Et même une deuxième.

Aller plus bas … ( épisode 8 )

« Aller plus bas » sera dorénavant notre objectif … et la prudence notre credo.
Heureusement, le sol est bien sec et Czesiu nous attend, à mi-hauteur, les bras et le coffre bien ouverts ! J’en profite pour remercier notre ange gardien qui se démène depuis des années pour que nos randonnées soient plus conviviales et plus agréables. Je suppute même que les arrêts de Czesiu attirent plus de monde à nos promenades que les promenades elles-mêmes. Il suffit de voir les sourires radieux qui apparaissent sur les visages des randonneurs dès que la czesiu-mobile se pointe à l’horizon. Merci à toi d’être toujours là où on a besoin de toi.

La petite averse qui nous a légèrement humidifiés sur cette partie du trajet n’a même pas « mouillé les tee-shirts » … dommage !

Et la tradition a été respectée : nous avons trouvé – comme à chaque fois – un passant qui passait et avec qui nous avons partagé notre bonne humeur … et notre vodka.

3.479 : La descente requiert une extrême prudence.
3.480 : Après ça, le Chemin des Bruyères nous semble être une autoroute … les travaux et les embouteillages en moins !
3.481 : Nous sommes sur le Thier de Coïsse … et non pas le « tiers de cuisse ».
3.482 : Par contre, les nuages s’inviteraient bien à notre promenade …
3.483 : Le ciel est menaçant, mais la caravane passe.
3.484 : Changement de décor après le croisement avec la Route de Xhoris.
3.485 : « Restez groupir » sur les marches de l’église de Xhignesse. De bas en haut et de gauche à droite : Géniu Bujanowski ; François Chwoszcz ; Czesiu Kucharzewski ; Alain Crucifix ; Casimir Nowicki ; Christiane Konarski ; Michel Pietka ; Dominique Ogonowski ; Krystiane Wochen ; Liliane Kiełtyka ; Isabella Cosaro ; Michel Mathieu ; Isabelle Swiderski ; Monique Kiełtyka ; Eveline Ogonowski ; Christine Piech ; ? = quelqu’un qui passait par là ? ; Nathalie Swiderski ; Hélène Piech ; Richard Konarski ; Janusz Latkowski ; Alain Dubart ; Georges Persich ; Jean-Pierre Dziewiacien ; Anna-Rita Centurione ; Zuhal Gunal ; Ryszard Druszcz ; et évidemment Katty Swiderski et Betty Nowicki qui faisaient les photos.
3.486 : La toute légère averse n’a même pas mouillé les tee-shirts … dommage ! Les mêmes que sur la photo précédente, mais avec Katty Swiderski et Betty Nowicki, et sans Czesiu Kucharzewski qui fait cette fois la photo.

Aller plus bas … ( épisode 9 )

« Tabreux » voilà un mot qu’il va falloir ajouter à notre dictionnaire de Comblain.

Je propose que la définition soit : « Petit hameau très sympa, situé entre Xhignesse et Fairon. Particularité : se compose d’une route carrossable, très agréable à arpenter, tout en discutant avec les compagnons de route. Tabreux se distingue par un pont ferroviaire qui franchi l’Ourthe. La descente sous le pont, pour rejoindre la rivière, est « sportive ». Une fois sur le pont, vous êtes sur le Ravel ».

3.487 : Hameau de Tabreux.
3.488 : « Tabreux » voilà un mot qu’il va falloir ajouter à notre dictionnaire de Comblain.
3.489 : Hameau de Tabreux.
3.490 : Hameau de Tabreux.
3.491 : Même si la fatigue commence à se lire sur les visages … le sourire reste de rigueur.
3.492 : Et voilà la partie « sportive » du tronçon … la descente vers l’Ourthe.
3.493 : C’est pentu !
3.494 : C’est accidenté !
3.495 : C’est dénivelé !
3.496 : Et voilà enfin l’Ourthe et le pont ferroviaire qui passe au-dessus.
3.497 : Il « suffit » de passer d’abord sous le pont et ensuite de remonter sur le pont.

Aller plus plat … ( épisode 10 )

Plus plat que le Ravel … c’est pas possible.

Je vous ai déjà expliqué ce que je pense de ces « autoroutes à piétons en béton continu » ! C’est un peu comme le Canada-dry … ça ressemble à de l’écologie … ça veut avoir l’air de l’écologie … mais c’est du BETON et rien d’autre.

Bien sûr, marcher dessus reste plaisant, et le restera longtemps … même quand l’humanité disparaîtra … le Ravel continuera à témoigner de l’imbécillité des hommes qui avaient besoin de béton pour apprécier … la nature.

Ma seule consolation … c’est de voir vos merveilleux sourires supplanter la laideur du béton !

3.498 : Entre le pont bleu de Tabreux et la passerelle rouge de Fairon, c’est le Ravel … et c’est plat.
3.499 : Plus aucune difficulté à l’horizon.
3.500 : Le ruban de béton se laisse apprivoiser.
3.501 : Tous ces sourires sont le signe qu’on approche de la fin !
3.502 : Même pas fatigué Michel.
3.503 : Michel Mathieu était le plus âgé d’entre nous. Bravo Michel.
3.504 : Attention Katty … je pense qu’il y a quelqu’un derrière toi !
3.505 : Bravo aussi à Liliane pour sa première promenade avec les Anciens.
3.506 : Georges, le « beau héro du Ravel » !
3.507 : La passerelle rouge à l’horizon. Czesiu nous attend de l’autre côté.

Aller plus plat … ( épisode 11 )

La passerelle de Fairon a été installée et inaugurée en 2019.
Depuis, elle a vu passer quelques kayaks par en dessous,

quelques chalands, quelques badauds par au-dessus.

Mais rien de transcendant !

Elle sentait bien la passerelle qu’il lui manquait quelque chose d’essentiel …

Quelque chose qui donnerait un sens à son existence …

Aujourd’hui, elle sait.

Elle a enfin été adoptée – adoubée même – par les Anciens de Comblain.

Elle sait qu’elle fait partie dorénavant de nos itinéraires.

« Alors, passerelle … heureuse ? ».

3.508 : L’Ourthe.
3.509 : L’Ourthe.
3.510 : Les premiers pas des Anciens de Comblain sur la passerelle de Fairon.
3.511 : Vue vers l’amont et Hamoir.
3.512 : Vue vers l’aval et Comblain-la-Tour.
3.513 : L’Ourthe.
3.514 : Le sourire de Christiane franchissant la passerelle.

Aller plus haut … dans l’émotion ( épisode 12 )

La fin de la promenade marque pour moi – en général – la fin du stress et le début d’un temps de relâchement … de décontraction. Tout s’est bien passé … tout le monde à l’air content. Enfin, je respire mieux.

Mais cette année, c’est ce moment précis que Vous avez choisi pour me submerger d’émotion … juste au moment où je commençais à me sentir plus cool !

C’est là, par surprise, que Vous m’avez étourdi de plaisir.

L’endroit ne pouvait pas être mieux choisi : Comblain-la-Tour, à l’intérieur du grand salon de l’Hôtel Impéri’Ale ( ex-Hostellerie Saint-Roch ), devant ces fenêtres sous lesquelles nous sommes passés si souvent pendant tant d’années …

Le moment ne pouvait pas être mieux choisi : c’est la première fois que nous sommes rassemblés là, si nombreux ; la première fois que l’hôtel nous appartient pour quelques heures …

La surprise ne pouvait pas être mieux organisée … Moi qui pensais que vous étiez tous fatigués …

MERCI infiniment pour ce cadeau.
Le tableau est magnifique … merci à l’artiste Isabella Cosaro et merci à vous tous.
À l’arrière du tableau, j’ai découvert vos messages de gentillesse.
Si votre but était de me voir bouleversé … c’est réussi.

L’œuvre sera accrochée au centre de notre salon … à l’endroit où mes yeux se posent naturellement le plus souvent … pour prolonger indéfiniment le plaisir de cette surprise. Merci.

3.515 : Comblain-la-Tour : Hôtel Impériale – ex Hostellerie Saint-Roch : la surprise.
3.516 : Séquence émotion.
3.517 : Le tableau peint par Isa – alias Isabella Cosaro.
3.518 : Au verso du tableau, les mots extrêmement gentils des Anciens de Comblain.

Allez … à table … ( épisode 13 )

Notre repas du soir a été préparé et servi par Marie, Christian et Paul.

Nous étions installés au bord de l’Ourthe sur la terrasse de l’Hôtel impéri’Ale …

Et il ne manquait rien à la douceur de ce moment d’exception.

3.519 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.
3.520 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.
3.521 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.
3.522 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.
3.523 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.
3.524 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.
3.525 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.
3.526 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.
3.527 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.
3.528 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.
3.529 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.
3.530 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.
3.531 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.
3.532 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.
3.533 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.
3.534 : Barbecue au bord de l’Ourthe à l’Hôtel Impéri’Ale.

Aller plus vite … ( épisode 14 )

Et pour terminer une journée déjà bien remplie … quoi de plus vivifiant qu’une virée sur les auto-tamponneuses. Décidément … Comblain-la-Tour, c’est pour nous un élixir de jouvence.

3.535 : Ducasse à la Place du Wez … quand les vieux retombent en enfance.
3.536 : Ducasse à la Place du Wez … quand les vieux retombent en enfance.
3.537 : Ducasse à la Place du Wez … quand les vieux retombent en enfance.
3.538 : Ducasse à la Place du Wez … quand les vieux retombent en enfance.
3.539 : Ducasse à la Place du Wez … quand les vieux retombent en enfance.
3.540 : Ducasse à la Place du Wez … quand les vieux retombent en enfance.
3.541 : Ducasse à la Place du Wez … quand les vieux retombent en enfance.

Aller plus sereinement … ( épisode 15 – final )

Le lendemain matin, la fatigue de la veille n’était pas tout à fait évacuée … mais les sourires sur les visages témoignaient du plaisir de prolonger encore un peu ces retrouvailles.

Et au moment de se dire « au revoir », j’avais déjà envie que ça recommence …

JP Dz


3.542 : Jóżia ; Casimir.
3.543 : Christiane ; Michel ; Richard ; Jóżia.
3.544 : Czesiu ; Hélène ; Janusz.
3.545 : Czesiu ; Zuhal ; Jean-Pierre ; …
3.546 : Isabella.
3.547 : Anna-Rita.
3.548 : Georges.
3.549 : Eveline ; Betty ; Dominique ; Christine.
3.550 : Dominique ; Christine.
3.551 : Liliane ; Betty ; Eveline ; Czesiu ; Hélène ; …
3.552 : Michel ; Georges ; Géniu.
3.553 : Nathalie ; Katty ; Isabelle ; Liliane ; Casimir.
3.554 : Alain ; Nathalie.
3.555 : Liliane ; Isabelle ; Katty ; Nathalie ; Christine ; Dominique ; …
3.556 : Zuhal ; Czesiu ; Hélène ; Isabella ; Janusz.
3.557 : Jean-Pierre.
3.558 : Nathalie ; Katty ; Isabelle.
3.559 : Isabelle ; Casimir.

JP Dz

0360 – Ćwiczenia elementarzowe – zeszyt 1 – 1957

Nous avons déjà évoqué ici, il y a quelque temps, le livre qui nous a tous appris à lire en polonais : Elementarz … ou les aventures d’« Ala i As ».

Vous pouvez retrouver ces aventures sur ce blog : Table des matières : n° 0153

Mais qui se souvient que cet ouvrage était complété par un cahier d’exercices : Ćwiczenia elementarzowe – zeszyt 1 ( Exercices d’initiation – cahier n° 1 ) paru en 1957. Personnellement, je ne m’en souviens plus … et vous ? Voici quelques extraits de ce cahier. On y retrouve évidemment Ala et As, et toute la petite famille. Mais, cette fois-ci, il ne s’agit pas seulement de lire … il faut aussi participer !

Ce sont d’abord les premiers pas de l’écriture … et comme à l’école « belge », nous pouvions nous aider grâce aux exemples placés juste au-dessus de lignes entre lesquelles il ne fallait pas dépasser.

C’est ensuite l’apprentissage du calcul « dodaj » « odejmij », toujours avec une écriture parfaite et des grandes lettres bien formées pour donner aux enfants l’envie d’apprendre.

La suite … ça se complique : les déclinaisons : « jedna osa » mais « trzy osy » et même « pięć os » !

Et pour finir, la conjugaison.

Ce cahier est du même auteur que celui qui a écrit Elementarz, c’est-à-dire Marian Falski, mais l’illustrateur est différent, il s’agit ici de Konstanty Sopoćko.

Voilà, j’espère vous avoir rafraîchi la mémoire … par ces temps de canicule, c’est déjà ça.

Et merci à Alice Bardo d’avoir pris le soin de conserver cette pièce de collection.

JP Dz – 17/08/2022

3.396 : Ćwiczenia elementarzowe – zeszyt 1 – 1957.
3.397 : Ćwiczenia elementarzowe – zeszyt 1 – 1957.
3.398 : Ćwiczenia elementarzowe – zeszyt 1 – 1957.
3.399 : Ćwiczenia elementarzowe – zeszyt 1 – 1957.
3.400 : Ćwiczenia elementarzowe – zeszyt 1 – 1957.
3.401 : Ćwiczenia elementarzowe – zeszyt 1 – 1957.
3.402 : Ćwiczenia elementarzowe – zeszyt 1 – 1957.
3.403 : Ćwiczenia elementarzowe – zeszyt 1 – 1957.
3.404 : Ćwiczenia elementarzowe – zeszyt 1 – 1957.
3.405 : Ćwiczenia elementarzowe – zeszyt 1 – 1957.
3.406 : Ćwiczenia elementarzowe – zeszyt 1 – 1957.

0359 – Tout passe, sauf le passé …

( d’abord en français, ensuite en néerlandais ) par Piotr Rozenski

Il y a un temps pour toute chose sous les cieux. Il y a un temps pour venir, il y a un temps pour partir.

Au cœur battant de la communauté polonaise à Heusden-Zolder, le temps est venu de s’arrêter de battre.

Millenium, le foyer qui pendant pas loin de 60 ans a constitué son lieu de rencontres par excellence, vient d’être vendu à un promoteur immobilier et sera prochainement rasé.

Mais ce qui restera de cette świetlica polska – ou de cette « baraque polonaise », comme on avait l’habitude d’appeler cette construction, originairement en bois – c’est plus qu’un tas de briques, de poutres et de planches : pour d’aucuns elle évoquera des souvenirs affectueux aux temps révolus, pour d’autres il sera synonyme d’un regard nostalgique posé sur leurs années d’enfance…

Retour vers le passé :

La mise en exploitation progressive des mines dans le bassin houiller de Campine après la Première Guerre Mondiale a considérablement accéléré l’afflux de migrants dans le Limbourg. Les Polonais faisaient déjà partie de cette première vague d’immigration.

C’est surtout à partir de 1923 que les Polonais y sont arrivés en masse. Ils étaient essentiellement originaires de la Rhénanie et la Westphalie où ils avaient été employés dans l’industrie minière de la Ruhr. Avant de s’installer dans le Limbourg, certains d’entre eux avaient effectué un bref passage par le Nord de la France ou la Wallonie. Dans les années qui suivent, les exploitants des mines belges ont organisé aussi tous les deux ou trois ans des actions de recrutement en Pologne pour embaucher des mineurs directement dans leur pays d’origine.

C’est essentiellement grâce aux immigrés polonais de la Ruhr ou aux « Westfalaki » comme ils se plaisaient à s’appeler eux-mêmes, que la vie associative dans le Limbourg a pris son essor. Ces pionniers étaient plutôt éduqués et avaient gagné de l’expérience dans la mise en place d’organisations en Allemagne.

Les activités culturelles, religieuses, éducatives, sociales et sportives organisées par les associations polonaises ont fourni un point d’ancrage aux milliers de Polonais qui, au cours des années 1920 et 1930, avaient laissé derrière eux leur quotidien précaire dans leur patrie ou la situation politique pénible en Allemagne. Winterslag, où l’exploitation de charbon avait débuté en 1917, a pris l’initiative de créer un réseau d’organisations polonaises dans le Limbourg en fondant l’Union polonaise en 1923. D’autres sites houillers à Waterschei, Zwartberg, Eisden, Beringen et Heuden-Zolder (communes distinctes jusqu’à la fusion en 1977) ont rapidement suivi. A partir de 1947, dans les camps des DP (displaced persons) en Allemagne, un grand nombre de réfugiés de guerre polonais ont été recrutés pour les mines de charbon du Limbourg. Beaucoup d’entre eux ont aussitôt rejoint les associations.

À Heusden et Zolder, à partir de 1923, seules quelques personnes s’étaient installées pour aider à la construction des premiers puits. La mine de Helchteren-Zolder ne sera mise en service qu’en 1930. Heusden-Zolder comptait donc une communauté polonaise relativement restreinte avant la guerre, mais ce petit nombre était plus que compensé par un fonctionnement nettement dynamique. Une branche du Związek Polaków y a été fondée en 1929, celle du Bractwo Żywego Różańca en 1938. Avant la guerre, la section comptait également un club de sport et de gymnastique (Sokół), une association de tireurs sportifs (Związek Strzelecki) et une école polonaise.

La plupart des associations de Heusden-Zolder ont repris leurs activités après la guerre. En raison de l’arrivée des personnes déplacées, le nombre de familles polonaises a considérablement augmenté. Dans les années 1950, par exemple, 80 élèves fréquentaient l’école polonaise.

Les associations ne disposaient pas de propres locaux. Les membres pour les réunions se retrouvaient dans des cafés ou des cantines locales ou louaient des salles pour les célébrations. Cela a changé au début des années 1960. Le 15 novembre 1964, à l’instigation de Bolek Nowicki, alors président du Związek Polaków, une salle est inaugurée – on ne s’en étonnera guère – dans le quartier des migrants Lindeman, au pied du terril. Le patronat de la mine de Helchteren-Zolder avait apporté une contribution en mettant à disposition une parcelle et les matériaux. À l’occasion des festivités entourant la célébration des mille ans du christianisme en Pologne en 1966, la salle a été baptisée « Millenium ».

Lorsque la salle est devenue la propriété de l’Union polonaise dans les années 1970 et a fait l’objet d’une importante rénovation, elle avait déjà acquis un statut presque mythique, grâce aux fréquentes activités et réunions organisées au fil des ans. Outre la célébration des fêtes chrétiennes et nationales (qui étaient animées par des spectacles, invariablement suivis du traditionnel bal ou zabawa) et les cours de polonais du samedi matin qui se sont poursuivis sans interruption jusqu’en 2008, c’était également le lieu de rencontre des scouts polonais, de la chorale Saint-Grégoire et des groupes de danse : les jeunes du KSMP dans les années 1960 et 1970 et Millenium, un groupe de jeunes adultes, à la fin des années 1970 et dans les années 1980 (qui était également un club sportif).

La troupe de théâtre a également connu le succès, en se produisant depuis 1947 au concours annuel de théâtre du Limbourg et remportant régulièrement des prix.

La świetlica accompagnait les Polonais de Heusden-Zolder et des environs en d’autres occasions : réunions conviviales (wieczorki) autour d’une assiette de kapusta ou de goląbki et d’un verre de wódka, évènements joyeux, tels que mariages, fêtes de communion, anniversaires… Ces dernières années, hélas, de plus en plus souvent autour des tables de café après les cérémonies de funérailles.

Dans la vie, chaque chose a son heure et son temps. Il y a un temps pour venir et une heure pour partir. Quand bientôt la « baraque polonaise » sera démolie jusqu’à la dernière planche, poutre et brique, tout appartiendra au passé… sauf nos souvenirs.

Alles gaat voorbij, behalve het verleden…

In het leven heeft alles uur en tijd. Er is een tijd van komen en er is een uur van gaan.

De tijd is gekomen om definitief afscheid te nemen van Millenium, het kloppend hart van de Poolse migrantengemeenschap in Heusden-Zolder. Het lokaal dat voor de plaatselijke Polen bijna 60 jaar lang de ontmoetingsplek bij uitstek was, werd onlangs verkocht aan een bouwpromotor en zal in de komende maanden gesloopt worden.

Maar wat overblijft van de świetlica polska of « Poolse barak », zoals het oorspronkelijk in hout opgetrokken gebouw doorgaans genoemd werd, is meer dan een hoop stenen, balken en planken: voor de ene zal het de herinneringen en weemoed naar vervlogen tijden oproepen, voor de andere synoniem blijven voor een nostalgische kijk op de kinderjaren.

Even terug in de tijd :

In Limburg kwam de migratiestroom kort na de Eerste Wereldoorlog op gang. De Polen behoorden daarbij tot de vroegste migranten. Het geleidelijke opstarten van de mijnen in het Kempense steenkoolbekken is hier niet vreemd aan.

Vooral vanaf 1923 arriveerden de Polen in groten getale in de Belgische provincie. Ze waren voornamelijk afkomstig uit het Rijnland en Westfalen waar ze tewerkgesteld waren in de mijnindustrie van het Ruhrgebied. Sommigen van hen maakten eerst nog een tussenstop in Noord-Frankrijk of Wallonië. In de jaren daarop werden om de twee à drie jaar door de Belgische mijnuitbaters ook wervingsacties georganiseerd om arbeiders rechtstreeks in Polen te ronselen.

Het waren hoofdzakelijk de geïmmigreerde Ruhrpolen of « Westfalaki » zoals ze zichzelf bestempelden, die een impuls gaven aan de ontwikkeling van het Poolse verenigingsleven in Limburg. Deze pioniers hadden een zekere opleiding genoten en waren reeds vertrouwd met het verenigingsleven in Duitsland.

De culturele, religieuze, educatieve, sociale en sportieve activiteiten die de Poolse associaties organiseerden boden een houvast voor de duizenden Polen die in de loop van de jaren 1920 en 1930 hun bekommerd leven in hun vaderland of de politiek ongunstige situatie in Duitsland hadden achtergelaten. Winterslag, waar de steenkoolproductie in 1917 van start was gegaan, nam met de oprichting van de Poolse Unie in 1923 het voortouw bij het op poten zetten van een netwerk van Poolse organisaties in Limburg. Al snel volgden de overige steenkoolsites in Waterschei, Zwartberg, Eisden, Beringen en Heuden-Zolder (aparte gemeentes tot de fusie in 1977). Vanaf 1947 werd in de kampen in Duitsland een groot aantal Poolse DP’s (displaced persons of oorlogsvluchtelingen) geronseld voor de Limburgse steenkoolmijnen. Velen van hen sloten zich bij de verenigingen aan.

In Heusden en Zolder hadden zich vanaf 1923 slechts enkelingen gevestigd om er mee te helpen aan de uitbouw van de eerste mijnschachten. De mijn van Helchteren-Zolder zou namelijk pas in 1930 in dienst worden genomen. Heusden-Zolder had om die reden voor de oorlog een relatief kleine Poolse gemeenschap, maar het geringe aantal werd ruimschoots gecompenseerd door een uitgesproken dynamische werking. Een afdeling van de Związek Polaków werd er opgericht in 1929 en van de Bractwo Żywego Różańca in 1938. Voor de oorlog had de afdeling ook een sport- en turnclub (Sokół), een schuttersvereniging (Związek Strzelecki) en een Poolse school.

De meeste verenigingen in Heusden-Zolder hernamen na de oorlog hun activiteiten. Door de komst van de DP’s was het aantal Poolse families sterk opgelopen. In de jaren 50 bijvoorbeeld bezochten 80 leerlingen de Poolse school.

De verenigingen hadden geen eigen lokaal. De leden kwamen voor vergaderingen bijeen in lokale cafés of kantines of huurden voor de feestelijkheden zalen af. Daar kwam begin jaren 60 verandering in. Onder impuls van de toenmalige voorzitter van de Związek Polaków, Bolek Nowicki, werd op 15 november 1964, heel toepasselijk in de migrantenwijk Lindeman, aan de voet van de mijnterril, een eigen zaal ingehuldigd, waarvoor het mijnpatronaat van Helchteren-Zolder financieel tussenkwam en de bouwgrond en materialen ter beschikking stelde. Naar aanleiding van de festiviteiten rond de viering van het duizendjarig christendom in Polen in 1966 werd de zaal « Millenium » gedoopt.

Toen de zaal in de jaren 70 eigendom van de Poolse Unie werd en een grondige renovatie onderging, had ze al een haast mythische status verworven, dankzij de frequente activiteiten en ontmoetingen die door de jaren heen werden georganiseerd. Naast de viering van christelijke en nationale feestdagen (die werden opgeluisterd met optredens, steevast gevolgd door het traditionele bal of zabawa) en de Poolse lessen op zaterdagvoormiddag die ononderbroken tot 2008 doorgingen, was het ook de ontmoetingsplaats voor de Poolse scouts, het zangkoor Św. Grzegorza en de dansgroepen: de KSMP-jeugd in de jaren 60 en 70 en Millenium, een groep jonge volwassenen, eind jaren 70 en 80 (die overigens ook een sportclub was).

Successen kende ook de toneelgroep die sinds 1947 toneelvoorstellingen verzorgden tijdens de jaarlijkse Limburgse toneelwedstrijd en daarbij geregeld in de prijzen viel.

De świetlica vergezelde de Polen uit Heusden-Zolder en omstreken ook bij andere gelegenheden: gezellig samenzijn (wieczorki) rond een bord kapusta of goląbki en een glas wódka, heugelijke gebeurtenissen, bruiloften, communie-feesten, verjaardagen…. In de laatste jaren jammer genoeg ook meer en meer bij koffietafels na begrafenissen.

In het leven heeft alles uur en tijd. Er is een tijd van komen en er is een uur van gaan. Wanneer weldra de laatste balk, plank en baksteen van de “Poolse Barak” tegen de vlakte gaat, zal alles tot het verleden behoren… behalve onze herinneringen.

15/08/2022 – Piotr Rozenski

Commentaires :

André Karasiński : Bravo à toi, Piotr. Excellent survol, précis et complet, de l’histoire centenaire de l’immigration polonaise dans le Limbourg. Ta conclusion est émouvante mais tellement vraie : les souvenirs de la communauté polonaise du Limbourg, vos souvenirs, nos souvenirs à tous, Polonais de Belgique, ne disparaîtront pas. Et tu y auras contribué.

Czegoś bardzo ważnego zapomniałem dodać Piotrze, dziękuję !

Betty Nowicki : Waah des souvenirs à couper le souffle …merci.

3.383 : 1951 : ( ? ) ; Grzegorz Rozenski, en twee immigranten van het eerste uur, de « Westfalaki » Leon Lukaszewicz en Piotr Nowak in de kantine « Bij Leon », toen de Poolse gemeenschap nog geen eigen zaal had.
( ? ) ; Grzegorz Rozenski, et deux des immigrants pionniers, les « Westfalaki » Leon Lukaszewicz et Piotr Nowak dans la cantine « Chez Léon », quand la communauté polonaise ne disposait pas encore d’une propre salle.

Commentaires :

Regina Gymza : Ce « Léon » était mon grand-père, le papa de ma maman ( né en 1902 en Ruhrgebiet en Allemagne et a déménagé à Winterslag en Belgique après la première guerre mondiale ).

Stefan Broniecki : Pan Rzezniczak ( ojciec Leona Rzezniczaka ).

3.384 : 15 november 1964. Inwijding van de Poolse zaal op de Lindeman. O.a. Rektor ks. Repka, Grzegorz Rozenski, burgemeester van Heusden Jef Aerts, voorzitter ZPB Bolek Nowicki en zijn vrouw Halina Tomaszewski, Edward Pomorski
Inauguration de la salle polonaise dans le quartier de Lindeman. E.a. Rektor ks. Repka, Grzegorz Rozenski, le bourgmestre d’Heusden Jef Aerts, le président du ZPB Bolek Nowicki et sa femme Halina Tomaszewski, Edward Pomorski.
3.385 : 1964, KSMP Heusden-Zolder ( in de wijk Lindeman/dans le quartier de Lindeman ) Pela Nowicka – Halinka Niemiec – Eddy Zielinski – Margot Lewkin – Jósiu Piekarczyk – Mirusia Czajka – Cash ( Kazik ) Cucup – Genia Goraj – Wiesiu Król – Edyt Kozlowki – Wanda Popis – Helcia Cucup – Józiu Nowicki – Annie Nowicki ( vooraan/devant ).
3.386 : November 1965 ( artikel Narodowiec ), kinderen van de Poolse school voor de Poolse zaal.
Novembre 1965 ( article du Narodowiec ), des élèves de l’école polonaise devant la salle Millenium.
3.387 : 1965, Harcerze Heusden-Zolder / Winterslag ( voor de świetlica op de Lindeman/devant la salle Millenium dans le quartier de Lindeman ) :
Staand / debout : Broniecki Stefan, Toklowicz Heniu, Goliński Tadek, Hadrysiak Bogdan, Czerwiec Krzystof, Danko Heniu, Rospondek Zdzisiu, Kępa Jerzy, Komendant Prokop Jan z Anglji ; Komendant Dulak Mietek, voor hem / devant lui : Ciszewski Heniu, Smolak Jozef. Gehurkt / accroupis : Goliński Edward, ( ? ), Góral Jan, Kenski Jan.
3.388 : 1966, Poolse school met de « Poolse Meester », Grzegorz Rozenski. Elzunia en Joziu Rozenski, ( ? ), Zosia Krol, ( ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ), Eddy Goraj.
1966, l’école polonaise avec le « Maître polonais », Grzegorz Rozenski. Elzunia et Joziu Rozenski, ( ? ), Zosia Krol, ( ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ), Eddy Goraj.
3.389 : 1968, teater / pièce de théâtre ( « Poblazliwy Komisarz » ). Staand / debout: Grzegorz Rozenski, Pachel Teresa, Mikolaj Krol, Zbigniew Sedzicki, Jan Krol. Gehurkt / accroupis : Broniecki Stefan, Michal Laczynski.
3.390 : 1979, Millenium. Rechtstaand / debout : Richard Pawlik, Piotr Rozenski, Wieslaw Krol, Joziu Rozenski, Kazik Danko, Heniu Cucup, Kazik Cucup, Eddy Pawlowski. Knielend/accroupis : Annie Cucup – Hella Pawlowski – Anna Proszowski – Anna Di Turri – Zosia Krol – Elzunia Rozenski – Marysia Pawlowski – Helcia Cucup – Annemarie Poelmans – Roza Czubacki.
3.391 : 1988, 50-jarig jubileum Bractwo Żywego Różańca, Heusden-Zolder. ( ? ? ? ? ? ), Wendy Danko, ( ? ), Tania Danko, Cecylia Pietka ( prezeska ), Marek Szkudlarski, (? ? ? ? ? ). 1988, 50e anniversaire du Bractwo Żywego Różańca, Heusden-Zolder. ( ? ? ? ? ? ), Wendy Danko, ( ? ), Tania Danko, Cecylia Pietka ( prezeska ), Marek Szkudlarski, ( ? ? ? ? ? ).
3.392 : 1996. Mauro Pawlowski voor de Poolse zaal op de Lindeman 1996. Mauro Pawlowski ( devant la salle polonaise ) à ses débuts, aujourd’hui chanteur-musicien en vogue ( notamment guitariste du groupe dEUS ).
3.393 : 2016. Eddy Pawlowski en Anna Di Turri ( ouders van Mauro ) voor de Poolse zaal op de Lindeman. 2016. Eddy Pawlowski et Anna Di Turri ( parents de Mauro ) devant la salle polonaise dans le quartier de Lindeman.
3.394 : 2009. De Poolse zaal « Millenium », aan de voet van de terril.
2009. La salle polonaise « Millenium », au pied du terril.

Commentaires :

Betty Nowicki : Mon enfance.

3.395 : Mr Edward Pomorski et Mr Mikolaj Król.

3.600 : Heusden-Zolder : le foyer « Millenium » / świetlica polska / « baraque polonaise » : ( ? ) ; Pani Pela Nowicka ; Genia Góraj ; Edith Jarosz ; Wanda Popis. Les garçons : Józiu Danko ; Wiesiu Król ; Heniu Kurek ; Janek Król ; Zdzisiu Rospondek ; Każik Danko ; Henio Danko ; Janek Góral.
3.601 : Heusden-Zolder : le foyer « Millenium » / świetlica polska / « baraque polonaise » : Pani Pela Nowicka ; Heniu Kurek ; Henio Danko ; Genia Góraj ; Zdzisiu Rospondek ; Edith Jarosz ; ( ? ) ; Wanda Popis ; Wiesiu Król ; ( ? ) ; ( ? ) ; ( ? ) ; Janek Góral.
3.602 : Heusden-Zolder : le foyer « Millenium » / świetlica polska / « baraque polonaise » : Henio Danko ; Edith Jarosz ; ( ? ) ; Wanda Popis ; Wiesiu Król ; ( ? ) ; Janek Góral.
3.603 : Heusden-Zolder : le foyer « Millenium » / świetlica polska / « baraque polonaise » : Michał Laczynski ; Stefan Góraj ; Pela Nowicka ; Mikolaj Król ; pani ( ? ) ;
Stefan Broniecki ; Grzegorz Rozenski.

0358 – Promenade 2022 : de Hamoir à Fairon

Pour déterminer notre promenade 2022 à Comblain-la-Tour, je me suis largement inspiré du Tour de France ! Si, si … Il y aura des « étapes », des « cols », des « plaines », … le tout encadré par une logistique déjà bien rodée.

À l’instar du Tour de France, le départ ne se fera pas à Comblain-la-Tour … mais à Hamoir.

Mais l’arrivée se fera – comme toujours – au bord de l’Ourthe … mais à Fairon.

Ce parcours inédit nécessitera une organisation spécifique. On y travaille.

Pour vous préparer à la randonnée, j’ai envie de vous « distiller » les détails de cette promenade par « petites doses » … comme pour un vaccin. N’y voyez pas d’allusion à un quelconque dopage. Nos substances à nous – celles qui nous donnent l’énergie d’avancer – seront à votre disposition dans la voiture balai / bar / ambulance ; voiture qui sera présente à chaque étape et comme toujours conduite par notre « Sherpa Sympa », l’indispensable Czesiu.

Et comme nous sommes le 3 août, c’est-à-dire exactement 1 mois avant notre rencontre, voici déjà la 1ère dose : HAMOIR.

Comme vous le savez, le petit village de Comblain-la-Tour dépend de l’entité d’Hamoir. Quand je dis « dépend », c’est réellement le cas. Quand il y a des inondations, ou des incendies, ce sont les pompiers d’Hamoir qui interviennent en premier lieu. Ce sont ces mêmes pompiers qui contrôlent la sécurité des infrastructures, et donc qui veillent indirectement sur la sécurité des enfants. Et c’est encore eux qui imposent des règles et des installations plus « sécurisées ». C’est l’administration communale qui délivre les autorisations et le Bourgmestre d’Hamoir qui est l’autorité Communale.

Démarrer cette première promenade « délocalisé » à Hamoir, c’est pour nous une façon de dire merci et de rendre hommage, à tous ces « anges gardien de l’ombre ».

Voici donc quelques photos d’Hamoir. Du temps de nos colonies, nous y allions régulièrement. Il n’y avait pas encore de Ravel, mais le petit sentier ombragé du bord de l’Ourthe était une manière très agréable de parcourir les 6 km qui nous séparaient du « café des Sports » d’Hamoir.

Eh oui, il y avait aussi un Café des Sports à Hamoir. Le souvenir qui m’en reste, c’est que dans le jukebox, on pouvait choisir la chanson « Dans le port d’Amsterdam » – je peux vous dire que c’était rare de trouver des chansons de Jacques Brel dans les jukebox – et je ne m’en suis pas privé.

Mais il n’y a pas que ça à Hamoir ! Le paysage est, par endroits, à couper le souffle.

Je suis sûr que vous apprécierez cette promenade 2022 des Anciens de Comblain.

JP Dz – 03/08/2022

3.295 : Hamoir
3.296 : Hamoir
3.297 : Hamoir
3.298 : Hamoir
3.299 : Hamoir
3.300 : Hamoir
3.301 : Hamoir
3.302 : Hamoir
3.303 : Hamoir
3.304 : Hamoir


3.305 : Hamoir – Les rochers de Coïsse

Promenade 2022 : 2ème dose

La vierge nous étant dorénavant inaccessible – je veux parler de la Vierge du Rocher de la Vierge, faut-il le préciser ? – j’avais envie de vous faire grimper ailleurs. Et ce sera donc là … suivez la flèche sur les 2 premières photos. Vous verrez, de là la vue est magnifique. C’est la meilleure façon de découvrir Hamoir.

L’endroit porte un nom : c’est le Belvédère de Coïsse ( prononcez Co espace ïsse ) et nous allons donc grimper sur cette Coïsse. Je ne vous cache pas que c’est un de mes endroits préférés à Hamoir. Vu d’en bas, l’escalade à l’air virile, mais pour l’avoir fait déjà plusieurs fois … c’est parfaitement faisable. Ceux qui auront le courage de nous suivre jusqu’en haut ( et rassurez-vous rien n’est jamais obligatoire ) ne le regretteront pas.

Pour reprendre la symbolique du Tour de France, ce sera l’étape du col de 1ère catégorie. Cette étape sera la première du jour … tant que nous sommes en forme. Ça ne va pas durer longtemps, mais ce sera « pentu ».

Alors vous avez le choix : ou bien vous vous entraînez un peu avant le 3 septembre ou bien vous tenez compagnie, en bas du col, à notre ami le « Cherpa Sympa » qui dans ce cas précis portera bien son nom. De toute façon, il nous faudra bien redescendre et repasser par la voiture bar pour s’hydrater et reprendre des forces. Rassurez-vous, c’est la seule « difficulté » du jour !

La vue est tellement belle d’en haut que ce serait vraiment dommage de rater ça.

Je n’irai pas jusqu’à dire : « Voir la Coïsse et mourir », mais l’émotion qu’on ressent là-haut mérite bien les quelques gouttes de transpiration nécessaires pour y arriver.

Et puis, rappelez-vous le bonheur que c’était pour nous de gravir le Rocher de la Vierge …

Ici, à Hamoir, le chemin est parfaitement sécurisé. On est très loin des passages difficiles – entre rochers et ravins – que nous avons tous affrontés à l’époque. Le seul problème ici, c’est une déclivité importante. Mais nous vous avons déjà progressivement préparés à ce genre de pente lors de nos promenades précédentes.

Et donc rendez-vous au sommet de la « Coïsse ».

JP Dz – 05/08/2022

3.306 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.307 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.308 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.309 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.310 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.311 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.312 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.313 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.314 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.315 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.316 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.317 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.318 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.319 : Hamoir – Belvédère de Coïsse
3.320 : Hamoir – Belvédère de Coïsse

Promenade 2022 : 3ème dose

Notre excursion du jour commencera donc là … sur le pont. Et même exactement au milieu du pont.

Vous me demanderez « pourquoi cette extrême précision ? ». Eh bien, c’est une fantaisie de ma part. On a quand même bien le droit de prendre ses aises … non ? En plus, cet endroit me parle à moi.

Comme vous pouvez le voir sur les photos, ce pont a été reconstruit en 1956 ! Une très bonne année ! C’est d’ailleurs l’année de ma naissance … c’est tout dire ! Donc, le pont et moi, nous avons le même âge : 66 ans. Et la route qui empreinte ce pont est … comme par hasard … la N66.

Bien sûr, notre Route Nationale 66 ( N66 ), à nous les petits belges, n’a rien de comparable avec la mythique « route 66 » ( la sixty six ) qui traverse les États-Unis et sur laquelle Johnny Hallyday avait entraîné derrière lui ses potes pour traverser le pays en moto. Nous, nous irons à pied et on se dépêchera de quitter la N66 pour des chemins de traverse moins fréquentés.

Ceci dit … j’espère seulement que ce choix n’aura pas d’autres conséquences que le plaisir partagé. Si je me souviens bien … le périple en moto de l’ami Johnny avec ses potes, c’était en 2016 … c’était un an avant sa mort !!

Mais revenons à l’essentiel. Juste après le pont, nous emprunterons la Rue des Combattants avant de bifurquer vers la gauche pour prendre la Route de Xhoris. Quelques dizaines de mètres à peine plus loin, il sera déjà temps de commencer la montée vers le Belvédère de Coïsse. C’est le sentier baptisé Chemin des Bruyères qui permet de gravir les 2 lacets carrossables. Notre ami Czesiu nous rejoindra là. Ce sera le premier arrêt. Mais avant de s’hydrater, ceux qui le souhaitent, devront grimper un étage de plus vers le belvédère. Et je vous encourage vraiment à le faire.

JP Dz – 07/08/2022

3.321 : Hamoir : pont sur l’Ourthe. Reconstruit en 1956. Point de départ de notre promenade.
3.322 : : Hamoir : pont sur l’Ourthe. Reconstruit en 1956. Point de départ de notre promenade.
3.323 : Rue des Combattants.
3.324 : Vers Xhoris.
3.325 : Route de Xhoris.
3.326 : Chemin des Bruyères – début de l’ascension vers le Belvédère de Coïsse.
3.327 : Chemin des Bruyères.
3.328 : 2ème étape de la montée.
3.329 : le chemin devient plus plat.
3.330 : après l’effort … le repos.
3.331 : plan de la promenade.

Promenade 2022 : Belvédère de Coïsse

Quelques mots d’explication s’imposent, vous les lirez sur le panneau d’information situé au sommet. En voici quelques extraits :

« Le nom de ces rochers – Rochers de Coïsse – rend hommage à un haleur ainsi surnommé en raison du cri qu’il poussait lorsqu’il hissait des bateaux à quai dans le port de Liège : « Eco, hisse ! ».

Autrefois, pendant l’apogée de la navigation sur l’Ourthe, les actes de pirateries étaient légion dans ce coin reculé de la vallée. Coïsse s’est distingué en mettant en déroute la célèbre bande de forbans dirigée par Héna.

Aujourd’hui, grâce aux actions du projet LIFE Hélianthème, menées avec l’appui de la commune de Hamoir, ces rochers du pourfendeur de pirates ont retrouvé l’aspect dénudé qu’ils avaient alors, permettant ainsi aux pelouses de rocher de reconquérir le site … pacifiquement.

Devenus Réserve Naturelle Domaniale, les Rochers de Coïsse sont un des milieux très rares en Wallonie où les pelouses calcaires abritent une faune et une flore remarquables, adaptées aux conditions de chaleur et de sécheresse des versants rocheux bien exposés au soleil. Beaucoup de ces espèces sont cependant hautement menacées. C’est la raison pour laquelle la réserve naturelle domaniale des Rochers de Coïsse a vu le jour.

Totalement dégagées au début du 20ème siècle, ces rochers ont peu à peu été masqués par le couvert forestier, suite à la plantation massive de pins noirs. En 2010, avec l’accord de la commune de Hamoir, propriétaire des lieux, le projet LIFE Hélianthème, financé par l’Union Européenne et la Région Wallonne, a entrepris la remise en lumière du site, en vue du rétablissement des pelouses calcaires.

Autrefois, les moutons et autres ruminants des villageois pâturaient ces coteaux maintenant ainsi le milieu ouvert. Quoi de plus naturel dès lors que de faire appel à ces gestionnaires à quatre pattes pour éviter l’embroussaillement du site et sa recolonisation forestière. Mais attention, il y a mouton et mouton !

C’est le mouton rustique, le « roux ardennais » qui a été choisi pour ce travail puisqu’il se satisfait de la maigre végétation des lieux et supporte sans difficulté la sécheresse. Associé à un travail mécanique ponctuel, la végétation des pelouses calcaires recolonise ainsi peu à peu le site à partir des roches sur lesquelles ces espèces se sont maintenues tant bien que mal.

Afin de ne pas nuire au milieu, l’éleveur conduit le troupeau dans la réserve selon un cahier des charges très strict. Les périodes et durées de pâturage tout comme le nombre de moutons nécessaire sont ainsi bien étudiés. Bref, il s’agit d’un pâturage tout en nuance ! ».

La suite, vous la lirez vous-même ! Entre parenthèses, le magnifique panneau d’information installé à grands frais par la Région Wallonne comporte une faute d’orthographe amusante. Saurez-vous la repérer ? Ce sera notre « quiz du Coïsse » … je suis sûr que notre spécialiste Isabella Cosaro va se faire un plaisir de relever le défi.

Quant à nous … comme nous ne sommes pas comme ces moutons rustiques – les « roux ardennais » – qui supportent sans difficulté la sécheresse, nous redescendrons rapidement pour nous hydrater avant de poursuivre notre randonnée 2022.

JP Dz – 08/08/2022

3.332 : Les Rochers de Coïsse.
3.333 : Les Rochers de Coïsse. Vue sur Hamoir.
3.334 : Les Rochers de Coïsse. Vue sur Hamoir.
3.335 : Les Rochers de Coïsse.
3.336 : Les Rochers de Coïsse. Vue sur Hamoir.
3.337 : Les Rochers de Coïsse. Vue sur Hamoir.
3.338 : Les Rochers de Coïsse. Panneau d’information.

Promenade 2022 : En route vers Xhignesse

Après l’escalade au belvédère, notre route sera un long chemin tranquille …

Le Chemin des Bruyères s’étire paisiblement dans un décor bucolique à travers un paysage doux au regard et bienveillant pour nos genoux. Nous sommes ici sur le Thier de Coïsse ( thier = versant d’une colline, côte ou chemin escarpé en Wallonie ) et même dans la réserve naturelle du Thier de Coïsse.

« Propriété de la commune de Hamoir, le site couvre plus de 7 hectares de prairies sur ce vaste versant dominant le village. Depuis 2017, une convention avec Natagora garantit la protection de ces milieux semi-naturels remarquables.

La particularité de ces prairies est qu’elles n’ont jamais reçu de fertilisants. Ceci est lié au relief accidenté du terrain qui rend difficile, voire impossible l’accès aux engins agricoles. L’absence d’engrais permet ainsi à une extraordinaire diversité végétale de s’exprimer. 156 plantes à fleurs ont été recensées ici, dont 4 espèces d’orchidées protégées.

Grâce à une collaboration avec deux éleveurs locaux, chaque parcelle est pâturée annuellement par des vaches ou des moutons, après les principales périodes de floraison ».

De là, vous pourrez apercevoir, de l’autre côté de l’Ourthe, l’usine Belourthe ; Belourthe est devenue une usine de transformation de céréales à la pointe de la technologie. Nous l’avions visitée, du temps de nos colonies, quand elle appartenait encore à Nestlé et était le plus grand site de transformation de céréales de Nestlé en Europe. Pour nous, c’était « l’usine de chocolat ! ».

Czesiu nous attendra à l’endroit où le Chemin des Bruyères rejoint la Route de Xhoris … Nous l’aurons déjà bien mérité.

Ensuite, il suffira de traverser la Route de Xhoris pour nous lancer sur un chemin étroit, rafraîchissant et plein de surprises … Tantôt des ballons énigmatiques suspendus en haut des arbres … tantôt des Maîtres Jedi – Yoda en l’occurrence – tiré de l’univers de Star Wars et installé au bord de « Fontaine dite romaine » … On dirait que tout se mélange !

Heureusement, après un passage par la ferme « chez Marguerite », on retrouvera une route raisonnable à deux pas de l’église Saint-Pierre de Xhignesse … où Czesiu nous attendra pour une autre sorte de rafraîchissement.

JP Dz – 09/08/2022

3.339 : Réserve naturelle du Thier de Coïsse.
3.340 : : Réserve naturelle du Thier de Coïsse. Au fond, l’usine Belourthe.
3.341 : Panneau d’information.
3.342 : Panneau d’information.
3.343 : On traverse la Route de Xhoris.
3.344 : En route vers Xhignesse.
3.345 : En route vers Xhignesse.
3.346 : En route vers Xhignesse.
3.347 : Tantôt des ballons énigmatiques suspendus en haut des arbres …
3.348 : Tantôt des Maîtres Jedi – Yoda en l’occurrence – tiré de l’univers de Star Wars et installé au bord de « Fontaine dite romaine ».
3.349 : Chez Marguerite.

Promenade 2022 : Hameau de Xhignesse

Le petit hameau de Xhignesse ne doit pas vous être inconnu … nous le traversions déjà en culotte courte quand les moniteurs avaient décidé d’aller à Hamoir. La promenade d’alors consistait à rejoindre Hamoir, soit en longeant l’Ourthe, soit en passant par les bois. C’est précisément sur l’itinéraire « par le bois » – que nous empruntions le plus souvent au retour – que nous traversions Xhignesse. C’est d’ailleurs par cette même promenade que les Anciens de Comblain ont débuté leur redécouverte des environs de Comblain en 2015.

Cette traversée du hameau nous la faisions de Sud vers le Nord, ou inversement … mais cette fois-ci, je vous propose de découvrir le parcours Est / Ouest.

Un petit arrêt au pied de l’église nous permettra de nous sustenter et même, pourquoi pas, d’emporter avec nous un petit viatique pour le reste de la promenade.

Au passage, vous constaterez que le hameau – très ancien, puisqu’il remonte à la fin de la période mérovingienne – est composé d’une vingtaine de maisons et de fermes bâties autour de l’église Saint-Pierre. Cet édifice remarquable de style roman est classé patrimoine majeur de Wallonie.

Et c’est déjà la dernière étape de notre périple que nous allons entamer en direction de l’Ourthe.

JP Dz – 10/08/2022

3.350 : Hameau de Xhignesse.
3.351 : Hameau de Xhignesse – entrée de l’église.
3.352 : Hameau de Xhignesse – entrée de l’église.
3.353 : Hameau de Xhignesse – l’église romane.
3.354 : Hameau de Xhignesse – l’église.
3.355 : Hameau de Xhignesse – l’église.
3.356 : Hameau de Xhignesse – l’église.
3.357 : Hameau de Xhignesse – l’église.
3.358 : Hameau de Xhignesse – l’église.

Promenade 2022 : Xhignesse / Tabreux / Fairon

Dans cette dernière étape, nous allons laisser derrière nous le petit hameau de Xhignesse pour remonter sur un autre hameau … celui de Tabreux. Ce nom ne vous dit sans doute rien. Pourtant, c’est là qu’est bâti ce pont métallique bleu, qui passe au-dessus de l’Ourthe, et qui permet aux trains de circuler entre Comblain-la-Tour et Hamoir. Nous sommes passés très souvent en dessous de ce pont.

Depuis peu, un Ravel a été aménagé entre le pont bleu de Tabreux et Fairon. Une nouvelle passerelle rouge a même été installée, du côté de Fairon, pour permettre de traverser l’Ourthe. Si vous regardez bien la carte, vous constaterez que cet ensemble crée un fameux raccourci en évitant de suivre la boucle de la rivière.

Quant au petit drapeau polonais qui se trouve sur la carte – au niveau de l’église St-Pierre de Xhignesse – rassurez-vous … ce n’est ni Eveline, ni moi qui l’avons posé-là pour baliser votre prochain passage. Ce drapeau n’a d’ailleurs rien à voir avec la Pologne. C’est le signe distinctif des « sentiers de Grandes Randonnées », les fameux GR : blanc au dessus et rouge en dessous.

Les sentiers de Grandes Randonnées sont des itinéraires balisés de randonnée pédestre d’une longueur permettant d’effectuer des randonnées de plusieurs jours ou semaines. Dans le coin, vous risquez d’en rencontrer 2 : le GR57 ( = Sentiers de l’Ourthe ) et le GR576 ( = Tour du Condroz liégeois ).

C’est le GR57 qui nous est le plus familier … c’est lui que nous prenions pour passer de Comblain-la-Tour à Hamoir quand nous passions par les bois. Ce qui explique que, tout au long de cet itinéraire, nous trouvions des petits drapeaux polonais que nous pensions être posés-là rien que pour nous ! Eh oui … encore un mythe qui s’effondre !

Mais revenons à nos moutons … nous quitterons la route pour descendre par un passage escarpé qui nous permettra de passer en dessous du pont bleu et de rejoindre ainsi le Ravel. De là, rien de plus facile, ni de plus plat, du pont bleu à la passerelle rouge, on pourrait presque le faire à cloche-pied !

Czesiu nous attendra au pied de la passerelle pour un dernier drink. Et je propose qu’à cette occasion, nous lui chantions un « Sto Lat » bien mérité.

Et pour revenir à Comblain ? Ne vous inquiétez pas … nous avons pensé à tous !

JP Dz – 11/08/2022

3.359 : Hameau de Tabreux.
3.360 : Pont du chemin de fer au-dessus de l’Ourthe.
3.361 : Pont du chemin de fer au-dessus de l’Ourthe.
3.362 : Plan avant la construction du Ravel qui relie le pont bleu à la passerelle rouge.
3.363 : Ravel.
3.364 : Ravel.
3.365 : Ravel.
3.366 : Passerelle rouge de Fairon.
3.367 : Passerelle rouge de Fairon.
3.368 : Passerelle rouge de Fairon.

Promenade 2022 : Le village de Fairon

Le petit village de Fairon, c’est le p’tit frère de celui de Comblain-la-Tour. D’ailleurs, ils ont très longtemps été associés. Avant la fusion des communes en 1977, il formait avec Comblain-la-Tour la commune de « Comblain-Fairon ». Depuis, les 2 villages font partie de l’entité d’Hamoir et l’appellation « Comblain-Fairon » n’existe plus.

C’est ici, dans ce petit coin bucolique traversé par le ruisseau de Bloquay, qu’on a installé en 2019 une passerelle imposante pour franchir l’Ourthe et rejoindre le hameau de Tabreux. Le village, bâti comme souvent autour de l’église, est légèrement décentré par rapport à l’Ourthe. En effet, il nous faudra marcher une centaine de mètres pour rejoindre l’église et … nos voitures !

Car – comme annoncé dès le départ – si notre promenade a commencé à Hamoir … elle se terminera à Fairon. Et par conséquent, il faudra nous transporter en voiture de Comblain-la-Tour à Hamoir et ensuite déposer les autos à Fairon, quelque part autour de l’église. Mais rassurez-vous, cette légère « transhumance », d’à peine quelques kilomètres, ne posera aucune difficulté. Elle nécessitera le concours de 5 véhicules avec chauffeur + la voiture-bar avec laquelle Czesiu ramènera les 5 chauffeurs à Hamoir où nous les attendrons avant de démarrer la promenade.

Finalement … la seule crainte que j’ai … c’est que je me demande : « Si c’est bien raisonnable de laisser les 6 chauffeurs « sans surveillance » dans la voiture-bar ??? ».

12/08/2022 – JP Dz

3.369 : Fairon – fin de la promenade.
3.370 : Fairon.
3.371 : Fairon.
3.372 : Fairon.
3.373 : Fairon.
3.374 : Fairon.
3.375 : Fairon.
3.376 : Fairon.
3.377 : Fairon.
3.378 : Fairon.
3.379 : Fairon.
3.380 : Fairon.
3.381 : Fairon.
3.382 : Sentier le long de l’Ourthe entre Fairon et Comblain-la-Tour.

0357 – Ulica Pana Jana, n° 1 à Comblain-la-Tour

Ulica Pana Jana, n° 1 à Comblain-la-Tour … ce sera notre adresse du jour !

Rendez-vous donc à cette adresse le samedi 03 septembre 2022 pour tous ceux qui souhaitent se joindre à nous pour notre pique-nique champêtre.

Nous vous attendons dès 11h30. Soyez ponctuels … la journée sera chargée.

Après le pique-nique, il y aura notre traditionnelle promenade – avec un itinéraire inédit – puis le barbecue à l’Hôtel Impéri’Ale et enfin la ducasse sur la Place du Wez.

N’oubliez pas de réserver rapidement ! Pas de réservation … pas de participation.

NB : Ne cherchez pas sur Google « Ulica Pana Jana, n° 1 à Comblain-la-Tour » … évidemment. Cette adresse n’existe que dans notre mémoire. Elle est gravée là pour toujours.

Et si nous avons souhaité installer là une plaque de rue à son nom, c’est pour que tous ceux qui ne l’ont pas connu sachent à quel point ce personnage truculent qu’était Pan Jan ( Jan Smolag ) représente pour nous toute l’âme de Comblain-la-Tour.

« Ulica Pana Jana » se trouve dans le parc du Centre Millennium … juste en face du réfectoire.

D’ailleurs, ce 03 septembre 2022 – entre l’apéro et les sandwichs – nous ne manquerons pas de fredonner ( en canon de 3 voix ) cette chanson qu’il appréciait tant :

« Panie Janie ! Panie Janie !
Rano wstań ! Rano wstań !
Wszystkie dzwony biją,
Wszystkie dzwony biją,
Bim, bam, bom, bim, bam, bom
 ».

Puisse cette rengaine vous inciter à vous lever plus tôt ce jour-là pour nous rejoindre à Comblain.

JP Dz – 01/08/2022

3.289 : Ulica Pana Jana, n° 1 à Comblain-la-Tour
3.290 : Ulica Pana Jana, n° 1 à Comblain-la-Tour
3.291 : Ulica Pana Jana, n° 1 à Comblain-la-Tour
3.292 : Ulica Pana Jana, n° 1 à Comblain-la-Tour
3.293 : Ulica Pana Jana, n° 1 à Comblain-la-Tour
3.294 : Ulica Pana Jana, n° 1 à Comblain-la-Tour

0356 – Des gitans ? où ça ?

Qué calor … misère qué calor !

Vous voulez un peu de fraîcheur ? Voici les dernières photos que nous avons ramenées de Comblain-la-Tour. Elles datent de fin juin 2022.

Nous avions envie de revenir sur le théâtre de nos exploits d’antan ; et plus précisément au « camp des gitans ». La température était clémente ce jour-là et la petite promenade bien sympa.

Mais … première surprise … il a fallu franchir une clôture ! Eh oui, si l’endroit est toujours aussi beau, il est à présent clôturé. Seules quelques vaches y ont accès. Elles ont été surprises de nous voir arriver … surprises mais relativement indifférentes. Même le taureau n’a pas fait preuve de curiosité. Il est resté parmi ses congénères à brouter nonchalamment. Ça nous a permis d’approcher de l’Ourthe.

L’Ourthe, dans laquelle nous avons si souvent trempé, est, elle aussi, inaccessible !

Décidément, dans nos souvenirs, l’endroit avait plus de charme.

On s’est quand même remémoré quelques anecdotes … Il y a eu là tant d’aventures amoureuses qui ont vu le jour … tant d’émotions, tant de jeux, de cris, de confidences.

Liliane nous a expliqué comment là … à quelques mètres à peine … elle avait failli se noyer ! C’est grâce à l’intervention de … ( désolé, j’ai oublié le nom ) qu’elle a pu être sauvée. Il avait vu qu’elle était sur le point de sombrer, et il a foncé pour la tirer de l’eau en l’attrapant par les cheveux. Ce genre d’évènement ça ne s’oublie pas.

Pour le reste … voilà ! L’endroit est joli … mais sans les autres … sans tous ceux qui étaient là … et qui sont – pour toujours – associés dans notre mémoire au « camp des Gitans », c’est un peu terne.

Nous sommes donc repartis au bout de quelques minutes en nous disant : « La vie passe si vite que, parfois, l’âme n’a pas le temps de vieillir ».

JP Dz – 19/07/2022

3.279 : le camp des gitans en 2022
3.280 : le camp des gitans en 2022
3.281 : le camp des gitans en 2022
3.282 : le camp des gitans en 2022
3.283 : les gitans de 2022 : Joza, Liliane, casimir et Eveline.
3.284 : les gitans de 2022 : Joza, Liliane, casimir et Eveline.
3.285 : Dominique.
3.286 : Dominique.
3.287 : C’était le camp des gitans.
3.288 : Eh oui …